Chapitre : 06

À peine avais-je terminé de discuter avec Alex que la voiture de ma patronne surgit dans la cour. Je me levai précipitamment et me dirigeai vers elle. Lorsqu'elle descendit de son véhicule, je m'avançai pour l'accueillir.

- Madame, qu'est-ce que je préparerai pour les enfants demain matin ? demandai-je avec une légère hésitation dans la voix.

Elle me regarda d'un air pensif avant de répondre.

- Pour les enfants ? Laisse, je vais commander quelque chose pour eux. Encore qu'elles sont chez leurs mémés.

Soulagée par sa réponse, j'osai poser une autre question.

- Je peux me coucher maintenant ?

Elle hocha la tête avec un sourire bienveillant.

- Oui, tu peux te reposer, mais en attendant, j'aimerais te voir dans ma chambre. À moins que tu ne sois occupée ?

- Non, madame. Je termine ceci et je vous rejoins.

- Je t'attends dans ce cas.

Je la regardai s'éloigner avant de me diriger vers ma chambre. Une fois là-bas, je pris quelques instants pour ranger et nettoyer, essayant de calmer l'angoisse qui montait en moi. Après avoir mis de l'ordre dans ma chambre, je pris une profonde inspiration et me dirigeai vers la chambre de madame.

En arrivant devant sa porte, je frappai doucement. Elle m'autorisa à entrer, mais lorsque j'ouvris la porte, je ne la vis pas immédiatement. C'est en refermant la porte derrière moi que je la découvris, cachée derrière celle-ci.

- Madame, pourquoi vous...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'elle me poussa violemment sur le lit. Je tombai lourdement, surprise par son geste.

- J'ai envie de te sucer, Olivia, murmura-t-elle avec une voix chargée de désir.

- Madame, s'il vous plaît, je...

- Je le sais, tu me rends folle, tu sais. Les enfants ne sont pas là, profitons-en, ma chérie.

Avant même que je ne puisse réagir, elle avait déjà glissé sa main dans mon slip, rendant toute résistance impossible. Elle plongea son regard dans le mien et, instinctivement, je détournai les yeux. Elle sortit alors sa langue et commença à sucer mes seins, ses doigts bougeant habilement en va-et-vient.

- Aïe ! Aïe, quel plaisir, murmurai-je malgré moi.

- Laisse-moi t'en donner plus, chérie.

Je ne pouvais plus résister à ses caresses et, doucement, je commençai à lui caresser le dos. Elle releva la avec elle. Elle reprit ses mouvements sur mes seins, ses lèvres et sa langue explorant chaque centimètre de ma peau. Je sentais mon corps réagir à ses attentions, une chaleur intense se répandant en moi.

Après une minute qui me parut une éternité, elle commença à descendre lentement vers mon bas-ventre. Mon souffle s'accéléra, et mes mains se crispèrent sur le drap. Sans attendre, je retirai moi-même mon slip, offrant à madame un accès libre à mon intimité.

Elle me fixa un instant, un sourire satisfait sur les lèvres, avant de plonger sa langue dans mon vagin. Un gémissement incontrôlable s'échappa de ma bouche.

- Oh my god ! murmurai-je, submergée par le plaisir.

Elle ne se contenta pas de caresser mon intimité de sa langue avec ardeur, alternant entre des coups de langue doux et rapides et des mouvements plus profonds et intenses. Je sentais chaque fibre de mon être se tendre sous ses caresses expertes.

Mes mains se crispèrent sur les draps, mes hanches se soulevant instinctivement pour rencontrer sa bouche. Chaque geste, chaque mouvement qu'elle faisait envoyait des vagues de plaisir à travers mon corps, me faisant perdre tout sens du temps et de l'espace.

Elle s'arrêta un instant, levant les yeux vers moi, ses lèvres brillantes de mon excitation. Elle me fixa intensément, ses yeux brillants d'une lueur de désir et de domination.

- Laisse-moi te donner tout le plaisir que tu mérites, Olivia, murmura-t-elle avant de reprendre ses caresses, cette fois-ci avec encore plus de passion.

