Le Braquage
#### Élise et Sophie infiltrent le casino, tout se déroule comme prévu.
Le soleil se couchait sur la ville, enveloppant les rues d'une lueur dorée. Élise et Sophie, vêtues de robes élégantes, descendirent d'une limousine devant le Casino Royale. Leur apparence impeccable et leur assurance naturelle attiraient les regards admiratifs des passants et des clients du casino.
**Élise :** "Souviens-toi, Sophie. On reste concentrées et on suit le plan."
Sophie hocha la tête, un sourire confiant aux lèvres.
**Sophie :** "Pas de problème. Nous avons répété chaque détail."
Elles pénétrèrent dans le casino, leur entrée marquée par l'élégance et la grâce. Les lumières scintillantes et l'ambiance effervescente de la salle les engloutirent. Élise jeta un coup d'œil autour d'elle, repérant rapidement les caméras de sécurité et les gardes en uniforme. Elle se tourna vers Sophie.
**Élise :** "Tu prends l'ascenseur de service. Je m'occupe de détourner l'attention ici."
Sophie acquiesça et se dirigea discrètement vers l'ascenseur. Pendant ce temps, Élise se mêla aux invités, engageant des conversations légères et séduisantes pour détourner l'attention des gardes.
Dans les coulisses, Sophie rejoignit le chef de la sécurité, Monsieur Leblanc, qui avait déjà désactivé les alarmes de l'ascenseur. Avec un clin d'œil complice, il laissa Sophie entrer dans l'ascenseur, qui descendit en douceur vers la salle des coffres.
**Monsieur Leblanc :** "Bonne chance, Sophie. Faites vite."
**Sophie :** "Merci, Leblanc. On se revoit à la sortie."
#### Antoine remarque des mouvements suspects et se prépare à intervenir.
Pendant ce temps, Antoine, habillé en costume sombre, observait attentivement les invités depuis une table située près de l'entrée. Sa formation d'observateur méticuleux lui permettait de repérer le moindre comportement suspect. Ce soir-là, quelque chose semblait différent. Les mouvements gracieux et assurés d'Élise attirèrent son attention.
**Antoine :** (pensant) "Qu'est-ce qu'elle mijote, cette fois-ci ?"
Il se leva discrètement, se dirigeant vers un point de vue où il pouvait surveiller Élise sans être vu. Son intuition lui disait que quelque chose se préparait. Il activa discrètement son oreillette pour communiquer avec son équipe.
**Antoine :** "Gardez un œil sur Élise. Elle prépare quelque chose."
Marc, toujours à l'affût, répondit rapidement.
**Marc :** "Reçu, Antoine. On la surveille."
Antoine continua de suivre Élise du regard, notant chaque mouvement, chaque interaction. Son instinct ne le trompait jamais, et il savait que cette nuit ne serait pas comme les autres.
#### La tension monte dans la salle des coffres.
Dans la salle des coffres, Sophie était en pleine action. Elle sortit un appareil électronique de son sac et commença à désactiver les capteurs de mouvement. Chaque seconde comptait, et elle ne pouvait se permettre aucune erreur.
**Sophie :** (murmurant) "Allez, fonctionne..."
Le dernier capteur désactivé, elle ouvrit la porte des coffres et entra, ses yeux brillant d'excitation à la vue des piles de billets et des bijoux étincelants. Elle commença à remplir ses sacs, ses gestes rapides et précis.
Pendant ce temps, Élise, toujours dans la salle principale, sentit un frisson parcourir son échine. Son regard croisa celui d'Antoine, et elle sut instantanément qu'il avait deviné leurs intentions.
**Élise :** (pensant) "Il est temps."
Elle se dirigea vers l'ascenseur, feignant l'indifférence. Antoine, remarquant son mouvement, se leva rapidement et la suivit à distance. La tension dans l'air était palpable, chaque pas rapprochant un peu plus la confrontation inévitable.
En bas, dans la salle des coffres, Sophie entendit l'ascenseur se mettre en marche. Elle savait que c'était le signal. Elle vérifia une dernière fois les sacs remplis de butin, puis se prépara à rejoindre Élise.
Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, Élise entra et pressa le bouton pour descendre. Son cœur battait à tout rompre, mais elle gardait un masque de calme et de détermination. Antoine, à quelques mètres de là, accéléra le pas.
