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Chapitre 6 :

-Alors mia cara t’es bien rentrée ?

-Ça t’a plut ce moment ?

-Je me suis dit que on pourrait s’échanger nos numéros.

Je lui réponds :

-Oui ça m’a plû merci et oui passe le tien.

-0689******. Envoie un message beauté.

-Tu veux bien arrêter avec tes surnoms ?

-Non je ne veux pas.

Il est vraiment pénible ! Je décide de le faire attendre avant d’envoyer un message. Plus il attendra mieux ça vaudra pour lui.

Juste avant de m’endormir je lui envoie un message :

-C’était pour te dire bonne nuit. #Misylda.

-Ah Mia Cara j’attendais ton sms..

-Misylda !

-Mia Cara allez à demain.

Je n’ai pas pu m’empêcher de rire. Ce gars était attachant à sa manière. Oh lala Misylda t’emballe pas ! Ça sera juste de l’amitié.

Le lendemain Espoir est me tchecker au lycée. Les gens hallucinaient.

-Joarelle je prends ta place aux côtés de Misylda en cours ça te dérange pas ?

-Moi ça me dérange ! Je veux être à côté de Joarelle.

Joarelle me regardait avec un sourire de peste.

-Oh non vas-y Misylda je la supporte assez mets toi à côté d’elle.

Elle m’a tiré la langue.

-Kehba va ! Tu vas me le payer !

-Moi aussi je t’aime et t’en fais pas tu me diras merci.

Du coup je me suis retrouvée à côté de Espoir. Joarelle elle s’est assise devant nous à côté de Mathias un français kabyle plutôt sympa et mignon. Bon après y a mal de rumeurs sur lui comme quoi il a ken beaucoup de filles du lycée principalement dans les toilettes. Après les rumeurs je n’écoute pas trop.

Mais vu les regards qu’il a sur Joarelle je suppose qu’elle ne lui déplaît pas. Il a toujours essayé de lui parler mais malheureusement pour lui Joarelle n’a jamais vraiment fait attention à lui. Et ça sera encore moins le cas maintenant qu’elle a Amir.

Espoir a passé une bonne partie du cours à me taquiner.

Il me touchait les cheveux alors que je n’aime pas ça.

-Tu sais t’es mieux au naturelle ! m’a-t-il soufflé. Je vous comprends pas avec vos voiles ça sert à rien.

-Bah si la pudeur tu connais pas ?

-Certes mais toi je te préfère au naturelle.

Quand il m’a dit ça j’ai rougit. Alors comme ça il me trouve jolie ?

-T’emballe pas mia cara y a pas qu’à toi que je le dis !

Voilà comment redescendre sur Terre.

-Pfff crois pas que ça m’atteint aussi. Je sais bien que t’es un dragueur.

-Eh oui mia cara les filles c’est pas ce qui manque ! Je peux en avoir une dès ce soir.

-Mais tu n’as pas honte de dire ça ?

-T’es jalouse ?

-Non mais sois pudique.

-Voyons Misylda joue pas ta coincée ! Tu vas pas me dire que tu n’as jamais baisé ?

-Merci Monsieur******* pour ce langage classe ! lui a dit le professeur de mathématiques.

Zut ! On l’avait pas vu trop occupé à discuter. Les regards sont posés sur nous.

-Je vous en prie continuer le sujet sur vos ébats !

-Bah non ! Parce que vu la tête que t’as-tu dois pas connaître grand-chose ! réplique Espoir avec son arrogance coutumière.

Le prof est devenu rouge. Mais rouge. Quand aux gens de la classe ils étaient pliés de rire. Personne n’a jamais manqué de respect à ce point à un professeur.

-DEHORS ! DEHORS ! JE FAIS UN RAPPORT COLLECTIF. ET VOUS AUSSI MISYLDA VOUS DÉGAGEZ ! VOUS PARLEZ AVEC ALORS VOUS DÉGAGEZ.

-JE SUIS PAS TA CHIENNE PARLE AUTREMENT.

-SI T’ES UNE CHIENNE TES PARENTS T’ONT PAS BIEN DRESSÉ.

-PARLE PAS DE MES PARENTS ZEMEL VA !

Ça criait et la porte s’est ouverte sur la principale :

-On vous entend dans tout le lycée ! Que se passe-t’il ?

Le prof raconte sa version sans préciser qu’ils nous insulté. La principale se tourne vers nous :

-Misylda et Espoir dans mon bureau immediatement !

-Madame c’est dégueulasse ! Le prof il a insulté Kam’s ! Intervient Joarelle.

-Ouais c’est vrai ça !

-Il a dit que c’était une chienne.

Ça me fait plaisir que la classe prenne ma défense mais la principale est inflexible..on doit la suivre dans son bureau. Elle nous hurle dessus et nous fait la morale.

Elle a appelé nos parents et vingt minutes plus tard je vois Siméon débarquer. Évidemment mes parents ont dû demander à Siméon de venir me chercher.

-Vous êtes monsieur ?

