
Résumé
Amour sous Contrat Prologue : Le Destin en Marche L’air était saturé de musique et de murmures feutrés, enveloppant la pièce d’une tension électrique. Ce club privé, fréquenté par l’élite et les hommes de l’ombre, n’était pas un endroit pour les âmes innocentes. Pourtant, ce soir, deux âmes étrangères à ce monde s’y aventurèrent sans le savoir. Paulette et Lisa n’auraient jamais dû être là. — Rappelle-moi pourquoi on est venues déjà ? chuchota Lisa à Paulette en lissant sa robe, mal à l’aise sous les regards appuyés. — Parce qu’on voulait s’amuser, je te rappelle. Et tu as dit que tu avais besoin de changer d’air. Lisa souffla. Ce n’était pas faux, mais cet endroit n’avait rien d’un simple bar étudiant. C’était un lieu réservé aux puissants, aux criminels, aux hommes qui contrôlaient la ville depuis l’ombre. Et elles venaient de pénétrer leur territoire. De l’autre côté de la salle, Faosi observait la scène. Son regard acéré détailla immédiatement la silhouette de Paulette. Une étrangère. Trop innocente pour être ici. Trop imprudente. — T’as vu ce que je vois ? demanda José, accoudé au bar. Faosi ne répondit pas tout de suite. Il savait reconnaître une erreur en devenir, et Paulette en était une. Une erreur qu’il comptait commettre. — Elles ne devraient pas être là, murmura-t-il enfin, un sourire en coin. — Et pourtant, elles sont là, ajouta José en levant son verre. Laquelle t’intéresse ? Faosi se contenta d’un ricanement. — Ce n’est pas une question d’intérêt. C’est une question de destin. Le destin, justement, frappa plus vite qu’ils ne l’avaient prévu. Au moment où Paulette s’approcha du comptoir, un homme ivre tenta de la retenir par le bras. Elle se dégagea sèchement, mais il insista. — Tu devrais apprendre à dire "s’il te plaît" avant de toucher une femme. La voix, grave et tranchante, ne souffrait aucune opposition. Paulette se retourna et rencontra un regard sombre et perçant. Faosi. Il n’avait même pas levé la voix, mais l’homme ivre recula, blême. Elle sentit son cœur rater un battement. Cet homme dégageait un danger palpable, une puissance silencieuse. — Qui t’a permis de venir ici ? demanda-t-il, ses yeux ancrés dans les siens. Paulette redressa le menton. — Je n’ai pas besoin d’autorisation pour aller où je veux. Un sourire amusé étira les lèvres de Faosi. Il aimait les défis. Et Paulette venait de devenir le sien. De l’autre côté de la salle, Lisa, trop concentrée à chercher Paulette des yeux, heurta violemment quelqu’un. Une main puissante la rattrapa avant qu’elle ne tombe. — Tu comptes toujours te jeter sur les hommes, ou c’est juste mon jour de chance ? Elle releva la tête, prête à répliquer, et croisa un sourire provocateur. José. — Désolée, je n’ai pas vu où j’allais. — Évidemment. Sinon, tu aurais ralenti pour mieux me contempler. Lisa plissa les yeux. Il se croyait irrésistible ou quoi ? — Ne rêve pas trop. La seule chose que je contemple, c’est l’heure qui tourne. José éclata de rire. Elle avait du répondant. Intéressant. — Tu viens d’éveiller ma curiosité, princesse. — Et toi, tu viens de me faire perdre une minute précieuse. Elle tourna les talons et disparut dans la foule. Mais elle savait qu’il la regardait encore. Et ce regard, elle le sentirait sur elle bien plus longtemps qu’elle ne l’aurait imaginé. Ce soir-là, sans le savoir, Paulette et Lisa avaient croisé les hommes qui allaient bouleverser leurs vies. Et dans ce club enfumé, sous les néons tamisés, le destin venait de sceller leur sort. À suivre...
Une Curiosité Dangereuse
Chapitre 1
Assis derrière son large bureau en acajou, Faosi fixait l’écran de son ordinateur, un léger sourire en coin. Son index tapotait le bord de son clavier tandis que les informations défilaient sous ses yeux. José, adossé nonchalamment à l’un des fauteuils en cuir, observait la scène avec amusement.
— Tu ne perds pas de temps, on dirait, lança-t-il en croisant les bras.
— Je ne laisse jamais les choses au hasard, répliqua Faosi sans détourner son regard de l’écran.
