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Hypocrisie et égoïsme

CHAPITRE 5

Après mieux réflexion Peace avait décidé de ne rien lui dire, pour elle, Joyce n’était pas un enfant.

À son retour aux environs de dix-huit heures, Peace était assise au salon et regardait la télévision, les assiettes étaient toujours posées sur la table.

Joyce : bonsoir !

Peace : bonsoir Joyce ! 

Joyce : quand je me suis réveillée tu étais déjà partie

Peace : oui je devais voir une amie

Joyce : tu as déjà des amies ?

Peace : une seule, et tu la connais c’est Abby

Joyce : humm !

C’est tout ce qu'elle avait dit avant d'aller dans la chambre, puis Peace avait décidé de dormir et c’est vers minuit qu'elle s’était réveillée en sursaut, son amie avait mangé en soirée sans réchauffer la nourriture, laissant toujours les assiettes sur la table, elle savait que si elle laissait aussi le lendemain ça devait être gâté, alors elle avait arrangé toute la nourriture et mis au frigo.

Quelques jours après alors que toutes les deux étaient assises au salon, Joyce avait entamé la conversation.

Joyce : Peace mon copain va venir ici passer quelques jours avec nous, et j'aimerais vraiment qu’il se sente à l’aise car il est trop capricieux, alors soit tendre avec lui

Peace : ok ! C’est sans soucis !

Le lendemain son copain était venu avec sa petite valise, il était un bel homme de la trentaine et de teint noir, avec près d’un mètre quatre-vingt de taille.

Joyce : Ken, voilà ma copine Peace et toi Peace voici l'homme de ma vie Ken

Peace : bonsoir Ken !

« Oui » c’est tout ce qu’il avait répondu, Peace se demandait comment on pouvait dire bonsoir à quelqu’un et lui répond « oui » mais ce n’était ni son copain, ni sa maison alors elle ne devait pas s’attarder sur si peu.

Les jours qui ont suivi avec la venue de Ken c’était plus compliqué pour Peace, car Ken était très désordonné et salle, il n'avait apparemment pas de travail donc restait à la maison à mater la télévision ou il sortait avec Peace ou encore il sortait voir ses amis.

C’était Peace qui continuait à tout faire, jusqu’au vêtements de Ken c'est elle qui les lavait, une fois sur ses habits salle il avait rajouté des sous-vêtements et comme Peace avait refusé de les laver, il s'était rendu chez Joyce se plaindre que Peace lui avait manqué de respect et que Joyce devait la mettre dehors.

Joyce, au lieu de prendre la défense de son amie, avait plutôt pris la défense de Ken, disant que de toutes les façons Peace lavait les habits et pouvait une fois laver le donjon et bermuda de Ken.

Mais cette fois-ci Peace était catégorique, elle pouvait laver ses habits mais pas ses sous-vêtements, et voulant un avis externe, malgré elle, Peace avait tout expliqué à Abby, ne sachant pas quoi faire.

Abby : eh ah, je t'avais dit que Joyce n'est pas une bonne personne, tu es même trop gentille, si c’était moi, pas les affaires qu'on dit que les gens de petites tailles dérangent là, c’est que je l'ai déjà remise à sa place depuis.

Peace : tout le monde a ses défauts, donc je ne peux pas dire qu'elle est méchante.

Abby : j’ai une idée ! Tu vas lui dire que ta mère ça ne va pas toujours, tu dois retourner au village pour quelques jours, et là tu pourras venir vivre avec moi quelques jours, disons même une semaine, le temps pour son copain de partir, aussi tu pourras sortir chaque matin pour aller chercher le boulot au lieu d’être femme de ménage à plein temps

Peace : c’est une bonne idée quand même et ça ne te dérange pas que je vive avec toi ? Je ne pourrais pas contribuer aux charges car comme tu le sais je n’ai encore rien et je dépends entièrement de Joyce.

Abby : je pourrais t'aider dans ce sens, et pour que tu ne sois pas gêné tu vas tout simplement considérer mon aide financière comme un prêt que tu rembourseras dès que tu en auras l'occasion

Peace : d'accord !

Et c’est comme si elles avaient convenu que Peace avait menti à Joyce et s’était installé chez Abby pour quelques jours. Et durant son séjour tout se passait bien, Abby était très active, alors la communication était facile.

Abby avait aidé Peace à faire son curriculum vitæ, et l'aidait dans la recherche du travail.

Un soir Julien avait appelé, il était de retour en ville, c’est ainsi qu’ils avaient programmé une rencontre, et Peace comptait faire le déplacement avec Abby.

Le lendemain elles étaient parties toutes les deux au lieu du rendez-vous et y avait trouvé Julien qui les attendait déjà.