-Je suis le grand frère de Misylda. Je viens la chercher.

Ses yeux me jettent des éclairs. Je vais passer un sale quart d’heure.

-Ah oui oui faut la dresser. Elle parle de…

-Je sais ! Mes parents m’ont avertit. Mais évitez de parler d’éducation.

-En tout cas il y aura un rapport. Et je pense une exclusion.

Siméon et moi on est sorties. Espoir m’a fait un signe d’au revoir. J’ai répondu par un sourire. Une fois hors du lycée Siméon m’a attrapé violemment par le bras et m’a jeté à l’arrière d’une voiture conduite par Brahim. J’avais vraiment honte. Brahim me regardait avec pitié et Siméon me lançait des regards de mort. Arrivés à la cité Siméon me tire par le bras dans tous les escaliers. Une fois chez nous il me jette par terre m’enlève mon voile. Il me frappe comme il m’a jamais tapé :

-ALORS COMME CA TU PARLES AVEC DES KEUMÉS ET TU PARLES DE HECHECK HEIN ? T’AS VU CE QU’IL A BALANCÉ TON PROFESSEUR. TU VAS ALLER DROIT À BEJAÏA !

Il me mettait des coups dans les côtes et un moment il m’a mis un violent coup sur la tête. Et ça a été le trou noir.

Je me suis réveillée dans une chambre d’hôpital. J’ai vu le visage inquiet de ma mère penchée sur moi et mon père aussi :

-Ya rabbi Al Hamdullilah benthi tu t’es réveillée ! m’a dit mon père ému aux larmes. J’ai eu si peur.

J’avais un affreux mal de crâne. Je me souvenais de tout mais c’était embrumé.

-Siméon ce mehboul il va te tuer un jour ! pleure ma mère. On était tellement énervés avec ton père on l’a jeté dehors.

-Mais c’est lui qui a appelé les urgences. Tu as frôlé le traumatisme crânien et t’as dormi 24h. De hier jusqu’à maintenant.

Les médecins sont arrivés. J’ai effectué quelques examens et tout allait bien. Ils souhaitaient me garder en observation mais j’ai refusé :

-Dans ce cas mademoiselle chez vous repos complet jusqu’à samedi. N’allez pas en cours.

Ça m’arrangeait. Dans la voiture mon père et ma mère se disputaient pour savoir qui resterait avec moi :

-Non Imane va travailler je vais m’occuper de Misylda après tout c’est ma princesse

-Ca reste ma fille aussi.

Du coup ma mère va prendre des congés et une fois chez moi y a Amine et Shérazzade qui sont venus dans mes bras en pleurant. Belvida elle me regardait à peine.

-Siméon il est méchant ! C’est plus mon frère ! pleure Amine. Il tape les filles c’est pas bien.

-Tu m’as manqué Kam’s ! me dit Shérazzade en larmes.

Zénaide avait été avertie de mon retour et elle arrivait avec Samir.

Lorsqu’elle est arrivée elle m’a serré dans ses bras et elle m’a prise à part :

-Écoute Kam’s Siméon il est chez moi. Tu sais papa l’a tabassé à la ceinture et aux coups de poings quand il a vu ton état. Il l’a mis dehors et il est venu chez moi. Ca reste mon petit frère. Il s’en veut à mort je te dis pas. Y a Joarelle qui a tout expliqué en détails ce que le prof n’a pas dit et il s’en veut de pas t’avoir laissé parler.

-Ouais je sais mais regarde j’ai été sur un lit d’hôpital et j’ai fait un mini coma.

-Je sais je comprends que tu lui en veuille moi aussi je lui en veux. On lui en veut tous.

-Sinon garçon ou fille ?

-Pourquoi tu changes de sujet ?

-Je veux plus parler de ça ! Alors ?

-On saura vendredi mais t’en fais pas tu sauras !

Je demande à mes parents si je peux appeler Joarelle pour qu’elle vienne. En regardant mon téléphone je m’aperçois que j’ai pleins de messages de Espoir. Ah bah oui faudrait peut-être que je l’avertisse. Joarelle arrive dix minutes plus tard en larmes. Elle pleure dans mes bras. Wah ma Joarelle pleure ? D’habitude elle pleure jamais.

-Kam’s j’ai eu si peur !

-Je suis là t’en fais pas ! Wesh arrête de pleurer ma petite babtou j’aime pas ça.

Elle rigole à travers ses larmes.

-Ah benthi t’es là ! lui a dit mon père. Dors à la maison avec Misylda. Demain tu iras au lycée et après tu reviens.

Mon père il aime Joarelle comme sa propre fille.

Elle est allée chercher ses affaires et on s’est posées au salon avec mes parents et mes frères et sœurs. Zénaide entre dans son cinquième mois du coup elle était un peu fatiguée.

-Moi en tout cas je n’en veux plus de ce tahane de Siméon chez moi ! a annoncé mon père.

-Kamel ! Voyons il a été brute mais on peut pas renier notre fils. Et toi tu l’as bien tapé aussi.