**Antoine :** "Stop ! Élise !"
Mais les portes se refermèrent juste à temps, et l'ascenseur descendit. Antoine jura entre ses dents, sachant qu'il devait agir rapidement.
Dans la salle des coffres, Sophie et Élise se retrouvèrent.
**Élise :** "Antoine est sur nos traces. Nous devons faire vite."
**Sophie :** "J'ai presque fini. Prenons ce que nous pouvons et sortons d'ici."
Elles remplirent les derniers sacs, puis se dirigèrent vers la sortie de secours. À ce moment précis, Antoine atteignit le sous-sol et sortit de l'ascenseur. Il se dirigea vers la salle des coffres, son arme prête.
**Antoine :** "Arrêtez !"
Élise et Sophie se figèrent, leurs regards se tournant vers Antoine. La tension était à son comble, chaque camp sachant que le moindre faux pas pourrait être fatal.
**Élise :** "Antoine, tu es trop tard."
Antoine pointa son arme vers elles, son regard dur et déterminé.
**Antoine :** "Lâchez les sacs et levez les mains."
Sophie fit un pas en avant, ses yeux brillants de défi.
**Sophie :** "Nous ne voulons pas de violence, mais nous ne pouvons pas non plus nous laisser capturer."
Antoine serra la mâchoire, sentant l'urgence de la situation.
**Antoine :** "Vous n'avez pas le choix. La police est en route."
Élise échangea un regard avec Sophie, puis fit un geste rapide. Elle lança un des sacs vers Antoine, le distrayant suffisamment pour qu'elles puissent se précipiter vers la sortie.
**Antoine :** "Non !"
Il tira un coup de feu, mais elles étaient déjà hors de portée. Elles couraient à travers les couloirs, leur cœur battant à tout rompre. Dehors, leur chauffeur les attendait, moteur tournant.
**Chauffeur :** "Vite, montez !"
Élise et Sophie sautèrent dans la voiture, haletantes.
**Chauffeur :** "Accrochez-vous."
La voiture démarra en trombe, laissant Antoine derrière, furieux et frustré. Il sortit à temps pour voir la voiture s'éloigner dans la nuit.
**Antoine :** (dans son oreillette) "Elles se sont échappées. On les retrouvera."
Dans la voiture, Élise et Sophie reprenaient leur souffle, un sourire triomphant sur leurs visages.
**Sophie :** "C'était moins une."
Élise hocha la tête, regardant la ville défiler par la fenêtre.
**Élise :** "Mais nous l'avons fait. Encore une fois."
La nuit était loin d'être terminée. Antoine savait que cette bataille était loin d'être terminée. Élise et Sophie avaient réussi à s'échapper, mais la traque continuait. Chaque camp se préparait pour la prochaine confrontation, conscient que le jeu n'était pas encore terminé.
La nuit était calme, mais l'air était chargé d'une tension palpable. Le jeu dangereux dans lequel ils étaient tous engagés continuait de se dérouler, chaque mouvement les rapprochant inexorablement de l'inévitable confrontation.
Élise et Sophie, malgré la fatigue et la tension, se sentaient invincibles. Elles avaient réussi un coup de maître, mais elles savaient que la route serait longue et semée d'embûches. Antoine, de son côté, était plus déterminé que jamais à les arrêter. La tension montait, et l'excitation de la chasse continuait de brûler dans leurs veines.
La prochaine confrontation serait décisive, et chacun savait que la moindre erreur pourrait être fatale. Mais pour l'instant, Élise et Sophie savouraient leur victoire, conscientes que chaque jour qui passait les rapprochait un peu plus de leur objectif ultime.
Antoine, quant à lui, rentrait à son bureau, son esprit déjà occupé par les préparatifs de la prochaine étape. Il savait qu'il ne pouvait pas se permettre de les sous-estimer. Elles étaient redoutables, mais il était déterminé à les arrêter, coûte que coûte.
### Chapitre 5 : La Salle des Coffres
#### Élise et Sophie accèdent à la salle des coffres et commencent à voler l'argent.
La porte de la salle des coffres se referma doucement derrière Élise et Sophie. Elles étaient enfin à l'intérieur, leur objectif en vue. L'atmosphère était chargée de tension et d'adrénaline. Les coffres remplis de billets et de bijoux scintillaient sous l'éclairage fluorescent, promettant une fortune pour celles qui oseraient la saisir.
