La famille, c'est sacrée
Lindsay Kimberley DAVIES
Quand on a des rêves dans la vie, il faut toujours se battre pour les réaliser peu importe ce que ça coûte. Même quand vous avez l'impression que ce n'est qu'une petite chose ou que c'est trop difficile. Soyez le maître de votre destin et prenez vous en main. N'attendez pas des autres qu'ils vous offrent ce que vous ne pouvez pas vous offrir vous même. C'est un principe. Si vous ne le comprenez pas maintenant, vous le comprendrez sans doute plus tard. Ce qui est sur vous allez comprendre au moment venu.
Je suis Lindsay Kimberley DAVIES, 26 ans. Je suis assez calme comme personne. Mais en surface seulement. Ceux qui me connaissent savent qu'il ne faut surtout pas trop me chercher. Il y a risque de me méconnaître
Petite, j'ai toujours aimé voyager. En grandissant, j'en ai fait ma passion. Toujours entre deux avions. Si bien qu'à mes 20 ans j'avais déjà parcouru tous les pays de l'Europe. Bon, pas toutes les villes. Mais au moins une de chaque pays. Je parle courament anglais, serbe, italien, portugaiset français. A part ça je me débrouille pas mal avec d'autres langues. Quant à mes parents, ils étaient tellement toujours absents qu'ils essayaient de compenser en m'offrant tout ce que je voulais. Résultat, j'ai cru que tout m'était dû et qu'il ne suffisait que je boude pour avoir ce que je veux. En grandissant, j'ai compris que ce n'était rien de tel. Donc, à la longue je me suis lassée de tout ce superflu pour me concentrer sur ce qui est nécessaire. Était ce vraiment ce dont j'avais besoin à ce moment là ? N'aurait-il pas été plus simple d'avoir l'attention de mes parents ? Mais bon, tout ça est bien derrière moi maintenant.
Aujourd'hui pour moi, une nouvelle aventure commence. Après 10 années passées à Bruxelles, je reviens chez moi, dans mon pays, cette terre qui m'a vu naître, l'Angleterre. Le pays d'origine de mes parents. J'espère que cela durera cette fois. Il le faut vu que je suis là pour le boulot. Il faut dire qu'entre l'Angleterre et moi c'est le genre de relation je t'aime moi non plus. J'ai envie d'être là. Je viens. Puis, une semaine après, j'ai envie de repartir de là où je venais.
On m'a offert un poste ici. C'est le genre qu'on ne peut pas refuser. Disons, pour quelqu'un comme moi en quête de nouvelles expériences. Donc me voilà de retour. Je serai organisatrice en chef d'une agence événementielle à Manchester. Il ont plein d'axe. Sport, mariage, salon, cocktail, remise de prix... J'ai déjà eu a vivre là bas par le passé. Je m'y adapterai assez vite, je pense.
Quand j'ai postulé chez eux je ne m'attendais pas à être prise. Surtout que j'allais devoir rentrer et laisser mon petit ami là bas. Les relations à distance, je ne marche pas dedans. A un moment donné ça va sûrement être pesant pour au moins l'un des deux. On peut toujours avoir l'argent pour voyager et ne pas pouvoir le faire. Tout le monde travail, et on sait tous comment c'est, on ne peut pas passer son temps à voyager au détriment de son boulot. Même si l'on est son propre patron. Maintenant que ça m'arrive. On verra bien comment ça va se passer.
C'est Larry, une pote à moi, qui m'a poussée à envoyer ma candidature. Je l'avais d'ailleurs fait à la dernière minute. C'était plus pour ne pas la décevoir que pour moi même. Pas parce que je n'étais pas intéressée par le poste, mais plus pour le fait que je devrais rentrer en Angleterre.
Mais, elle a été tellement emballée par cette histoire que moi, en tant que son amie je ne pouvais pas briser cet euphorie qu'elle ressentait déjà. Toutefois, il était hors de question que je rentre en Angleterre avant d'être sur que j'aurai le post. C'est donc en Belgique que j'ai passé mon entretien.
