La Veille de l'Audace
#### Élise et Sophie finalisent les préparatifs pour le braquage.
Dans leur loft, Élise et Sophie travaillaient frénétiquement, leur concentration intense malgré l'adrénaline qui les animait. La pièce était encombrée de plans détaillés, de croquis et de matériel technique. Chaque détail était scruté, chaque mouvement étudié et répété.
**Élise :** "Sophie, tu es sûre que le timing de la mise à jour du système de sécurité est correct ?"
**Sophie :** "Absolument. Leblanc a confirmé que la mise à jour se fera à 2 heures du matin. Nous avons une fenêtre de dix minutes pour désactiver les capteurs."
Élise acquiesça, réfléchissant aux étapes suivantes.
**Élise :** "Bien. Et les caméras ?"
Sophie ajusta ses lunettes, examinant un écran d'ordinateur rempli de lignes de code.
**Sophie :** "J'ai réussi à infiltrer leur réseau. Une fois que nous serons à l'intérieur, je pourrai les mettre en boucle pour qu'elles affichent des images préenregistrées."
Élise se pencha sur le plan du casino, marquant des points stratégiques avec un feutre rouge.
**Élise :** "Nous devons être rapides et précis. Pas de place pour l'erreur."
Elle releva les yeux, croisant le regard de Sophie.
**Élise :** "Nous pouvons le faire. Nous l'avons déjà fait."
Sophie sourit, sa confiance renouvelée.
**Sophie :** "Exactement. Nous sommes les meilleures dans ce domaine."
#### Antoine a un pressentiment et décide de surveiller le casino.
Pendant ce temps, Antoine Lambert était assis dans son bureau, des dossiers étalés devant lui. Son esprit était agité, parcouru par un pressentiment qu'il ne pouvait ignorer. Quelque chose dans son instinct lui disait qu'Élise et Sophie allaient frapper bientôt.
**Antoine :** (parlant à lui-même) "Elles sont trop intelligentes pour ne pas tenter quelque chose. Elles doivent avoir un plan."
Il se leva brusquement et appela son équipe.
**Antoine :** "Écoutez, je veux une surveillance accrue autour du Casino Royale. Nous devons être prêts à intervenir à tout moment."
Marc, son adjoint, leva un sourcil interrogateur.
**Marc :** "Tu penses qu'elles vont frapper ce soir ?"
Antoine hocha la tête, ses yeux brillants d'une détermination froide.
**Antoine :** "C'est une intuition. Et je préfère être prêt plutôt que de regretter."
L'équipe se mit en branle, chacun sachant que le moment de vérité approchait. Antoine ne pouvait pas se permettre d'échouer. Pas cette fois.
#### La soirée du braquage approche, l'excitation monte.
La nuit tombait sur la ville, et le Casino Royale brillait de mille feux, attirant une foule élégante et festive. À l'intérieur, l'atmosphère était électrique, les rires et les discussions animées se mêlant au bruit des jetons et des machines à sous.
Élise et Sophie se tenaient prêtes, vêtues de tenues élégantes qui leur permettaient de se fondre dans la masse. Leurs visages étaient calmes, mais une excitation palpable émanait d'elles.
**Élise :** "Tu es prête ?"
**Sophie :** "Toujours."
Elles entrèrent dans le casino, leurs pas synchronisés, leurs regards balayants la salle. Chaque détail avait été étudié, chaque mouvement répété. Elles savaient exactement où elles devaient aller et ce qu'elles devaient faire.
Pendant ce temps, Antoine, dissimulé parmi les invités, surveillait la salle avec une vigilance accrue. Il était habillé de manière à se fondre dans la foule, mais ses yeux scrutaient chaque visage, chaque geste suspect.
**Antoine :** (dans son oreillette) "Gardez les yeux ouverts. Elles sont ici, quelque part."
Marc répondit, sa voix calme et professionnelle.
**Marc :** "Reçu. Nous avons des agents postés à toutes les sorties."
Antoine se déplaça lentement, son regard balayant la salle. Il savait que la moindre erreur pourrait être fatale, et il ne pouvait se permettre de laisser passer cette chance.
De l'autre côté de la salle, Élise et Sophie se dirigèrent discrètement vers l'ascenseur qui menait aux coffres. Sophie sortit un petit appareil de son sac à main et le connecta au panneau de commande.
**Sophie :** "C'est bon. J'ai neutralisé les alarmes de l'ascenseur."
Élise hocha la tête, un sourire de satisfaction sur les lèvres.
**Élise :** "Parfait. Allons-y."
Elles entrèrent dans l'ascenseur et descendirent en silence. Leurs cœurs battaient à l'unisson, une mélodie d'anticipation et de détermination.
Pendant ce temps, Antoine ressentit un frisson parcourir son échine. Il se dirigea vers l'ascenseur, pressentant que quelque chose se tramait.
**Antoine :** (dans son oreillette) "Je vais descendre vérifier les coffres. Restez en alerte."
Il s'approcha de l'ascenseur, mais celui-ci était déjà en mouvement. Il serra les dents, sachant qu'il devait agir rapidement.
En bas, Élise et Sophie sortirent de l'ascenseur et se dirigèrent vers la salle des coffres. Sophie sortit un autre appareil et commença à désactiver les capteurs de mouvement.