Le visage de Paulette s’afficha sous ses yeux. Paulette Dawson, 21 ans, étudiante en droit à l’université de la ville. Une jeune femme ordinaire, du moins en apparence. Pourtant, elle l’intriguait. Elle avait osé le défier, et ça, c’était rare.
— Donc, elle s’appelle Paulette, murmura-t-il, savourant le prénom sur sa langue.
— Et l’autre ? demanda José, s’installant plus confortablement.
Faosi fit défiler quelques lignes supplémentaires avant de cliquer sur un autre dossier.
— Lisa Hunter, 22 ans, en faculté d’économie. Meilleure amie de Paulette.
José haussa un sourcil, clairement intéressé.
— Hunter… ce nom me dit quelque chose.
— Son père est un gros investisseur immobilier. Un type clean, mais influent.
José sourit en coin.
— Intéressant.
Faosi ferma lentement l’ordinateur et se cala contre le dossier de son siège.
— Elles sont bien trop loin de notre monde, déclara-t-il, le regard pensif.
— Et alors ? José éclata de rire. Depuis quand ça te dérange ?
Faosi ricana doucement.
— Ça ne me dérange pas… au contraire.
José leva son verre en signe d’approbation.
— À nos nouvelles proies.
Faosi ne répondit pas. Il savait déjà qu’il ne s’agissait pas seulement d’un jeu. Ces filles avaient croisé leur chemin, et désormais, elles ne pourraient plus en sortir.
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De l’autre côté de la ville – Université
Paulette poussa la porte de la bibliothèque, son sac en bandoulière sur l’épaule. Elle était encore troublée par la veille. Cet homme… Faosi. Il dégageait quelque chose de dangereux, de magnétique.
Elle s’installa à une table et sortit son ordinateur.
— Ne me dis pas que tu fais exactement ce que je pense ?
Lisa venait d’apparaître derrière elle, les bras croisés. Paulette sursauta légèrement avant d’afficher un sourire innocent.
— Je ne vois pas de quoi tu parles.
Lisa soupira et prit place à côté d’elle, jetant un regard à l’écran.
— Tu fais des recherches sur eux. Sur lui.
Paulette hésita, puis haussa les épaules.
— Et alors ? Juste par curiosité.
— Curiosité ? Lisa secoua la tête. Paulette, ces mecs ne sont pas comme nous. Ce ne sont pas des étudiants normaux, ce ne sont pas des hommes ordinaires. On n’a rien à faire dans leur monde.
Paulette resta silencieuse un instant, puis murmura :
— Peut-être que c’est eux qui n’ont rien à faire dans le nôtre.
Lisa la fixa, inquiète.
— Ne joue pas avec le feu.
Mais Paulette savait déjà qu’il était trop tard.
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Le Quartier Général de Faosi
Dans un bâtiment qui ressemblait plus à un fort qu’à un simple bureau, Faosi observait une nouvelle série de rapports. La pièce était froide, silencieuse, l'atmosphère pesante. Il n’avait pas l’habitude de se laisser distraire, mais depuis la veille, il sentait une étrange excitation, comme si le destin venait de lui tendre une perche.
— Faosi, appela José, qui entra sans frapper, une bouteille de vin à la main. Je t’ai apporté ce que tu voulais.
Il posa la bouteille sur la table et s’assit en face de Faosi. Ce dernier leva les yeux de ses papiers.
— Bien. Mais ce n’était pas ce que j’attendais.
José haussait les épaules.
— T’as qu’à me dire ce que tu veux, alors.
Faosi se leva et se dirigea vers la fenêtre. Il savait qu’il était sur le point de s’aventurer dans un territoire inconnu, celui des émotions et des jeux dangereux. Il avait l’habitude de manipuler les hommes, de contrôler les situations, mais les femmes, surtout celles comme Paulette Dawson, c’était une autre histoire.
— Je veux savoir où elle va. Où elle travaille. Tout ce qu’il y a à savoir.
José s’étonna, mais se retint de poser des questions. Il savait bien que, même si Faosi ne le disait pas ouvertement, il était intrigué. Paulette était plus qu’un simple amusement.
— T’es sûr que c’est ce que tu veux ? demanda-t-il d’une voix plus sérieuse.
Faosi se tourna lentement vers lui, un éclat d'amusement dans les yeux.
— Oui. Et tu vas le faire.
José acquiesça d'un signe de tête.
— Comme d’habitude.
Faosi retourna à son bureau, un sourire satisfait sur le visage. Il savait que tout venait de commencer. Et dans ce jeu, il n’y avait aucune place pour les erreurs.
À suivre...
