Chapitre 07
C’est pour vous dire que je vais arrêter de mettre la date à chaque fois, je me perds tout le temps !
J’allais faire un chapitre long mais je n’ai pas le temps ni l’accès à l’ordi (chapitre écrit à la bcdi) du coup j’ai coupé en deux. Je mettais trop de temps à mettre une suite.
Enfin bref bonne lecture !
Le lendemain
POINT DE VUE DE QUENTIN
« BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT ! Mec non seulement je te bats à Call Of, mais à Fifa ? Ahahahahah ! Non mais sérieux qu’est-ce qui t’arrive ? D’habitude tu gagnes à Fifa !
« Bah c’est par rapport à Sophie ! » répondis-je avec un ton le plus désinvolte possible, surtout en prononçant son prénom.
« Tu m’as déjà expliqué, mais je n’ai pas bien compris après votre 2ème baiser elle a réagi comment ? »
« Elle était toute rouge, je sentai même mes joues en feu aussi, mon cœur battait la chamade, je tremblai, je ne sentai plus mes membres, des papillons ne cessaient de voler dans mon ventre-«
« Va droit au but mec, je n’en veux pas de tes tirades cucul la praline ! » Julien mis pause au jeu et fourra 5 pringles dans sa bouche, en mettant des miettes partout sur mon lit. Tranquille mec, tranquille !
« Elle m’a sourit, tu vois le sourire timide qu’elle fait tout le temps ? »
« Oui oui ! Sourire timide, yeux plissés… et puis quoi encore ? Dents jaunes et haleine épouvantable ? » s’impatienta Julien en fourrant des pringles en plus dans sa bouche. Il mange comme un porc Julien, il avait des miettes partout, même vers l’oreille !
« Ah en fait elle n’a pas souri, elle était toute rouge comme je l’ai dis. Je lui ai dis que je la laisserai pas tomber, comme Jordan l’a fait. Elle a bafouillé qu’elle devait s’en aller et elle est partie en me laissant seul comme un con. »
« Elle s’est cassée ? J’enlève la pause du jeu, prépare-toi à te faire massacrer ! Oui elle est partie… ? »
« Ouais. » j’ai attrapé ma manette et j’ai commencé à jouer moi aussi. « J’ai essayé de la rattraper mais elle était déjà rentrée, je n’allais pas débarquer chez elle comme ça, de peur que ses parents soit revenus de leur reportage ! » en gardant les yeux sur l’écran, je mis ma main dans le paquet de pringles… Il était vide.
« Putain mec tu aurais pu m’en laisser ! » Julien se mit à rire.
« Bien fait pour toi. BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT ! »
« Je te hais ! Attend on se refait une partie, je vais te démolir ! »
« D’accord même si c’est toi que va te faire massacrer ! » répliqua Julien.
Et c’était parti pour plusieurs longs matchs de foot. J’avais complètement oublié à propos de Sophie. Pendant les matchs, mon portable sonnait plusieurs fois. La flemme de repondre, pourtant j’aurai du…
Après plusieurs matchs d’affilée, où j’ai gagné plusieurs fois bien entendu. Julien est rentré après. Même si je n’avais pas envie je me suis installé sur mon bureau et j’ai commencé mes devoirs. Ma mère est entrée dans ma chambre, elle sentait la lavande et un sourire était scotché sur son visage.
« Ça va Quentin ? »
« Oui maman. »
« C’est bien, tu fais tes devoirs. Bon moi je dois y aller je suis de garde cette nuit. »
« Mais maman il n’est que 17 heures… » ai-je répondu, en regardant ma montre.
« Je vais chez une collègue, après on ira ensemble à l’hôpital, elle est de garde aussi ce soir. Je vais me préparer et y aller, bisous et à demain mon Quentin chéri. Ah oui ton dîner est dans le micro-onde. « ma mère passa une main dans mes cheveux et sortit de la chambre. Je l’entendais chantonner dans le couloir. J’ai toujours respecté ma mère, car chaque jour elle se bat pour nous deux. Elle m’a élevé seule, je n’ai jamais connu mon père, ma mère m’a dit qu’il est mort quand j’avais cinq ans. Après elle a sombré dans l’alcool. Heureusement elle va mieux aujourd’hui. Je la trouve très courageuse ma mère, c’est mon modèle.