**Élise :** (murmurant) "Sophie, tu prends les bijoux. Je m'occupe des billets."
Sophie acquiesça et se dirigea vers les vitrines où les bijoux étaient exposés. Élise ouvrit un grand sac noir et commença à y enfourner les liasses de billets. Chaque geste était précis et rapide. Elles avaient répété ce moment des dizaines de fois et savaient que chaque seconde comptait.
**Sophie :** "Ces bijoux valent une petite fortune. On pourra revendre ça facilement."
**Élise :** "Concentre-toi. On n'a pas beaucoup de temps."
Les deux femmes travaillaient en silence, leurs mouvements fluides et synchronisés. Elles avaient perfectionné leur technique au fil des ans, chacune sachant exactement ce qu'elle devait faire. Le bruit des billets et des bijoux remplissant les sacs résonnait doucement dans la salle, mêlé aux battements rapides de leurs cœurs.
#### Antoine intervient, une confrontation tendue s'ensuit.
Dans les étages supérieurs, Antoine se frayait un chemin à travers la foule du casino. Son regard était fixé sur l'ascenseur de service. Son instinct ne le trompait jamais, et il savait qu'Élise et Sophie étaient déjà en bas, en train de mettre leur plan à exécution.
**Antoine :** (dans son oreillette) "Ils sont en bas. Suivez-moi et préparez-vous à intervenir."
L'ascenseur arriva enfin, et Antoine s'y engouffra, son cœur battant à tout rompre. Il savait que cette confrontation serait décisive. Les portes se refermèrent, et l'ascenseur descendit lentement vers la salle des coffres. Chaque seconde lui paraissait une éternité.
Lorsque les portes s'ouvrirent, Antoine sortit prudemment, son arme à la main. Il avançait en silence, ses pas résonnant faiblement dans le couloir. Il atteignit la porte de la salle des coffres et, prenant une profonde inspiration, l'ouvrit d'un coup sec.
**Antoine :** "Arrêtez immédiatement !"
Élise et Sophie se figèrent, leurs regards se tournant vers Antoine. La tension dans l'air était palpable. Antoine pointait son arme vers elles, son expression déterminée.
**Antoine :** "Lâchez les sacs et levez les mains."
Élise et Sophie échangèrent un regard rapide. Elles savaient que la situation était critique, mais elles n'étaient pas prêtes à abandonner si facilement.
**Élise :** "Antoine, tu es trop tard. Nous sommes déjà en train de partir."
#### Élise, masquée, échange des regards intenses avec Antoine avant de s'échapper.
Antoine serra la mâchoire, son regard se durcissant. Il avança de quelques pas, réduisant la distance entre eux.
**Antoine :** "Vous ne pouvez pas vous en sortir cette fois. La police est en route."
Sophie fit un pas en avant, son expression défiant.
**Sophie :** "Nous ne voulons pas de violence, mais nous ne pouvons pas non plus nous laisser capturer."
Élise, qui portait un masque pour dissimuler son identité, avança lentement. Ses yeux étaient fixés sur Antoine, un mélange de défi et de quelque chose de plus profond dans son regard.
**Élise :** "Antoine, pense à ce que tu fais. Nous n'avons pas besoin de finir ainsi."
Antoine sentit son cœur se serrer. Il avait toujours ressenti quelque chose de particulier pour Élise, même s'il savait qu'elle était de l'autre côté de la loi.
**Antoine :** "Tu n'as pas à continuer sur cette voie, Élise. Il est encore temps de faire demi-tour."
Élise hocha lentement la tête, mais son regard montrait qu'elle n'était pas prête à abandonner.
**Élise :** "Je suis désolée, Antoine. Mais nous avons nos propres raisons."
Elle fit un signe à Sophie, et en un instant, Sophie lança une bombe fumigène sur le sol. La salle se remplit rapidement de fumée épaisse, obscurcissant la vue d'Antoine.
**Antoine :** "Non !"
Il toussa, essayant de percer le nuage de fumée, mais c'était trop tard. Élise et Sophie profitèrent de la confusion pour s'échapper par une porte de secours qu'elles avaient préalablement déverrouillée.
Antoine, les yeux larmoyants à cause de la fumée, se précipita vers la porte, mais les deux femmes étaient déjà hors de vue. Il sortit en trombe, cherchant des traces de leur fuite.
Dehors, Élise et Sophie couraient à travers les couloirs sombres du sous-sol, leur cœur battant à tout rompre. Elles atteignirent enfin la sortie où leur chauffeur les attendait.