-T’AS VU DANS QUEL ÉTAT IL AVAIT MIS MISYLDA IMANE ? T’AS VU COMME MOI ? UN JOUR IL VA FINIR PAR ME LA TUER. ALORS JE LE VEUX PLUS CHEZ MOI.

-Baba dis pas ça ! T’es en colère mais ça reste ton fils ! lui a dit Zénaide. Il regrette en sah.

-Pour l’instant j’en veux pas. Et s’il te dérange vire le.

Après ça on a changé de sujet :

-En fait Misylda et Joarelle j’ai vu que Christiane allait se marier ? demande ma mère. Ils vont pas faire un grand mariage. J’ai parlé avec Fatima. Elle est restée vague. Elle m’a juste dit c’est un tunisien qui s’appelle Faress.

Bon au moins le père de l’enfant sera présent.

-Mais la famille a eu du mal à accepter vu qu’elle est algérienne. Moi je pense qu’elle a fait des bêtises. Elle n’a même pas terminé ses études et elle est mariée. Ça fait bizarre quand même.

Ma mère elle se mêle pas de la vie des gens et elle cherche jamais à savoir du coup les ragots elle n’est pas forcément mise au courant.

-Mais on est invités ? ai-je bêtement demandé.

-Non. Ils vont pas faire la salle. Juste mariage religieux et devant le maire en petit comité. Fatima m’a dit qu’ils n’ont pas d’argent.

Pas d’argent à mettre dedans plutôt ! Le mariage de la sœur à Christiane avait été magnifique. Là ils veulent juste se débarasser d’elle c’est tout.

Joarelle me regarde on dirait qu’elle n’est pas au courant de tout. Donc je lui explique une fois qu’on est seules toutes les deux.

-La pauvre ! Sérieux ça me fait de la peine pour elle ! Elle a fait une erreur mais ses parents pensent trop aux regards des gens. Faudra qu’on la soutienne. Pour moi son erreur ne fait pas d’elle une pute.

-C’est sûre mais même ses parents ne veulent pas que je la fréquente. Ça m’a fait trop de peine pour elle. In sha Allah ses parents lui pardonnent.

Le lendemain Joarelle s’est préparée pour aller au lycée et moi je suis restée chez moi. Je parlais avec Joarelle et Espoir. Il s’excusait. Lui avait été exclu jusqu’à lundi. Il avait hâte sois disant de me revoir.

Je voulais aider ma mère mais elle m’a engueulé pour que je me repose.

-Sinon tu peux juste aller chercher Amine si tu veux.

Donc à l’heure du déjeuner je suis allée chercher Amine. Il parlait devant l’école avec ses potes :

-Je vous laisse y a ma sœur.

Il vient vers moi :

-Ouah tu sais Laura la fille de la dernière fois elle a écrit sur le tableau de la classe : Amine + Laura = ♡. J’avais trop honte ! La hachouma ! Je vais lui envoyer Shérazzade pour la taper !

-Abuse pas Amine ! Shérazzade elle se bat jamais et elle va jamais taper une petite fille de huit ans.

-Bah moi je veux la taper parce qu’elle me fout la honte ! Moi j’aime pas les morues.

-Pourquoi morue ?

-Bah les portugais ils mangent de la morue.

J’ai éclaté de rire. Sacré Amine ! Heureusement qu’il ne dit pas ça devant ma mère parce que le respect envers les femmes elle y tient beaucoup. Après c’est vrai que cette Laura StarfAllah de dire ça mais bon Amine n’a pas tort c’est une morue.

Après mangé on joue à la play et je le redépose à l’école.

Le soir Joarelle est revenue chez nous :

-Oh Kam’s !

-Quoi ?

-Bah tu sais y a des stages à l’étranger. Angleterre Italie et Espagne. Zehma pour qu’on améliore nos connaissances en langues vivantes.

-Italie ? On n’apprend pas l’italien !

-Certes mais voilà. Du coup je nous ai inscrites pour l’Espagne. Vu qu’on a des bonnes notes. Mais je t’en supplie. Ca sera en février alors ils ont dit faut que ton comportement s’améliore alors fais un effort !

-T’en fais pas Joarelle mais faut payer ?

-Ouais 150 euros le mois du stage plus l’argent de poche. Mais ça c’est pas obligatoire. Et tu sais y a Barcelone Madrid et Sévil. Voilà.

Je vous passe jusqu’à vendredi. Ma sœur était là. Oh y avait pas Siméon. Évidemment mais il me manquait. Donc elle nous a annoncé qu’elle était enceinte d’un garçon et que l’accouchement est prévu pour le mois de mars.

Quand ma sœur et Samir sont repartis j »ai pris mon portable et j’ai envoyé un message à mon frère.

-Soso. Je te pardonne. Tu me manques.

Il n’a pas tardé à répondre.

Alors vous en pensez quoi ? Au fait ça vous dit que je créeais un album avec des minis chroniques ? & là j’ai deux idées fleurissantes de chroniques mais j’attends de terminer celle-ci

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