Chapitre 8

Quelques heures après que j’ai quitté le pavillon de Sandra, je suis rentré chez moi. Méchy n’étais pas là, et heureusement. Pauvre fille, je sais que ça fait seulement 12 mois que nous sommes ensemble, mais je pensais pas que un jour j’allais la tromper. Maintenant je regrette...J’avale mon troisième verres de whisky d’un seul trait, en essayant de noyer ma culpabilité.

Normalement, j’ai un rendez-vous avec mon assistant mais je compte annuler, je ne suis pas du tout dans un bon état pour parler affaires ou pour négocier quoi que ce soit pour être honnête.

Au moment où je décide de fermer les yeux pour me reposer, Méchy rentre dans notre chambre, les larmes aux yeux. Je me redresse en fronçant les sourcils et l’interroge :

-Que ce que tu as ? Je demande en me levant du lit.

Méchy- Ne me parle pas. Dit-elle d’un ton agressive.

- D’accord, je peux au moins savoir pourquoi tu es aussi remontée?

Méchy- Mais dans quelle langue veux-tu que je te le dise hein ? Crie t-elle les larmes aux yeux. Là j’ai vraiment pas envie de te parler, alors lâche ma veste.

Je reste silencieux et la regarde se diriger vers notre dressing en prenant son sac de voyage. Dans l’incompréhension totale, je décide de rester calme en essayant de réfléchir à quelque chose que j’ai pu faire. C’est peut-être parce que je n’ai pas dormi à la maison mais je ne pense pas qu’elle irait jusque là et puis..

Elle prend deux trois vêtements et les mets violemment dans son sac en reniflant.

-Tu peux me parler ? Je dis en la tirant pars le bras.

Méchy- Evite la violence avec moi Espoir.Dit-elle en repoussant mon bras. Déjà que ce que tu fais là, tu n’étais pas censé rentrer le soir comme à ton habitude? Dit-elle en croisant ses bras.

-J’ai voulu rentrer plutôt. Je dis en mentant.Pourquoi ? Tu comptais partir sans me prévenir c’est ça ?

Méchy- Oui. Avoue t-elle honnêtement.

-Très bien, je pensais qu’on s’aimait...

Elle rie d’un rire nerveux et dit:

Méchy- Et moi je pensais que AL Pacino arrêterait de mentir mais à ce que je vous on s’est tous les deux trompés.

-Je t’ai dit de ne pas m’appeler comme ça. Dis-je en roulant des yeux. Que ce que tu cherches sérieusement là ? Lui demandé-je en commençant à m’énerver.

Méchy- Ne me dis pas ce que je dois faire ok ? Lance t-elle en haussant le ton. J’en ai assez de tes conneries, je rentre chez mes parents. Finit-elle en fermant son sac tout en se dirigeant vers notre chambre.

- Attends Méchy, je peux m’expliquer? Je dis en la suivant.

Méchy- M’expliquer quoi Espoir ? Que tu m’as menti ? Me questionne t-elle en haussant son sourcil droit. Garde ta salive pour toi chéri,je le savais déjà.

- Alors Pourquoi tu me demandes des comptes. Je dis débordé.

Méchy- PARCE QUE J’EN AI ASSEZ QUE TU TE FOUTES DE MA GUEULE JOUR ET NUIT. Hurle t-elle devant mon visage. QUAND EST-CE QUE TU VAS COMPRENDRE QUE JE T’AIME ET TOUT ÇA LÀ, JE NE LE MÉRITE PAS, NOS DISPUTES,NOS DÉSACCORDS, TON ABSENCE TOUT ÇA J’EN AI RAS LE BOL ! Finit-elle en fondant en larmes. Je suis fatiguée, j’ai aussi une vie..

Je lève les yeux en l’air en me mordant la lèvre pour ne pas laissé couler mes larmes. La voir craquer devant moi en étant conscient que c’est à cause de moi qu’elle est dans cette état, ça me déchire le coeur. Je remarque que j’ai été bien trop dur avec elle. Je savais que mes blessures de ma relation passé aller finir par me rattraper. Mais comme je suis qu’un idiot j’ai préféré fermer les yeux et voilà que je fais souffrir une innocente.

-Je suis désolé..Méchy. Je dis en la prenant dans mes bras.

Méchy-Lâche moi..Dit-elle en me repoussant. J’ai besoin de respirer de penser à autre chose.

- S’il te plaît.. bon écoute moi au moins.. je vais te dire la vérité. Lancé-je en baissant ma tête. En réalité je n’ai vraiment pas envie de lui dire la vérité parce que je sais que cette vérité compte nous séparer. Même si tout est de ma faute...et je dois payer les conséquences de mes actes mais pas aussi tôt ! Euh.. dis-je en reprenant. En fait je n’étais pas à l’hôtel tu avais raison...et je m’excuse de t’avoir menti.

Méchy- Très bien est où est-ce que tu étais ? Dit-elle en se redressant pour s’asseoir sur le lit.

- J’étais.. j’étais..

Méchy- Écoute Al Pacino, je n’ai vraiment pas le temps, mes parents m’attendent et quoi qu’il arrive je ne compte pas rester ici alors dépêche toi. Parce que quand c’est pour donner des ordres à tes clients ou à tes coéquipiers tu ne bégayes pas comme ça alors dépêche toi.

-Arrête de me parler comme ça Méchy j’aime pas. Je dis en commençant à m’énerver, le ton qu’elle a tendance à prendre quand on se dispute m’exaspère, j’ai l’impression qu’elle me prend de haut et je déteste ça. Tu vois bien que j’essaye de parler ? Je dis en haussant le ton.

Méchy- Ce que tu as fait est si grave que tu n’arrives plus à parler? Dit-elle d’un rire nerveux. Tu sais quoi j’ai pas envie d’entendre ce que tu as à me dire. Dit-elle en se levant et en prenant son sac.

-J’étais chez Sandra.Je dis en finissant par avouer.