Un peu plus tard, mes devoirs terminés, j’ai pris mon portable. Putain pleins d’appels manqués et plusieurs messages, ils provenaient presque tous de Sophie.
« Sophie GueuledeBrois, 15h30
Hey ! Bref j’ai bien réfléchit à propos de nous deux. J’aimerais qu’on en parle. 17 heures au parc ? »
« Sophie GueuledeBrois, 16h
Tu ne réponds pas ? Je prends cela pour un oui ou pour un non ? Viens stp, 17 heures au parc… »
« Sophie GueuledeBrois, 16h30
Alors… ? »
« Sophie GueuledeBrois, 17h30
Je t’attends… »
« Sophie GueuledeBrois, 18h
Je t’ai attendu pendant une heure comme une conne, merci beaucoup !
Je regardai ma montre… Elle affichait 19h. Elle doit être vraiment énervée contre moi ! Je me préparai rapidement et je suis allé sonner à sa porte. Ma meilleure amie ouvrit la porte.
« Quoi ?! » sa voix était brusque, elle doit être vraiment fâchée contre moi.
« Je viens juste de voir tes messages et tes appels. »débutai-je en agitant d’un air désesperé mon BlackBerry. « Je suis désolé… Tu me pardonne ? » ai-je continué en imitant un chiot mignon et triste. J’étais triste mais pas mignon.
Sophie se mit à rire en agitant sa tête de droite à gauche. Elle était tellement belle quand elle sourit, même lorsqu’elle ne fait rien du tout. Elle ouvrit la porte pour me laisser entrer. Sa maison était confortable et sentait bon. Sophie se dirigea vers la cuisine. Ma meilleure amie ouvrit le frigo, je plaçai mes mains autour de sa taille et en la serrant contre moi je lui fit quelques bisous dans le cou. C’est bizarre, même quand je n’étais pas amoureux d’elle j’avais toujours été tactile avec elle. Sophie se détacha de moi, ferma le frigo et se retourna, pour me faire face.
« Écoute, Quentin je dois te parler… »
« Ma mère est de garde ce soir. » informai-je, en jouant avec ses mains douces.
« Reste dormir alors ! On regarda des films, on fera des canulars et tout ! Va choisir des films, je vais faire des popcorns et commander des pizzas. »
« D’accord maman. » ai-je répondu en faisant une voix de bébé. Sophie m’a tiré la langue avant de s’attaquer aux popcorns. Je lui ai tapé les fesses, elle déteste ça du coup elle s’est mise à frotter ma tête avec son poing, en me donnant des coups. Elle pensait que j’avais mal ! Je lui ai fais pleins de chatouillis au niveau du ventre, son point faible, tandis qu’elle se débattait tant bien que mal. Ma meilleure amie avait les larmes aux yeux à force de rire. Ayant réussi à se débattre, elle essuya ses larmes et se releva. Oui, j’avais oublié de dire qu’on était par terre. Elle alluma le micro-ondes et mit le paquet de popcorns à l’intérieur.
Je me suis dirigé vers son salon, et accroupi je cherchai des films. Sophie avait que des films qui étaient non seulement en anglais mais la plupart se résumaient au gore et à l’hémoglobine. En bref, Sophie n’avait que des films d’horreurs. Elle se différencie beaucoup des autres filles.