Après plusieurs minutes de salutations et de présentation durant lesquelles chacun parlait brièvement de lui, Julien avait abordé des sujets plus sérieux.

Julien : Peace, moi je suis un manager, mais ma dernière cliente est allée à l'étranger, donc pour le moment je n’ai personne sous la main, le jour du défilé où nous nous sommes vus j'avais rendez-vous avec un mannequin pour lui proposer mes services mais malheureusement, ça n’a pas abouti car au lieu de me dire dès le début qu’elle avait déjà un manager, elle m'a fait miroiter tout en me tournant pour me fait perdre du temps

Peace : ok ! Désolée !

Julien : ne le soit pas ma chère, heureusement pour moi je t'avais aperçut et j'ai eu le temps de te parler avant que tu ne partes, tu m'as dit que tu n'es pas mannequin c’est vrai mais sache que ça s'apprend en plus ce n’est pas le seul domaine dans lequel tu peux évoluer, et l'avantage avec moi ce sont mes contacts, je peux t'apprendre tous les ficelles du métier et bien te positionner, car comme je te l'ai dit tu as beaucoup de potentiels.

Peace : et tu y gagnes quoi ? Car je n'ai pas d'argent pour te payer !

Abby : je voulais aussi te poser la même question, Peace a lu dans mes pensées

Julien : comme je te l'ai dit c’est un partenariat gagnant-gagnant, nous allons signer un contrat et tu me paieras uniquement en fonction de tes entrées en plus c’est moi qui négocierais tes contrats, plus les contrats son grand et plus j'aurais une grande marge, je sais que tout est encore subite pour toi alors je te laisse le temps de bien y réfléchir

Peace : ok, combien de temps ?

Julien : prend tout ton temps mais fait vite, car tu n'es pas la seule personne à qui j'ai fait une proposition, et je ne peux pas être avec tout le monde

Peace : d'accord !

Julien : et pour te montrer ma bonne foi, j'ai une connaissance qui travaille dans une agence de mannequinat, elle me doit un service, alors si tu veux même demain tu pourras commencer à te former

Julien la mettait vraiment en confiance, il ne voulait pas lui donner une occasion de refuser sa proposition, et finalement le rendez-vous était rendu à sa fin, Peace allait réfléchir et le recontacter.

De retour à la maison, elles avaient réfléchi toute la soirée, avant de conclure que Peace pouvait essayer, comme aucun contrat ne devait être signé au début, elle pouvait au moins bénéficier de cette formation gratuite que certaines personnes paient.

Les jours étaient vite passés et il fallait déjà qu'elle rentre, elle avait finalement accepté la proposition de Julien et se faisait former sans toutefois signer de contrat pour un début.

Une fois de retour chez Joyce, curieusement la maison était propre à se demander qui de Joyce ou L’en avait fait le ménage sûrement pas Ken. Joyce était seule à la maison ce jour, Ken était déjà rentré.

Joyce était contente de retrouver son amie, mais Peace ne lui avait pas parlé de Julien et plus tard dans la conversation elle découvrait que Joyce avait reçu une personne importante chez elle, ce qui justifiait le ménage qu’elle avait fait

Trois jours après, c'était un mardi soir et nos deux amies regardaient la télévision en soirée quand Joyce a reçu un message.

Elle avait obtenu le rôle qu’elle souhaitait celui de la première femme, ce qui l’avait rempli de joie la conduisant à sauter et crier dans toute la maison, quant à Peace elle était contente pour son amie, ensuite c’était l'appel pour confirmer, elle sautait de joie dans toute la maison en se vantant qu'elle savait qu'elle allait réussir.

Joyce s’était apprêtée et était sortie voir ses amis pour partager sa joie, juste après son départ, le téléphone de Peace avait sonné et c’était plutôt Julien.

#AU TÉLÉPHONE

Julien : salut Peace, j'espère que tu vas bien, il faut qu'on se voient demain car je viens de décrocher ton premier contrat

Peace : waouh, si vite ? Il s'agit de quoi exactement ?

Julien : nous allons en parler demain, je t'envoie un message demain matin pour le lieu et l'heure du rendez-vous

Peace : ok !

Peace se disait que si on ne l’avait pas appelé pour le rôle alors cela voulait tout simplement dire qu'elle n’avait pas été retenue, alors elle se réjouissait plutôt de la bonne nouvelle que Julien venait de lui annoncer, mais elle se trompait…

Il était dix-sept heures quand Peace avait aussi reçu le message la félicitant, avant de recevoir l'appel de confirmation juste après, mais pour elle on ne lui avait pas précisé le rôle, elle devait le savoir le jour de la première séance de travail.

