Chapitre 10 Je vais t’accompagner
Jordan a mis les vingt-quatre aiguilles argentées dans les points d’acupuncture de la fille.
Ce faisant, l’énergie essentielle a été passée au corps de la jeune fille.
Si elle fait une radioscopie, on pouvait remarquer que les poumons endommagés de la fille guérissaient lentement.
Pendant que Jordan appliquait les aiguilles, tous les autres avaient fait de l’acouphène.
Lorsque la foule a vu l’ECG fluctuer à nouveau, le médecin traitant n’a pu s’empêcher de s’exclamer :
— C’est incroyable !
C’était à ce moment que la petite fille s’est réveillée tranquillement.
Elle a cligné ses yeux et a murmuré :
— Papa...
Lorsqu’il a entendu la jeune fille l’appeler, l’homme qui attendait anxieusement à la porte a instantanément fondu en larmes, son regard interrogateur se tournant vers Jordan.
Jordan a extré une à une les aiguilles du corps de la jeune fille avant de parler :
— Elle n’est plus en danger pour le moment, et j’ai soigné la plupart des blessures de son corps, mais il vaut mieux se dépêcher d’aller à l’hôpital pour un traitement supplémentaire.
Sur ce, Jordan a confié la fille au médecin et est sorti de l’ambulance.
Jordan était un peu pâle, l’application de Treize Aiguilles avait consommé beaucoup d’énergie pour lui.
Le groupe de médecins qui examinait la petite fille a constaté que, comme le conducteur, il semblait y avoir une énergie dans son corps qui la maintenait en vie.
— Allez, retournez à l’hôpital !
Le médecin traitant a dit avec excitation :
— La famille du patient, montez dans la voiture !
À ces mots, l’homme qui attendait à la porte était occupé à s’essuyer les yeux en faisant courbettes à Jordan.
Et à ce moment-là, Jordan, épuisé, n’a pas le temps de l’empêcher de se prosterner.
— Merci pour avoir sauvé la vie de ma fille ! Ma fille est dans un état grave et je vous remercierai lorsqu’elle guérit !
Sur ce, l’homme s’est levé précipitamment et a tendu à Jordan une carte de visite estampillée en or.
— Si vous avez besoin de mon aide, vous pouvez m’appeler à tout moment. À la Ville J. moi, Wilfried Boulanger, je ne suis pas mal. Vous avez sauvé ma fille, et ma vie est la vôtre désormais !
Cela dit, il s’est empressé de monter dans l’ambulance et est parti.
Jordan a jeté un œil sur la carte et l’a mise dans la poche de son pantalon.
L’ambulance était entourée d’une foule et les Bourcier ne pouvaient que se tenir à l’extérieur de la foule, écoutant les bavardages pour deviner ce qui se passait à l’intérieur.
Mariette a été choquée lorsqu’elle a appris que Jordan avait réussi à sauver la jeune fille.
Même les médecins avaient des mains liées, Jordan l’a sauvée en quelques minutes. Si ce qui était arrivé à Aubin était une coïncidence, comment expliquer ce qui s’est passé cette fois-ci ? Jordan était-il vraiment un médecin célèbre qui se cachait délibérément ?
Mariette avait l’impression qu’elle ne connaissait pas son mari avec qui elle était mariée depuis trois ans.
Après le part de l’ambulance, la foule qui s’était rassemblée autour de Jordan s’est dispersée.
En regardant Jordan, un peu fatigué, Mariette a avalé sa salive, mais Lorraine l’a demandé directement.
— Bon, tu caches beaucoup de choses ! Je viens d’entendre quelqu’un dire que tu as sauvé quelqu’un avec l’acupuncture, pourquoi je ne sais pas quand tu as appris l’acupuncture ? C’est du charlatanisme, n’est-ce pas ?
— Je n’ai pas besoin de t’informer ce que je sais.
Jordan a répondu froidement, il n’avait pas envie de parler pour le moment, il voulait juste récupérer son énergie.
— Tu dis quoi ?
Lorraine a rougi de colère et Hector a aidé sa femme.
— Jordan, tu es maintenant le beau-fils des Bourcier et tu dois respecter les Bourcier ! a dit Jordan avec mépris, sans lever les yeux.
— Tu sais maintenant que je suis membre des Bourcier ?
— Tu... C’est grave ça !