« Bon comme films j’ai pris les trois premiers Paranormal Activity et le premier Saw, ça le fait ? »
« Ouaip ! » répondit-elle en entrant dans le salon avec des popcorns (au caramel, mes préférés, les siens aussi), des doritos et de la boisson qu’elle déposa sur la table blasse. J’ai mis le premier Paranormal Activity et Sophie s’est étendue sur le canapé et sa tête était sur mes cuisses. Je ne pouvais pas m’empêcher de caresser ses cheveux ondulés sentant la cerise. Je me sentais tellement bien avec elle, j’avais tout le temps envie de l’embrasser, la serrer dans mes bras, de lui dire que je l’aime. Elle avait l’air concentrée sur le film, même elle le connaissait sur le bout des doigts, mais elle le regardait attentivement, comme si quelque de nouveau qu’elle n’avait pas encore vu allait venir. Je n’arrivais pas à me concentrer sur le film, Paranormal Activity c’est mon film préféré mais avec la tête de Sophie sur mes cuisses c’était dûr croyez-moi ! Trois quarts d’heures plus tard, je ne pouvais plus résister, l’envie de l’embrasser me démangeait. Je baissai la tête, dans le but de poser mes lèvres sur les siennes… Voyant où je voulais en venir, elle s’est redressée.
« Quentin, je ne veux pas te donner de faux espoirs… Les deux baisers d’hier étaient une erreur –« sa voix était douce et calme.
« Pourtant tu ne m’as pas repoussé ! »
« Je sais, j’aurais du… !’’
« Pourquoi ?’’
« Tu es mon meilleur ami et je n’ai pas de sentiments amoureux pour toi, essaie de me comprendre !’’
« Ok d’accord c’est bon j’ai compris. Mais si je vais vers Léna ne sois pas jalouse !’’ je lui fis un clin d’œil en m’efforçant de rire, même si à l’intérieur j’avais un mal de chien.
« Pff tu es vraiment immature Quentin ! » Sophie se mit à rire en me donnant dans le bras un de ses petits coups de poing qui ne font rien du tout.
« Comme toi GueuledeBrois ! »
« Tu m’as appelée comment là ?! Trou du c*l va !’’
« Allez on l’appelle ?! »
« Qui ça ?! » demandai-je à Sophie, perdu.
« Monsieur Stevenson ! Son numéro figure dans l’annuaire ! »
« T’es folle, c’est notre prof, on ne peut pas lui faire un canular ! »
« Allez s’il te plaît, ça va être drôle ! » me supplia ma meilleure amie. « Je vais faire l’accent japonais tu me diras ce que tu en penses ! »
« Bon d’accord d’accord !’’ soupirai-je. Sophie composa avec hâte le numéro du professeur sur le fixe. Après trois sonneries, il décrocha.
POINT DE VUE DE SOPHIE
« Oui allô ? » sa voix ni trop grâve ni trop aigue, parfaite quoi, me donnait des frissons. Je ne sentai presque plus ma main qui tenait le combiné.
« Oui c’est bien Romain Stevenson à l’appareil ? » j’essayai de m’y mettre à fond avec l’accent japonais, histoire de paraître plus crédible.
« C’est bien moi. » ça y est je ne sens plus ma main, ni les autres membres de mon corps au passage.
« Konichiwa ! Je m’appelle Ming Yu et je suis une masseuse professionnelle à domicile. Seriez-vous intéressé par mes services ? »
« Bah cela dépend, vous proposez quoi comme services ?’’ me demanda monsieur Stevenson, j’avais l’impression qu’il avait envie de rire à l’autre bout du fil mais se retenait. Je le sentai dans sa voix. Quentin devait alors s’ennuyer, il s’est alors levé prendre je ne sais quoi dans la cuisine.
« Je propose le massage sans huile, le massage avec, le massage avec happy ending. C’est comme vous voulez monsieur et si jamais vous aviez des préférences, n’hésitez pas à –«
« J’en ai pas, de préférences Sophie. » répliqua mon professeur d’anglais.
‘’Sophie ? Qui est Sophie ?’’ lui demandai-je en m’efforçant de ne pas rire.
« Ta voix est juste reconnaissable entre mille ! » j’entendis son rire à l’autre bout du fil. Son était calme et posé, surtout donnait envie de rire aussi, ce que je fis à l’instant. Pour être franche j’étais contente qu’il m’aie reconnue, mais triste car on aurait bien pu rigoler !
Voilà c’est tout pour le chapitre 7, j’espère que vous l’aviez aimé ! N’hésitez pas à laisser un commentaire pour me donner votre avis, il compte beaucoup pour moi !
Bisous !
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