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Chapitre : 04

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Le soleil n'avait pas encore percé l'horizon lorsque je me suis extirpée de mon lit, le cœur battant la chamade. Un mélange d'excitation et d'appréhension chatouillait mon ventre, créant un cocktail d'émotions qui me donnait le tournis. Aujourd'hui était le grand jour, celui où je m'embarquais pour une aventure inédite, une aventure qui promettait d'être torride et inoubliable.

J'ai enfilé mes vêtements en vitesse, jetant un dernier coup d'œil à ma chambre que j'allais quitter pour quelques jours. Un pincement de nostalgie m'a étreinte, mais je l'ai vite chassé. Il était temps de tourner la page et d'ouvrir un nouveau Chapitre de ma vie.

J'ai saisi ma valise, un sac fourre-tout rempli de lingerie affriolante et de sextoys que j'avais sélectionnés avec soin. J'avais hâte de les mettre à l'épreuve et de découvrir les plaisirs que me réservait cette nouvelle aventure.

J'ai hélé le premier zem que j'ai aperçu de l'autre côté de la rue. Sans échanger beaucoup de paroles, il m'a déposé devant le portail de la nouvelle maison, là où allaient se dérouler mes aventures sexuelles très prochainement.

Je lui ai donné le montant exigé. Après avoir appuyé sur la sonnerie à plusieurs reprises, le gardien est venu m'ouvrir.

___ Bonne arrivée, a-t-il dit, la patronne n'est pas là mais elle a dit que de vous installer et que votre chambre était prête. Celle qui est à côté de la cuisine.

___ Merci beaucoup et les enfants ?

___ Justement, elle est partie les déposer à l'école.

___ Merci.

J'ai regagné la maison et je me suis dirigée vers ma chambre. Après avoir fini de ranger affaires, je suis allée chauffer de l'eau pour me doucher. La douche privative, un luxe dont j'appréciais chaque instant, m'attendait, prête à me relaxer après cette journée intense.

Le jet d'eau chaude caressait ma peau, apaisant les tensions de la journée. La vapeur s'élevait, créant un voile brumeux qui voilait mon esprit et mes sens. J'ai fermé les yeux, me laissant aller à la douce mélodie de l'eau qui s'écoulait.

Un parfum envoûtant a soudain chatouillé mes narines. Une fragrance douce et capiteuse, semblable à celle que ma patronne portait toujours. J'ai ouvert les yeux, surprise, et j'ai cru apercevoir une ombre dans le coin de la douche.

Était-ce elle ? Impossible, me suis-je dis. Elle n'était pas censée être là. J'ai plissé les yeux, essayant de percer le mystère à travers le rideau de douche translucide. Mais l'image restait floue, incertaine.

Le cœur battant, j'ai tendu la main pour attraindre le savon, mes doigts tremblants trahissant mon agitation. Le contact du savon sur ma peau a fait naître une vague de frissons, amplifiant la sensation d'être observée.

J'ai rincé le savon à la hâte, l'eau coulant sur mon corps comme une cascade glacée. Enroulée dans mon peignoir, j'ai quitté la douche, les jambes flageolantes.

Et là, elle était, assise sur la chaise près du lit. Sa silhouette élégante se découpait dans la lumière tamisée de la chambre. Ses yeux bleus perçants fixaient les miens, un sourire énigmatique sur ses lèvres.

Le temps s'est figé, l'air vibrant d'une tension électrique. Un silence pesant s'est installé entre nous, brisé seulement par le battement sourd de mon cœur.

Que s'est-il passé ? Que va-t-il se passer ? Des questions tournoyaient dans mon esprit, sans réponse. Était-ce un rêve ? Un cauchemar ? La réalité ?

J'ai avancé d'un pas hésitant, la peur et la fascination se mêlant dans mon regard. Elle n'a pas bougé, ses yeux ne quittant pas les miens.

___ Salut madame, dis-je.

___ Tu t'es bien installée, a-t-elle demandé.

___ Oui très bien.

___ Je voulais juste me rassurer.

Je ne demandais qu'une seule chose : qu'elle sorte et me laisse la changer. Mais non, madame restait immobile, me fixant d'un air étrange, voire plutôt en train de m'observer. Finalement, elle se leva, s'approcha de moi et me toucha la tête.

