Chapitre 7 : Pas de raison, il doit mourir

D’où vient la bague... ?

Yves serre fermement la bague, le dos de sa main ne cesse de saigner à cause des écrasements répétés de Roland, il subit une douleur intense.

Mais la douleur physique lui semble trop faible par rapport à ce que Roland dit ensuite.

— C’est un chef-d’œuvre d’un créateur italien. As-tu vu les deux lettres de FL sur l’anneau ?

Dit Roland en lâchant son pied pour que Yves puisse voir clairement les caractères sur l’anneau.

— Il est en fiat l’acronyme de False Love, ce qui signifie un faux amour. Je l’ai choisi spécialement pour toi.

Yves fixe sur la bague qu’il a chérie depuis trois ans, il n’a pas besoin de la regarder de plus près, il sait que les deux lettres FL existaient bel et bien.

Il pensait que les deux lettres signifiaient Forever Love, amour éternel. Mais il n’y a jamais pensé que Xavier ne l’aime pas du tout, de quoi parler de l’amour éternel ?

A ce moment-là, il apprend que ce qu’il se tenait par cœur n’est qu’une blague.

Yves lui demande avec un sourire silencieux :

— Alors, Xavier m’a proposé, c’est ton idée ?

— Bien sûr, Xavier est prêt à tout pour moi.

La réponse est claire, mais, Yves a encore été choqué par ses paroles, ce qui entraînent une grande vibration de tout son corps.

Il est prêt à tout pour Roland. Tout ce que Roland voulait, il le procurerait à tout prix. Quelle fidélité ! Mais lui pour Yves, il est un fantôme qui le gène jour et nuit.

— Regarde toi-même, Yves ! Si peu de choses vont te casser ?

Bien évidemment, l’apparence d’Yves plaît beaucoup à Roland, le dernier tire Yves du sol et fait semblant d’être affectueux pour souffler la blessure sur sa main. Dans la seconde suivante, il le presse à nouveau :

— Si pitoyable ton frère cadet, qui ne sait que tu es maladroit et faible maintenant, et allongeait encore dans un entrepôt avec un soupir de soulagement, dans l’attente de secours.

— Quoi ?

Dès que la voix de Roland est tombée, son épaule est soudainement appuyée par Yves.

Ses pupilles commencent à rougir, et ses mains sont si fortes qu’il voulait déchirer la personne devant ses yeux de toutes ses forces.

— Xavier m’a déjà promis de guérir mon frère, si ce n’est pas le cas...

Roland interrompt ses paroles en riant cruellement :

— Il aurait été soigné, mais j’ai arrêté le médecin à mi-chemin, car je pense que ton frère est plus beau avec une jambe cassée.

— Roland, je vais te tuer !

Enragé complètement par Roland, il tend la main pour étrangler le cou de Roland, souhaitant l’étouffer à mort. Cependant, avant qu’il ne ramasse toutes ses forces, Roland pousse un cri d’exclamation. Il a changé son apparence acérée et est devenu pitoyable. En se frottant les cheveux, il pleure :

— Yves, je vous en supplie. Ne me battez plus, s’il vous plaît. Je vous présente mes excuses. Je ne devrais pas retourner et occuper Xavier tout seul...

Ses mains stagnent un moment dans l’air. Avant qu’il ne puisse comprendre ces actions anormales de Roland, du coin de l’œil, il voit Xavier se précipiter de l’extérieur de la salle. La seconde suivante, une gifle violente tombe sur son visage.

Yves roule sur le côté sous l’effort de la gifle, l’oreille d’un côté bourdonne, perdant l’ouïe en un clin d’œil.

— Samson !

Xavier prend Roland dans ses bras, il est si furieux qu’il grince les dents :

— Explique cela !

Se levant du sol, Yves regarde les deux personnes qui s’embrassent. Pour la première fois, il lui répond de façon rebelle.

— Pas de raison, il doit mourir !

— C’est toi qui dois mourir !

Xavier prend Roland et est prêt à quitter. Au moment où il disparaît de la vision d’Yves, il tourne la tête en disant :

— On n’attend plus ta guérison. L’opération se déroulera deux jours plus tard. Tu finiras par mourir de l’incident médical, dès lors, j’aurai un grand plaisir de donner un bouquet de fleur devant ta tombe.