Grande a été ma surprise quand j'ai reçu cet appel de l'agence. J'ai cru que j'étais entrain de rêver.
- Vous êtes bien mademoiselle Lindsay Kimberley DAVIES ? Demande l’homme au téléphone.
- Oui, c'est moi ! Je répond sur la défensive. Que puis-je pour vous ?
- Je suis Allan JONES. Je travaille aux ressources humaines de l'agence FAR. Je vous appelle au sujet de votre candidature chez nous.
- Ouiii, murmurais je surprise.
- Le mois dernier, vous aviez eu un entretien avec nous pour le poste d'organisatrice en chef de notre agence FAR. C'est avec plaisir que je vous informe que vous avez été retenue pour le poste. Nous sommes ravis de l'intérêt que vous avez démontré pour notre entreprise et nous sommes convaincus que votre parcours et vos compétences conviendront parfaitement au projet de l'entreprise.
Je n'ai pas vraiment tout écouté de ce qu'il disait. Du moment où il a prononcé retenue. Les autres choses n'étaient que du bla bla pour moi. Je suis si heureuse d’avoir eu le poste.
- Sérieusement ? Waaaw ! Et je commence quand ?
- Quand pourrez-vous être dans nos locaux ?
- Dès lundi si vous voulez.
- A lundi dans ce cas. Pensez à passer aux ressources humaines pour la signature de votre contrat de travail dès que vous arrivez.
- Merci monsieur.
J'ai été trop heureuse de décrocher le poste. Et dire que j'aurais pu ne pas répondre car je ne connaissais pas le numéro. C'est un de mes habitudes depuis toute petite. Mes parents me disaient toujours que c'était pour ma sécurité. Mon frère aussi. Au moins un point où ils partageaient le même avis. J'ai perdu tant d'opportunités de travailler à cause de cela. Mais, avec la vie que j'ai eu, on n'est jamais trop prudent. J'espère que cette fois ci c'est la bonne. Je ne peux que remercier Larry. Elle y a cru plus que moi.
Mon but dans la vie, ce n'est de rester employée de X ou Y personne. A l'avenir, je voudrais monter ma propre boîte. Je sais que cela ne va pas se faire du jour au lendemain. Je n'ai pas encore assez de bagage pour. Alors, maintenant, j'en profite juste pour acquérir de l'expérience en plus. Au moment venu, je serai prête à diriger la mienne. Ils n'attendent que ça dans ma famille.
Mon avion atterrit vers 11 heures du matin à l'aéroport international de Manchester. Je passe les postes de contrôle sans difficultés. En sortant, j'ai appelé un taxi pour rentrer à l'hôtel.
Dès que j'ai posé mes bagages, j'ai appelé mon chéri pour le prévenir.
- Monsieur SCHMITZ !
- Future madame SCHMITZ ! Tu vas bien bae ? Pas trop fatiguée ?
- A une heure et demie de vol chéri ?
- Ça aurait pu arriver bébé, tu sais.
- Ouais, tu as peut être raison. Bon j'appellais juste pour que tu saches que je suis bien arrivée et que je vais bien. Actuellement, je suis à l'hôtel. Je dois vite me trouver un logement.
- Ouais, c'est plus pratique. La compagnie ne va pas prendre cela en charge ?
- Je ne sais pas encore. On n'en a pas parlé... Bon, on se parle après bébé. Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime mon cœur.
Je suis arrivée en début de weekend. Je pense avoir assez de temps pour me repérer dans la zone. D'ailleurs, c'est ce que j'ai fait le samedi, et le dimanche aussi. Lundi, de bonne heure, je suis passée signer mon contrat avec eux. Ils m'ont proposée un logement et une voiture de fonction. C'est parfait comme ça. Ça m'évitera de galérer pour me trouver une maison. J'ai tout de suite emménagé. Je n'allais pas me faire prier non plus. Quoique je pouvais me prendre en charge. L’argent, ce n’est pas tant ce qui me manque.