Mes gémissements se firent plus forts, plus fréquents, alors que je sentais une vague de plaisir monter en moi, inexorablement. Ses doigts glissèrent en moi, accompagnant sa langue dans une danse sensuelle et envoûtante.

Je sentis mon corps se tendre, prêt à exploser sous l'effet de ce plaisir insoutenable. Et puis, soudainement, ce fut comme si une vague déferlait sur moi, me submergeant complètement. Un cri de plaisir pur s'échappa de mes lèvres tandis que je me laissais emporter par cet orgasme puissant, mes muscles se contractant et se relâchant dans une symphonie de sensations.

Madame continua ses mouvements, prolongeant mon plaisir jusqu'à ce que je sois complètement sur une autre planète. Je repris difficilement mon souffle, encore étourdie par l'intensité de ce que je venais de vivre. Elle me sourit, satisfaite, et s'allongea à côté de moi, son regard toujours brûlant de désir.

- Comment te sens-tu, Olivia ? demanda-t-elle doucement, caressant mon visage avec tendresse.

Je tournai la tête vers elle, mes yeux encore embués de plaisir.

- Je... je me sens... incroyable, murmurai-je, peinant à trouver mes mots.

Elle se rapprocha, ses lèvres frôlant les miennes dans un baiser doux et langoureux.

- C'est exactement ce que je voulais entendre, dit-elle avec un sourire satisfait.

Nous restâmes allongées là, nos corps entrelacés, savourant ce moment de calme après la tempête. Le silence était ponctué uniquement par nos respirations lentes et régulières.

Je sentais la chaleur de son corps contre le mien, une sensation de sécurité et de complicité m'envahissant. Ce moment partagé, bien que inattendu, avait créé une nouvelle intimité entre nous, un lien indéfinissable mais profondément ressenti.

Après quelques instants, elle se redressa légèrement, ses yeux fixant les miens avec une intensité renouvelée.

- Olivia, je veux que tu saches que ce que nous venons de partager est quelque chose de spécial pour moi. J'espère que c'est aussi le cas pour toi.

Je hochai la tête, touchée par ses paroles.

- Oui, madame. C'était... c'était vraiment spécial pour moi aussi.

Elle me sourit, visiblement satisfaite de ma réponse, et se rallongea à mes côtés, ses bras m'enveloppant doucement.

- Repose-toi maintenant, Olivia. Nous avons encore beaucoup de temps devant nous. Nous avons toute la nuit pour nous.

J'ai compris maintenant, elle avait envoyé les enfants chez leurs mémés pour bien m'avoir à ses côtés, incroyable. Elle se leva toute nue et sortit de la chambre, laissant derrière elle une aura de mystère et de désir inassouvi. Je restai allongée là, le corps encore tremblant, essayant de comprendre ce qui venait de se passer. Jamais auparavant je n'avais ressenti un tel plaisir. Alex, mon compagnon, n'avait jamais su éveiller en moi des sensations aussi intenses et profondes.

Mes pensées se bousculaient dans ma tête. Je n'avais jamais imaginé que je pourrais un jour partager une telle intimité avec une femme. Est-ce que cela faisait de moi une lesbienne ? Ou bien était-ce quelque chose d'autre ? La confusion régnait en maître dans mon esprit, mais une chose était claire et indéniable : la seule chose dont j'avais envie à cet instant précis, c'était de ressentir à nouveau la langue de ma patronne dans mon intimité.

Je fermai les yeux, revivant chaque caresse, chaque baiser, chaque murmure qui avait fait vibrer mon corps. Cette nouvelle réalité bouleversait toutes mes certitudes, me poussant à explorer des recoins de mon désir que je n'avais jamais osé imaginer. L'idée de ce qui pourrait se passer la prochaine fois, de ce que nous pourrions encore découvrir ensemble, me faisait frémir d'anticipation.

Allongée là, dans ce lit empreint de ses caresses et de son parfum, je réalisai que quelque chose en moi avait changé. Peut-être étais-je en train de découvrir une nouvelle facette de ma sexualité, une part de moi-même que je n'avais jamais explorée jusqu'à ce jour. Et cette pensée, loin de m'effrayer, m'excitait profondément.