**Sophie :** "Encore quelques secondes... Voilà, c'est fait."
Élise poussa la porte des coffres, un sentiment de triomphe grandissant en elle. Elles entrèrent et commencèrent à remplir leurs sacs de billets et de bijoux. Le temps était compté, mais elles travaillaient avec une précision presque mécanique.
Antoine atteignit finalement le sous-sol et sortit de l'ascenseur. Il avançait prudemment, son arme prête. Il savait qu'elles étaient proches.
**Antoine :** (chuchotant) "Je suis dans le sous-sol. Préparez-vous à intervenir."
Dans la salle des coffres, Élise et Sophie finissaient de remplir leurs sacs. Sophie jeta un coup d'œil à l'horloge.
**Sophie :** "Il nous reste trente secondes."
Élise hocha la tête, son esprit concentré sur l'objectif.
**Élise :** "Sortons d'ici."
Elles se dirigèrent vers la sortie, mais au moment où elles ouvraient la porte, elles tombèrent nez à nez avec Antoine.
**Antoine :** "Arrêtez-vous !"
Élise et Sophie se figèrent, leurs regards se croisant brièvement. Élise sentit son cœur battre à tout rompre, mais elle savait qu'elle devait garder son sang-froid.
**Élise :** "Antoine Lambert. Toujours aussi perspicace."
Antoine pointa son arme sur elles, son regard dur et déterminé.
**Antoine :** "Lâchez les sacs et levez les mains."
Sophie fit un geste discret vers Élise, mais cette dernière l'arrêta d'un regard. Elles savaient qu'elles devaient jouer cette situation avec intelligence.
**Élise :** "Nous ne voulons pas de violence, Antoine. Mais nous ne pouvons pas non plus nous permettre de nous faire arrêter."
Antoine serra la mâchoire, sentant la tension monter. Il ne pouvait pas les laisser s'échapper, mais il savait aussi que la situation pouvait rapidement dégénérer.
**Antoine :** "Vous n'avez pas le choix. La police est en route."
Élise fit un pas en avant, ses yeux fixant ceux d'Antoine avec intensité.
**Élise :** "Tu sais que ce n'est pas si simple."
Antoine sentit un frisson parcourir son échine. Il y avait quelque chose dans le regard d'Élise qui le troublait profondément. Mais il ne pouvait pas se permettre de faiblir.
**Antoine :** "Ne me forcez pas à vous tirer dessus."
Élise esquissa un sourire, un mélange de défi et de résignation.
**Élise :** "Nous n'avons pas besoin d'en arriver là, Antoine."
D'un mouvement rapide, elle lança un des sacs vers lui. Antoine eut un instant de distraction, suffisant pour qu'Élise et Sophie se précipitent vers la sortie. Antoine tira un coup de feu, mais elles étaient déjà hors de portée.
**Antoine :** "Non !"
Il les poursuivit à travers les couloirs, mais elles avaient une avance précieuse. Elles couraient vers la sortie de secours, leur cœur battant à tout rompre. Dehors, leur chauffeur les attendait, moteur tournant.
**Chauffeur :** "Vite, montez !"
Élise et Sophie sautèrent dans la voiture, haletantes.
**Chauffeur :** "Accrochez-vous."
La voiture démarra en trombe, laissant Antoine derrière, furieux et frustré. Il sortit à temps pour voir la voiture s'éloigner dans la nuit.
**Antoine :** (dans son oreillette) "Elles se sont échappées. On les retrouvera."
Dans la voiture, Él
ise et Sophie reprenaient leur souffle, un sourire triomphant sur leurs visages.
**Sophie :** "C'était moins une."
Élise hocha la tête, regardant la ville défiler par la fenêtre.
**Élise :** "Mais nous l'avons fait. Encore une fois."
La nuit était loin d'être terminée. Antoine savait que cette bataille était loin d'être terminée. Élise et Sophie avaient réussi à s'échapper, mais la traque continuait. Chaque camp se préparait pour la prochaine confrontation, conscient que le jeu n'était pas encore terminé.
Élise et Sophie, malgré la fatigue et la tension, se sentaient invincibles. Elles avaient réussi un coup de maître, mais elles savaient que la route serait longue et semée d'embûches. Antoine, de son côté, était plus déterminé que jamais à les arrêter. La tension montait, et l'excitation de la chasse continuait de brûler dans leurs veines.
La prochaine confrontation serait décisive, et chacun savait que la moindre erreur pourrait être fatale. Mais pour l'instant, Élise et Sophie savouraient leur victoire, conscientes que chaque jour qui passait les rapprochait un peu plus de leur objectif ultime.
Antoine, quant à lui, rentrait à son bureau, son esprit déjà occupé par les préparatifs de la prochaine étape. Il savait qu'il ne pouvait pas se permettre de les sous-estimer. Elles étaient redoutables, mais il était déterminé à les arrêter, coûte que coûte.
La nuit était calme, mais l'air était chargé d'une tension palpable. Le jeu dangereux dans lequel ils étaient tous engagés continuait de se dérouler, chaque mouvement les rapprochant inexorablement de l'inévitable confrontation.