Une semaine plus tard, j'ai commencé le boulot. Et c'est à ce moment là que j'ai mis ma famille au courant.
- C'est toujours ainsi avec toi Kim, me gronde grand-mère. Tu es trop secrète ma chérie. Il a fallu que tout soit déjà en place avant que tu ne nous informes. On ne fait pas les choses ainsi mon bébé. Nous sommes ta famille. On est là pour toi.
- Je l'ai quand même fait mamour. Tu sais comment je suis, je n'aime pas ébruiter les choses avant d'être sûr que ça va marcher. Cet air désolé que vous preniez à chaque fois que j'échoue à quelques chose me fait plus de mal que de bien. Je sais que c'est fait avec de bonnes intentions, mais moi, cela ne m'aide pas.
- Hmmm ! Oui. Mais nous sommes ta famille Kim. Entre famille on s'entraide. On aurait pu préparer ton installation là bas. Tout aurait été prêt avant que tu ne viennes.
- Ne t'inquiète pas mamie. L'agence a tout pris en charge. Je n'ai fait qu'emmenager chez moi en venant.
- Bien. Et on peut espérer te voir quand ma chérie ? Tu nous manques ici.
- Je finis de bien m'installer et je passe vous voir.
- Préviens moi avant de venir afin que je puisse te préparer ton plat préféré.
- D'accord mamie. J'y veillerai. Ciao !
- Prend soins de toi ma fille.
Pour mon premier jour de travail, je me suis rendue là-bas de très tôt. Il me fallait prendre du temps pour faire un peu connaissance avec mon staff. Ils sont au nombre de 5. Sarah, Jennifer, Jade, Stephen et Clarence. Ils ont l'air assez sympa. On verra ce qu'ils peuvent donner sur le terrain.
Une semaine était écoulée et jusqu'ici tout allait pour le mieux. Je prenais plaisir à faire mon travail. Et Dieu merci j'avais un staff dynamique. A l'heure de ma pause, j'ai été faire un tour à la cafétéria. J'ai commandé des sandwichs, une pomme et une barre aux chocolats. J'ai tout mangé, sauf la barre aux chocolats. J'aime avoir quelques chose à me mettre sous la dent en travaillant. En revenant de ma pause déjeuner, j'ai heurté quelqu'un et ma barre de chocolat s'est retrouvée à l'autre bout de la pièce.
- Je suis vraiment désolé mademoiselle, il s’excuse. Si vous voulez je peux aller vous en prendre une autre.
- Vous n'avez pas besoin de vous excusez alors que c'est moi qui vous ai bousculé.
- Mais moi aussi j'ai été distrait par vous. Vous êtes si belle.
Je lui souris. Il me tend la main.
- Maximiliano LOPEZ.
- Lindsay Kimberly DAVIES, je saisis la main qu’il me tend.
- Enchanté mademoiselle DAVIES.
Il s’en était aller me prendre une autre barre de chocolat et me le tend. Je le récupère.
- Moi de même. Mais appelle moi Lindsay.
- Sauf si tu m'appelles Max.
- D'accord Max, j’accepte sourire aux lèvres.
- Au-revoir Lindsay. Ce fut un plaisir d’être tombé sur une créature telle que vous.
Aleksandar Vuk Ivan PETROVIĆ
Je n'ai plus eu de nouvelle de mon cher ami DONOVAN. Il doit être entrain de panser ses plaies à l'heure là. On leur dit d'éviter de se mesurer à plus fort qu'eux ils ne comprennent pas. Il aura au moins compris. Tard, oui. Mais il a compris.
J'ai profité de ce temps là pour rendre une petite visite à ma sœur aux States. En mon absence c'est Milan qui assure. Il est prévu que je ne passe que le weekend avec elle. Au moins elle cessera de me casser les oreilles avec son histoire de venir me voir à Manchester.
