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CHAPITRE SEPT : LIVRAISON

Les lumières s'éteignirent soudainement et je sentis mes poignets être attrapés et traînée hors de la pièce. Les faibles lumières du couloir m'accueillirent et je ne mis pas longtemps pour remarquer la carrure de l'homme qui avait à tout jamais changé ma vie.

Fiodor, l'hommes qui m'avait kidnappé et presque agressé sexuellement était adossé contre l’encadrement de la porte, ses yeux fixant un point imaginaire devant lui.

Mais pourquoi était-il là bordel ? Je pensais ne plus le revoir de ma vie !

Entendant sûrement mes pas, son regard rencontra enfin mes iris bleus et j'y vis comme de... l'angoisse ou était-ce moi qui essayai peut-être de voir une once de pitié dans le regard de tout le monde ?

Fiodor se redressa et je baissai ma tête, fixant le sol alors que je m’approchai, de mon propre gré, de lui. Quand j’arrivai à quelques centimètres de lui, je remontai doucement la tête et mon regard se posa sur la carrure d’un autre homme qui se tenait à cote de lui. Je remontai mon regard sur les yeux de l’inconnu et vis que celui-ci m reluquait fièrement, passant de mes seins à mes hanches, toujours coincés dans ce tissu trois fois plus petit que moi.

— My dolzhny otnesti eto k bossu. Nous devons l’apporter au patron. grogna Fiodor en passant ses mains dans ses sombres cheveux tout en me jetant un rapide regard.

Je fronçai les sourcils à l’entente de sa phrase. Patron ? N’était-ce pas lui le patron ?

Fiodor mit sa main dans sa poche et en sortit un tissu noir avant de tout à coup, se ruer sur moi et me le plaquer à la bouche.

Je fis surprise et me mis à me débattre contre son corps pour essayer de me libérer de lui. Je me débattais vraiment. J'agitais mes bras et essayai de lui donner des coups de pieds. Mais on pouvait le dire, un fille de taille moyenne avait peu de chances face un homme à d'une carrure comme celle de Fiodor.

Tout en me gardant prisonnière de ses bras, il se mit à marcher, me traînant avec lui et nous nous retrouvâmes dans un couloir, l'autre homme nous suivant derrière. Fiodor s'arrêta et me prit par le haut du corps alors que l'autre homme m'attrapait par les jambes. Ils commencèrent alors à rapidement se diriger Dieu ne sait où alors que ma panique montait de plus en plus à chaque pas qu'ils faisaient, mes larmes ne cessant de ruisseler.

L'homme qui me tenait par les jambes semblait vraiment apprécier la vue d'une fille en détresse car son sourire ne faisait que croître en entendant mes sanglots.

— Ona chertovski ognennaya, chto by ya tol'ko ne sdelal, chtoby imet' vozmozhnost' trakhnut' etu malen'kuyu devstvennitsu. Elle est putain de fougueuse, qu'est-ce que je ne ferais pas pour pouvoir marteler cette petite vierge. l'homme me tenant les jambes dit doucement en se l’échant la lèvre inférieur.

Je tressaillis aux mots de l’homme et sentis ses mais se glisser d’une lenteur de plus en plus haut sur mes jambes jusqu'à ce qu'il les reposent sur le haut de mes cuisses.

Je fermai doucement les yeux, ne voulant savoir ce qu’il comptait faire de moi. Je me sentais tellement inutile. Je ne pouvais rien faire. Tout ce que je pouvais faire était de pleurer et de replier sur moi-même. Me sentant coupable de mes propres actes.

— Non, le patron le saurait. Protesta Fiodor en anglais.

Presque comme s'il voulait que je le saches. Comme s'il voulait que je saches qu'il venait d'empêcher quelque chose de terrible de se produire. Comme s'il s'attendait à ce que je lui rende cette « faveur » mais j'étais beaucoup trop occupé à me morfondre sur mon sort pour m'en soucier. Après sa phrase, l’homme souffla et redescendit ses mains sur mes chevilles.

Ils me dirigèrent vers un carrefour, tournèrent à gauche et longèrent un long et sombre escaliers, nous nous retrouvâmes alors dans ce qui me semblait être un garage.

Je sentis l'homme effrayant lâcher mes jambes et Fiodor me rattraper. Il me hissa jusqu'à me porter presque dans ses bras, ses mains me saisissaient meurtrièrement. J'entendis une porte de voiture s'ouvrir et tout à coup, je me sentis être jeté sur une surface dur et j'entendis une porte claquer derrière moi. Je ne mis pas longtemps pour me rendre compte que nous étions à l'intérieur d'une voiture et que je me trouvais à l'arrière.

La voiture elle non plus ne mit pas longtemps à démarrer, secouant mon corps dans tout les sens.

Quand la voiture se mit à accélérer, une douleur atroce vint frapper ma poitrine, m'en faisant mal. Cet douleur n’était pas une douleur d'un coup de poing mais bien d’une douleur sentimental. Je me sentais sale, inutile et morte mentalement. Comment cette situation avait-elle pu autant dégénérer ?

Je n'étais plus la fille qui avait fuit la Russie où ses parents avaient été tués. Je n'étais plus la fille avec des amis égoïste qui n'étaient même pas de vrais amis. Je n’étais plus cette fille que j'avais appris à être. Je n'étais plus cette être innocence... Je ne n'étais plus Anastasia Petrova. Non, j’étais maintenant un objet, une prostituée, un objet de plaisir. J’étais une marchandise, une putain de marchandise contre mon propre gré.

Qui qu'il soit, il avait payé plus d'un demi-million de dollars pour m'avoir. Pour se satisfaire à travers moi. J’allais devenir le jouet de cet inconnu, mais je n’avais plus rien à perdre non ? J’avais vécu pire… non ?

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