 Elle était contente des deux bonnes nouvelles qu’elle venait de recevoir en une seule soirée, maintenant elle réfléchissait à comment l’annoncer à Joyce qui n'était ni au courant qu'elle avait fait un casting ni qu’elle faisait une formation en mannequinat et encore moins qu'elle avait déjà un manager…

Peace attendait qu’elle rentre pour lui annoncer la nouvelle, mais il lui fallait au préalable parler à Abby pour savoir si elle avait également été retenue.

#AU TÉLÉPHONE

Peace : bonsoir miss comment vas-tu ?

Abby : je me porte très bien merci et toi-même !

Peace : je vais bien, j'ai deux bonnes nouvelles à t’annoncer, premièrement Julien m'a contacté Aujourd’hui disant m’avoir décroché mon premier contrat en tant que mannequin et nous devons nous voir demain pour en parler

Abby : Waouh félicitations ma puce !

Peace : et ce n'est pas tout, j'ai aussi été retenu pour la série et je voulais savoir si toi aussi tu l’avais été car même Joyce a été retenue

Abby : oui ils m'ont appelé tout à l’heure et je comptais d’ailleurs te faire un message, je suis contente de savoir que nous allons travailler ensemble, en passant tu as eu quel rôle ?

Peace : je ne sais pas encore, ils ne m'ont pas dit, je le saurais sûrement le jour de la première séance de travail et toi ? En passant sache que Joyce a eu le rôle de la première femme, ce que tu souhaitais

Abby : pour moi ils m’ont parlé du rôle de la nouvelle épouse, ce que toi tu voulais, donc ça sera pour moi

Peace : ce n'est pas grave, comme tu le sais c’est la participation qui compte pour moi et rien de plus

Abby : d'accord ! Et Joyce dit quoi par rapport aux deux bonnes nouvelles ?

Peace : je ne lui ai encore rien dit je compte le faire le soir à son retour

Abby : je te conseille de juste lui parler de la bonne nouvelle liée au casting, et pour le mannequinat garde le pour toi pour le moment, du moins jusqu’à ce que tu trouves nécessaire ou impératif de lui dire 

Abby : d’accord !

Peace était aussi très contente ce soir, elle avait mis la musique à fond à la télévision et s’était mise à danser dans le salon, et c’est dans cette ambiance que Joyce était revenue la trouver à la maison.

Joyce : waouh c’est toujours ma réussite qui te met en joie ainsi ?

Peace : pas seulement !

Joyce : il y’a quoi encore !

Peace : assieds-toi d'abord ensuite je vais t'expliquer

Joyce prit place et Peace se mit à lui raconter comment le jour qu’elle rentrait Abby l’avait aidé à faire le casting et qu'elle également avait été retenu

Joyce : woh !

C’est la première chose qui était sorti de la bouche de Joyce et pendant plusieurs minutes, elle n’avait plus parlé, son visage ne marquait aucun signe de joie uniquement l'effet surprise, puis elle retrouva la parole.

Joyce : et pourquoi tu ne m’as pas dit que finalement tu avais fait le casting et moi qui m'en voulais que tu l'aies raté à cause de moi, je m’en voulais vraiment et ça avait été ainsi pendant plusieurs jours, si tu m’avais dit ça devait m’apaiser

Peace : désolée, car honnêtement moi-même je n’y croyais pas, je suis tout de même surprise que toi, alors nous pouvons nous en réjouir toutes les deux étant donné que nous allons travailler ensemble

Joyce : Wouaih ! Mais te sens-tu capable d’assurer dans le cinéma ? Penses-tu que tu pourras être passionnée par ce métier et accepter tous ses inconvénients !?

Elle parlait comme si ce métier n’avait aucun avantage alors qu'elle vivait en partie de ça, tout ce qu’elle souhaitait était de décourager son amie.

Peace : pour le moment étant donné que je n'ai aucune autre proposition, c’est mieux que rien, en plus j'ai très hâte de travailler avec toi

Peace savait bien que Joyce ne se réjouissait pas de la nouvelle, mais elle faisait mine de ne rien voir, quant à Joyce elle se demandait comment une chose pareille avait pu se produire. Maintenant sur le plateau au lieu de porter son sac, Peace pourrait lui donner la réplique.

Joyce : j’avais même oublié, j'ai un ami qui recherche une gérante de sa boutique de chaussures et de sacs à main et je pense que ça va t'intéresser car je préfère que tu fasses quelque chose de stable

Peace : et c’est aujourd’hui qu’il t’a parlé de ça ?