**Chauffeur :** "Vite, montez !"
Elles sautèrent dans la voiture, haletantes. Le moteur rugit et la voiture s'élança dans la nuit, laissant derrière elle le casino et Antoine.
**Élise :** "C'était trop juste. Il nous a presque eues."
**Sophie :** "Mais nous avons réussi. Une fois de plus."
Leur chauffeur les conduisit en sécurité vers leur cachette, tandis qu'Antoine, furieux et frustré, rentrait bredouille. La confrontation avait été intense, mais la chasse était loin d'être terminée.
Élise et Sophie, malgré la fatigue et la tension, savaient qu'elles avaient remporté une victoire. Mais elles savaient aussi que chaque jour qui passait les rapprochait d'une nouvelle confrontation avec Antoine. La tension continuait de monter, et l'excitation de la chasse brûlait toujours dans leurs veines.
Antoine, quant à lui, rentra à son bureau, déjà en train de préparer la prochaine étape. Il ne pouvait pas se permettre de les sous-estimer. Elles étaient redoutables, mais il était déterminé à les arrêter, coûte que coûte.
La nuit était calme, mais l'air était chargé d'une tension palpable. Le jeu dangereux dans lequel ils étaient tous engagés continuait de se dérouler, chaque mouvement les rapprochant inexorablement de l'inévitable confrontation.
#### Élise et Sophie se réfugient dans leur planque, débattant des événements.
La voiture noire roulait à toute allure à travers les rues sombres de la ville, s'éloignant du casino. Élise et Sophie, assises à l'arrière, reprenaient lentement leur souffle. Leur chauffeur, Pierre, naviguait avec assurance dans le labyrinthe des ruelles.
**Pierre :** "On sera à la planque dans cinq minutes. Vous allez bien ?"
**Sophie :** "On a eu chaud, mais ça va."
Élise acquiesça, son regard fixé sur la route devant elle. Ses pensées étaient embrouillées, mélangeant l'excitation du braquage réussi et l'inquiétude concernant Antoine.
**Élise :** "Oui, tout va bien. Merci, Pierre."
Ils arrivèrent bientôt devant un vieil entrepôt désaffecté, leur planque depuis des mois. Pierre coupa le moteur et se tourna vers elles.
**Pierre :** "Je vais faire le tour pour m'assurer que tout est en ordre."
Élise et Sophie descendirent de la voiture, emportant avec elles les sacs de butin. L'entrepôt semblait calme, isolé dans l'obscurité de la nuit. Elles entrèrent rapidement, refermant la porte derrière elles.
À l'intérieur, elles se dirigèrent vers une pièce à l'arrière, aménagée en salle de réunion. Des plans, des cartes et des ordinateurs étaient disposés sur une grande table au centre de la pièce. Elles déposèrent les sacs sur la table et s'assirent, prenant enfin le temps de respirer.
**Sophie :** "C'était serré. Antoine nous a presque coincées."
Élise hocha la tête, ses pensées revenant sans cesse à cette confrontation tendue dans la salle des coffres.
**Élise :** "Je sais. Il est plus déterminé que jamais. Mais nous avons réussi, et c'est ce qui compte."
Sophie ouvrit l'un des sacs et en sortit une liasse de billets, un sourire satisfait sur les lèvres.
**Sophie :** "Regarde ça. C'est notre plus gros coup jusqu'à présent."
**Élise :** "Oui, mais nous devons être prudentes. Antoine ne nous lâchera pas."
#### Antoine est frustré par l'évasion d'Élise mais plus déterminé que jamais.
Pendant ce temps, Antoine était retourné à son bureau, la frustration visible sur son visage. Il se passa une main sur le visage, essayant de se calmer. La nuit avait été longue et intense, et malgré tous ses efforts, Élise et Sophie avaient encore réussi à lui échapper.
**Antoine :** (dans son oreillette) "Marc, où en est l'équipe de surveillance ?"
**Marc :** "Nous avons des unités en patrouille, mais aucune trace des fugitives pour le moment."
Antoine serra les poings. Il n'était pas homme à abandonner facilement, et cette évasion ne faisait que renforcer sa détermination.
**Antoine :** "Continuez les recherches. Elles doivent bien se cacher quelque part."
Il se laissa tomber dans son fauteuil, réfléchissant à tout ce qui s'était passé. Il avait été si proche de les capturer, de mettre fin à leurs activités illégales. Mais quelque chose en lui le troublait, une pensée qu'il n'arrivait pas à chasser.
