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Al Pacino

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IamSeephooraa
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Résumé

On dit que les opposés s’attirent mais qu’en est-il lorsque cette opposée peut détruire votre vie ? Venez suivre l’histoire de Méchy, une jeune femme charmante et innocente vivant une vie de couple avec un vendeur de drogue du prénom de Espoir. Le plagiat est interdit ! Dites non au plagiat ! Vous êtes assez talentueux pour créer votre propre histoire. Tous les droits d'auteur sont réservés.

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Chapitre 1: Espoir

Méchy : Tu comptes sortir ? Dit-elle en me dévisagent. Il est quand même 22 heures non ?

Je la regarde pendant un instant sans rien dire. Ma copine sait que je sors très tard le soir, ce qui m’énerve c‘est qu’elle me le demande alors qu’elle connaît déjà la réponse.Dès fois j’ai l’impression qu’elle le fait exprès. Je lance un rire nerveux en retirant mon cure-dent de la bouche.

-Là tu me fais perdre mon temps. Je dis en enfilant ma veste.

Méchy : Tu crois que c’est ça une vie Espoir ? Vendre des choses illégales ?

-Parce que toi tu sais c’est quoi la vie peut-être ? Je répète en rigolant. Tu es bien contente quand je t’achète des vêtements avec cet argent sale.

Méchy : Tu sais quoi... on ne peut même pas discuter avec toi. Bégaie-t-elle.

Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, je décide donc de le retirer de celle-ci et de répondre à la personne qui me dérange.

Appel Téléphonique - Rudy

- Allô ?

Rudy : Ça fait un moment que on t’attend, ou est-ce que tu es ?

-J’arrive, j'ai juste des choses à régler. Je dis en regardant Méchy du coin de l’œil.

Rudy : Écoute, ça fait plus d’une heure qu’on t’attend.

-Commence pas toi aussi. Je dis en commençant à m’énerver.Je te dis que j’arrive.

Je raccroche et mets mon téléphone dans ma poche.

Méchy : Je te préviens “Al Pacino”. Dit-elle en me dévisageant. Tu n’as pas intérêt à ramener tes amis dans cette maison.

J’éclate de rire en l’entendant terminer sa phrase. Je n’arrive pas à croire qu'on me menace dans ma propre maison. Méchy adore faire des blagues mais j’ignorais qu’elle était aussi hilarante. Je m’arrête de rire et me dirige vers la sortie.

-Quand tu auras ta propre maison tu pourras instaurer tes règles, pour l’instant ce n’est pas le cas. Finis-je en sortant pour rejoindre mes amis qui m’attendaient.

Vous êtes sûrement en train de vous demander pourquoi je me comporte de la sorte avec la femme qui est censé être ma copine. Et bien, je n’y peux rien. Ce qui me fait le plus rire, c’est qu’elle espère qu'un jour j'arrêterai de vendre tous ces produits illicites. Méchy aimerait que je devienne un homme meilleur. Je comprends. Mais ce n’est pas dans mes projets de changer. J'arrive devant la voiture et en ouvrant la portière, l'odeur horrible du cannabis m'accueille.

-Les gars je vous ai dit de ne pas fumer dans la voiture. Je dis en m’installant.

Rudy : On sait.

Je roule des yeux et salue mes autres partenaires dans la voiture. J’allume mon téléphone en espérant que le temps passe vite. J’attends une nouvelle marchandise demain et je veux que tout se passe bien.

-Alors on y va ?

Rodrigue démarre la voiture et roule jusqu’à notre entrepôt. J’ai trouvé ce hangar depuis quelques années maintenant et c’est là où tout se passe. Nos Marchandises viennent d’un peu partout,Inde, Amérique du Nord ou même Amérique du Sud. Le business se déroule à merveille et j’en suis fier. Ça n’a pas été facile d’en arriver là, faire confiance à des gens que tu connais pas. C’est dur, surtout à l’âge de 20 ans.Tout le monde cherche à te marcher dessus. J’ai dû apprendre à me faire respecter.

En tuant les gens ? Peut-être...

Si j’ai décidé de mener cette vie c’est parce que j’en avais plus qu'assez de dépendre de mon entourage, de ce monde, je voulais faire autre chose, quelque chose de simple. Entre les cambriolages et l’argent facile ma vie ne peut que réussir. Je ne suis pas intouchable mais celui qui essaye ne s’en sort pas forcément vivant.

Quelques heures plus tard, on arrive enfin au lieu convenu. Je sors de la voiture et salue mes gardes. Je vois au loin mon assistant s’approcher de moi.

-J’espère que tu as des bonnes nouvelles ?

Lucas : Oui. La marchandise est arrivée plus tôt que prévu.

Rodrigue : Montre-nous.

On le suit le sourire jusqu’aux oreilles. Les Latino-américains sont les associés les plus difficiles à convaincre, comme quoi ils suffit juste de les faire taire avec un peu d’argent et tout se passe plus vite que prévu.Lucas nous montre la caisse avec un sourire au coin. Elle est énorme. Il ouvre et sort un kilo de cannabis dans un sachet.

-Tiens goûte. Je dis en m’adressant à Rodrigue.

Il me regarde en prenant le paquet des mains de Lucas et sort son couteau suisse pour ouvrir le produit.

-Vas-y prends tout ton temps. Je dis en le regardant rapprocher son visage du paquet.

Rodrigue : C’est bon, tiens. Dit-il en me dévisageant.

Lucas : Ils ont pris moins de temps ce mois-ci. Vous pouvez rentrer, je m’occupe du reste.

-Ouais, juste attends il y’en a pour combien à l’intérieur?

Lucas : Hum, environ 5 millions.

-Très bien, tu peux commencer à partager les tâches au dealer dès demain.

Lucas : D’accord.

Rodrigue : Repose-toi aussi.

Rudy : Eh, je peux..

-On y va. Je dis en le tirant par le cole. Depuis tout à l’heure on parle tu dis rien et c’est quand on veut partir que tu veux parler ?

Rudy : Lâche-moi. Dit-il en boudant.

Rodrigue : Grandit Rudy.

Rudy : C’est ta mère qui doit grandir.

Je roule des yeux et rentre dans la voiture les laissant se disputer à l’extérieur. On dirait des enfants tous les deux, je n’en peux plus de faire du baby-sitting.Depuis qu’on est jeunes Rodrigue et Rudy sont comme ça. Il se chamaille jour et nuit pour des broutilles en plus. Et en plus de ça, c’est toujours moi doit séparer leur stupide dispute. Ils ne veulent pas grandir.

-Eh ! Les amoureux. Dis-je en baissant la vitre de la voiture. Monter on a pas le temps.

Rodrigue : Va te faire foutre Espoir. Dit-il en lâchant le cole de Rudy.