Joyce : non ! Il m'en a parlé il y’a un mois, mais j'ai juste oublié de te le dire

Peace : tu as oublié de me dire ? tu as oublié comment sachant bien que je cherche du travail depuis ? Et chaque fois tu me dis que le travail est difficile

Joyce : Peace je suis un être humain et il peut arriver que j’oublie, je viens de me rappeler toi-même tu sais tout ce que je dois gérer au quotidien, alors tu en penses quoi ? Il est prêt à te payer cinquante mille chaque mois, mais je peux négocier pour qu’il augmente un peu si tu confirmes parce que je lui avais certifié que tu seras d'accord pour le poste

Peace ; je ne comprends plus rien, tantôt tu as oublié de lui proposer ma candidature ou encore de me parler de ce travail à cause de tout ce que tu as à faire, tantôt tu lui as déjà confirmé que je vais travailler pour lui

Joyce ; bon c’est que…. Ce que je veux dire est que… bref il m'a parlé de ça, j’ai oublié de te dire mais je lui ai quand même confirmé que tu vas accepter le travail

Peace : Humm ! Même jusque-là je n'ai pas bien compris !

Joyce : tu n'es pas obligé de tout comprendre, réjouis-toi juste déjà d'avoir un nouveau travail

Peace : comment ça ?

Joyce : parce que j'ai déjà confirmé, et après tout le mal que je me suis donnée pour le convaincre tu ne peux pas refuser ça briserait notre relation lui et moi, en plus je pense que c’est la meilleure option pour toi, car le cinéma c’est trop de tracasseries

Peace : Humm !  Et je suis censée commencer le travail quand ?

Joyce : le plus tôt possible je vais lui en parler et ce soir tu auras une réponse

Peace : considère que je n'ai rien accepter, je dois réfléchir avant de me décider donc ne lui dit pas que j’ai accepté et négociez encore bien sûr le salaire, au moins soixante mille

Peace se doutait bien que quelque chose clochait mais ne voulant pas s’enflammer ou encore moins se précipiter elle voulait réfléchir calmement à ces différentes options, un travail stable ou courir derrière plusieurs autres options, en plus son rendez-vous avec Julien était prévu pour le lendemain.

Elle y pensait vraiment et peut être au cas où le salaire était bon elle devait accepter la proposition de Joyce et faire quelques choses de stable, car côté finance étant nouvelle dans les différents métiers elle ne savait pas encore combien ça pouvait lui rapporter, vu son manque d'expérience, alors pour elle la proposition de Joyce pouvait être envisagé

Joyce : baisse un peu le volume de la télévision car j’ai très mal à la tête, et s’il te plaît rends-moi un service en allant m'acheter des médicaments à la pharmacie

Elle sortit l’argent de son portefeuille et donna à Peace pour qu’elle aille lui acheter les remèdes pour les maux de tête.

 Après le départ de Peace elle essaya d’appeler son ami en question par rapport au travail de Peace, il s'appelait Pierrick, mais il ne prenait pas ses appels, elle essaya plusieurs fois mais il ne prenait toujours pas, puis après plusieurs minutes il l’avait rappelé suite à ses nombreux appels en absence.

#AU TÉLÉPHONE

Joyce : oui bonsoir Pierrick !

Pierrick : bonsoir Joyce ! Désolé hein j’étais un peu occupé, je ne pouvais pas prendre tes appels, mais bon je suis à toi maintenant

Joyce : oui en fait tu te rappelles il y’a deux mois, quand toi et moi nous nous étions vus j’étais avec une amie, et je t’avais expliqué qu’elle cherchait le travail et tu m'as proposé la gestion de ta boutique

Pierrick : oui je me rappelle, mais tu avais refusé disant qu'elle n’était pas très intelligente et venait du village, et étant une villageoise on devait facilement la tromper dans ma boutique

Joyce : oui je me rappelle, mais elle s'est intégrée déjà donc elle peut le faire alors je veux que tu la prennes

Pierrick : mais j'ai déjà quelqu’un qui travaille pour moi et elle le fait bien

Joyce : oui mais renvoie là !

Pierrick : comment ça ? Et pour quel motif ?

Joyce : comme tu suis, dis-lui ce que tu veux mais renvoie là et prend mon amie, fais-le pour moi s’il te plaît Pierrick c’est très important sinon je ne t’aurais pas demandé de faire ca

Pierrick : d’accord ! Mais tu es sûre qu’elle va bien travailler comme celle qui est là actuellement ?

Joyce : sûre et certaine, tu proposais combien cinquante milles le mois ou plus ? Car je lui ai promis que tu pourrais augmenter un peu

Pierrick : Non ! Non ! Je ne peux pas payer plus, c’est même bien payé à cinquante mille, si elle veut plus mieux on laisse

Joyce : non calme-toi et écoute moi on va faire simple, chaque mois je vais te donner vingt milles tu ajouteras sur les cinquante et ça fera soixante-dix mille et tu lui donneras ça comme salaire, sans jamais lui parler de notre arrangement

Joyce savait que Peace ne pouvait pas refuser une proposition pareille, surtout que plusieurs fois elle lui avait dit que même pour quarante mille elle pouvait travailler…

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