Il revit mentalement la scène dans la salle des coffres, les yeux d'Élise fixés sur lui, cette lueur de défi mais aussi de quelque chose de plus profond. Il savait qu'il ne devait pas laisser ses émotions interférer avec son travail, mais c'était plus facile à dire qu'à faire.
#### Élise commence à ressentir une attirance troublante pour Antoine.
À la planque, Élise et Sophie s'étaient installées confortablement, discutant des événements de la soirée. Mais tandis que Sophie parlait de leurs plans futurs, Élise se trouvait de plus en plus distraite par ses pensées.
**Sophie :** "Élise, tu m'écoutes ?"
Élise sursauta légèrement et hocha la tête.
**Élise :** "Désolée, j'étais dans mes pensées. Qu'est-ce que tu disais ?"
**Sophie :** "Je disais qu'on doit réfléchir à notre prochain coup. Mais tu sembles ailleurs. Quelque chose ne va pas ?"
Élise hésita un moment, puis soupira.
**Élise :** "C'est Antoine. Il ne va pas abandonner. Et... je ne sais pas, il y a quelque chose chez lui..."
Sophie fronça les sourcils, perplexe.
**Sophie :** "Quelque chose chez lui ? Qu'est-ce que tu veux dire ?"
**Élise :** "Quand nous nous sommes regardés dans la salle des coffres, j'ai senti... une connexion, ou quelque chose du genre. C'était étrange."
Sophie éclata de rire.
**Sophie :** "Tu es en train de me dire que tu ressens quelque chose pour le flic qui essaie de nous arrêter ?"
Élise rougit légèrement et haussa les épaules.
**Élise :** "Je sais, c'est ridicule. Mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser."
Sophie secoua la tête, amusée.
**Sophie :** "Élise, tu es incorrigible. Concentre-toi sur le butin et notre sécurité. Antoine n'est qu'un obstacle de plus sur notre chemin."
Élise acquiesça, mais au fond d'elle, elle savait que ce n'était pas aussi simple. Elle ne pouvait pas ignorer cette attirance troublante, cette connexion inexplicable qu'elle ressentait envers Antoine.
La nuit avançait, et tandis que Sophie s'endormait sur le canapé, Élise restait éveillée, perdue dans ses pensées. Elle se leva et sortit sur le toit de l'entrepôt, contemplant la ville endormie.
**Élise :** (pensant) "Qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi est-ce que je pense autant à lui ?"
Le vent frais de la nuit caressait son visage, mais même cela ne parvenait pas à apaiser ses tourments intérieurs. Elle savait que cette attirance pour Antoine pouvait compliquer les choses, mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce que cela signifiait vraiment.
Elle resta là un moment, laissant ses pensées vagabonder. Finalement, elle décida de retourner à l'intérieur. Elle devait rester concentrée, ne pas laisser ses émotions prendre le dessus. Mais une petite voix au fond d'elle continuait de murmurer, semant le doute et la confusion.
La nuit se termina doucement, mais l'atmosphère restait chargée de tension et de mystère. Élise et Sophie avaient réussi leur coup, mais le prix à payer semblait de plus en plus élevé. Antoine, de son côté, ne comptait pas abandonner. Sa détermination à capturer Élise n'avait jamais été aussi forte.
Chacun de leur côté, ils savaient que la prochaine rencontre serait décisive. Les émotions mêlées de défi, d'attirance et de danger continuaient de brûler dans leurs veines, les poussant inexorablement vers une confrontation inévitable.
Élise savait qu'elle devait rester prudente, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser à Antoine, à cette connexion étrange et troublante qu'ils partageaient. Le jeu dangereux dans lequel ils étaient tous engagés continuait de se dérouler, chaque mouvement les rapprochant un peu plus de l'inévitable confrontation.
La ville était calme, mais l'air était chargé de tension. Le destin de chacun était en jeu, et ils savaient tous deux que la moindre erreur pourrait être fatale. Mais pour l'instant, Élise et Sophie savouraient leur victoire, conscientes que chaque jour qui passait les rapprochait un peu plus de leur objectif ultime. Antoine, quant à lui, rentrait à son bureau, son esprit déjà occupé par les préparatifs de la prochaine étape. La chasse continuait, et l'excitation de la traque brûlait toujours dans leurs veines.