Hector a levé les mains en signe de colère et s’apprêtait à dire autre chose quand les policiers sont arrivés.
— Bonjour, veuillez revenir au poste de police avec nous pour prendre une déclaration sur ce qui s’est passé lors de l’accident.
À ces mots, Lorraine a immédiatement pointé Jordan du doigt et a lancé un juron.
— Tu as provoqué l’accident et tu nous impliques, gros naze !
Jordan a juste ricané à ce sujet, sans prendre la peine d’expliquer.
Mais le policier a dit :
— Gros naze ? Je pense que vous avez mal compris. Ce monsieur est un conducteur génial, et s’il n’avait pas réagi à temps, je pense que vous auriez souffert aussi ! Cette explosion était si puissante que je veux juste vérifier la situation avec vous.
À ces mots, les Bourcier se sont regardés avec incrédulité.
Lorraine et Hector se sont sentis gênés et Mariette s’est sentie de plus en plus coupable en réalisant qu’elle avait causé Jordan à tort, donc elle l’a regardé avec un sentiment compliqué.
Jordan n’avait jamais dit un mot pour se défendre, mais avait subi leurs reproches en silence. Plus elle y pensait, plus Mariette se sentait coupable.
Mariette voulait s’excuser à Jordan, mais comme elle avait de l’amour-propre, elle a serré les dents et a demandé, en faisant semblant de ne pas avoir d’intention,
— Tu as sauvé des gens dans la mer de feu deux fois, ça va toi ?
— Ça va.
Jordan a répondu de façon laconique. Bien sûr, il comprenait que Mariette avait envie de dire quelque chose.
À ce moment-là, le téléphone de Mariette a sonné. C’était l’appel de son assistante, Caro.
Au moment où Mariette a décroché, elle a entendu les sanglots de Caro.
— Mlle Mariette, on rencontre un problème...
Caro a raconté ce qui s’était passé en pleurant.
En fait, des employés de la société de Mariette qui s’étaient rendus à l’Entreprise C.Y. pour demander l’endettement avaient été tabassés.
Lorsqu’elle a entendu le nom de l’entreprise, les mains de Mariette se sont serrées.
La société mère de l’Entreprise C.Y. était une société de grande échelle avec un ensemble de plusieurs centres commerciaux et galeries marchandes et ses fonds dépassaient le milliard d’euros. Mais ils devaient deux cent mille euros d’arriérés à Mariette.
— Tu apaises les employés blessés, je vais y aller pour voir ce qu’ils veulent !
Le visage de Mariette était sombre de colère.
À côté d’elle, Jordan a entendu tout, il savait que l’Entreprise Fleur était la société de conception de mode que Mariette avait créée il y avait trois ans et que deux cent mille euros étaient importants pour elle.
Jordan a hésité un moment et a proposé :
— Je vais t’accompagner.
Mariette a réfléchi un moment, puis a hoché la tête. Elle n’aurait pas accepté d’aller au bureau avec Jordan, mais comme elle venait de lui accuser à tort, elle n’était pas en mesure de le refuser.
Les deux jeunes gens ont fait au revoir à Lorraine et Hector et sont partis.
Lorraine, qui était aigre, ne tentait pas d’arrêter Jordan, mais elle disait secrètement à Mariette de ne pas laisser Jordan savoir les secrets de l’entreprise.
Jordan, qui a accidentellement tout entendu, ne savait pas quoi dire. En fait, s’il voulait savoir, il pourrait savoir tout.
Il a sorti la carte de visite que Wilfried venait de lui donner et a légèrement froncé les sourcils.
…
Trois heures plus tard, à l’Entreprise C.Y., Mariette, qui avait attendu deux heures, a regardé l’heure d’un air impuissant et a soufflé. Deux heures plus tôt, on lui avait fermé la porte et dit que le président était en réunion. Il était évident que le chef de l’Entreprise C.Y. lui faisait affront.
Tandis que Mariette était de plus en plus agitée, la secrétaire du chef s’est finalement approchée, a jeté un coup d’œil à Mariette et a dit :
— Mlle Mariette, c’est ça ? Le président vous invite à entrer.
Sur ce, la secrétaire a tourné la tête et est partie, sans regarder Mariette.
Mariette a pris une grande inspiration et a dit à Jordan :
— Ne dis rien plus tard.
Jordan est resté silencieux, en effet, il était curieux de voir comment cette femme allait demander l’endettement.