___ Doucement, il y a quelques choses ici.

J'étais debout comme une statuette, je n'osais même pas à bouger. Elle parcourut sa main sur tout le long de mon visage.

___ C'est bien. Tu peux t'habiller ça ne me dérange pas, je suis une femme comme toi.

___...

___ Vas-y.

Et si c'était vous ? Allez-vous refuser ou allez-vous accepter de vous habiller devant elle ? Normalement, je aurais déjà dû me rendre compte qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas très bien chez elle, mais non, je ne voyais rien d'anormal. Je saisis mes sous-vêtements que j'avais rangés à côté de ce que je portais avec mon soutien-gorge. Ensuite, j'enfilai une robe, car j'allais commencer la cuisine. Madame était là, à me regarder, ce qui m'étonnait, c'est qu'elle n'arrêtait pas de me fixer.

___ As-tu déjà vérifié les choses ? S'il y a rien à acheter ?

___ Non pas encore.

___ Je serais dans ma chambre, deux chambres, tu peux venir me dire ce qui a, a payé.

___ J'ai compris madame.

Je pris la sortie. Étonnée, je constatai que ma patronne et moi nous dirigions vers le même endroit, à gauche. Nous nous sommes retrouvés côte à côte, si proches que je pouvais sentir son parfum et sa respiration.

___ Désolée madame.

___ Non c'est moi qui suis désolé.

Je me glissai discrètement, le contournai et me reconduisis dans la cuisine.

De loin, j'ai aperçu Madame sortir de ma chambre et se diriger vers la mienne. Après avoir fait l'inventaire des objets manquants dans la maison, je me suis rendue dans sa chambre pour la prévenir qu'il ne manquait finalement pas grand chose.

___ Toc ! Toc ! exclamai-je.

___ Oui je viens.

Elle a pris le temps avant de me demander d'entrer enfin. Je me demandais si elle ne voulait pas me montrer son corps. Quand j'ai ouvert la porte, elle était totalement nue. Je me suis figée à l'entrée et baissé la tête.

___ Désolée madame, m'excusai-je.

___ Non, tu n'as pas besoin de t'excuser. Tu peux soulever la tête, je vois pas d'inconvénient, je partais me doucher et tu es une femme à ce qu'il paraît donc.

J'étais gêné et, en relevant lentement la tête, j'ai observé le corps de ma patronne qui était bien en chair. Si j'avais été un homme, j'aurais été séduit au premier regard. Sa silhouette était vraiment séduisante. Ses deux seins étaient bien formés, ce qui m'a intrigué puisque je me demandais comment une femme qui a déjà deux enfants pouvait encore avoir des seins aussi fermes. En regardant vers le bas, j'ai remarqué la présence de poils autour de son vagin, et j'ai senti ma salive passer difficilement. J'ai détourné à nouveau mon regard et je l'ai posé en dessous d'elle.

___ Dis-moi ce qui manque.

___ Quelques petits trucs.

___ Tu connais le marché ?

___ Oui madame.

___ Très bien, je te ferais un dépôt sur ton compte et tu sauras comment gérer. Si ça reste de la monnaie, tu les gardes, ça serait ta commission.

___ D'accord madame.

Elle saisit son téléphone portable, c'était un iphone bien-sûr, elle demanda mon numéro que je recitai pour elle, quelques secondes plus tard, elle redéposa son numéro.

___ C'est bon. Soit un peu rapide, tu vas préparer du riz au poisson pour nous ce soir. J'aimerais que la nourriture soit prête avant la sortie de mes enfants.

___ Vous pouvez compter sur moi madame.

Je suis sortie de sa chambre en respirant. Arrivée dans ma chambre, j'ai saisi mon téléphone portable et j'ai jeté un coup d'œil. C'était impossible à croire, comme si je rêvais. Elle m'avait bien envoyé vingt-cinq mille francs ? Alors que ce que je devais payer n'atteignait même pas cinq mille. Il y avait de la viande et du poisson dans le frigo. Je voulais juste payer les petits trucs, du sel et quelques autres choses. Je dirais qu'avec deux mille, tout irait bien. J'étais heureuse pour un début, j'imaginais déjà combien j'aurais à la fin du mois. Je ne savais pas que ma patronne voulait juste me prendre au piège en s'y prenant de cette manière. Ah, ma patronne ! La suceuse de mon vagin.

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À suivre.

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