Je suis arrivé dans la soirée du vendredi, c'est elle qui est venue me chercher à l'aéroport international John F. Kennedy.
- Bon arrivé grand frère.
- Merci frangine, j’attache mes cheveux.
- Tu n'as qu'un tout petit trolley. Je peux conclure que tu ne m'as rien apporté, demande Kyra le regard sur la route.
- Tu voulais quoi ? Profite de demander ce que tu veux petite. Tu n'auras pas cette chance deux fois.
- Que tu m'emmènes faire du shopping pour commencer.
- Dans tes rêves petite sœur.
- Milan aurait dit oui.
- Je ne suis pas Milan. Vous les femmes on vous connaît avec vos histoires de shopping. C'est ennuyant. Je te donnerai ma carte. Fais toi plaisir, mais ne compte par sur moi pour t’y accompagner.
- Si j'étais ta femme, tu ne m'aurais pas dit non.
- Et Dieu merci je n'ai pas de femme petite sœur.
Kyra me regarde de travers.
- Regarde la route demoiselle. Je ne suis pas venu ici pour mourir.
- Milan... Milan va bien ?
- On peut dire ça. Mais je le trouve... distrait. Je crois qu’il voit quelqu'un. Pour une raison ou une autre, il la cache. Tu sais qui s’est toi ?
- Hmmmmmm !
- Hhhmmmmm, oui je sais ? Ou hmmm, pas du tout.
- Je ne la connais pas. Si toi son meilleur ami tu n’es pas au courant, ce n'est pas à moi qu'il viendra se confesser.
Une fois chez elle, j'ai profité pour me doucher et me mettre au lit vu qu'il était déjà tard. Le lendemain matin, je me suis levé et il y avait déjà le petit déjeuner à table. Ce qui est bien avec elle c'est qu'elle prend très bien soins de moi quand on est ensemble. J'oublie facilement son côté chiant. On s'est attablé pour manger. Elle nous a fait des gaufres salées à l’œuf poché et au bacon.
- Tu es bien installée dans ton appart à Manhattan. Regarde la vue que tu as. Qui te peut ?
- J'ai un merveilleux grand frère. Il me passe toutes mes caprices. Je l'aime trop. Mais ne lui dit pas que je t'ai dit ça. Il va prendre la grosse tête.
- Ne t'inquiètes, je ne lui dirai pas, je repondis en souriant. Hmmmm, tu n'as pas perdu la main à ce que je vois, dis-je lorsque je pique dans mon assiette.
- Je dois pouvoir prendre soins de mon homme.
- Et l'homme en question est déjà là ?
Kyra se crispe. Je fronce les sourcils.
- Kyra Lexa Aaliyah PETROVIĆ, tu réponds à ma question.
- Euuuuh... N-non, elle bégaie. Non, il n'est pas encore là. Je me disais juste que quand cela devrait arriver, je serai prête.
N'importe quoi ? Elle croit pouvoir me faire avaler ça aussi facilement. Elle croit que je suis né de la dernière pluie en fait. Elle connait déjà ma position sur le sujet. Elle est jeune, elle doit faire attention. Elle aura tout le temps de trouver l'amour. A cet âge là, rien n'est serieux. C'est le plaisir qui prime.
- Et tu penses me faire avaler ça ? Je la fixe.
Kyra laisse la table.
- Je ne cherche pas à te convaincre Alex. Tu crois ce que tu veux.
- Hmmm ! C'est bien. Ne viens pas te plaindre ensuite.
- C'est quoi le programme du weekend ? Kyra change de sujet.
- On fera ce que tu veux. Je te l'ai dit, tu es à l'honneur ce weekend. Je suis là pour toi.
- Tout ce que je veux, sauf m'emmener faire du shopping. Je vois ça.
On a eu un beau weekend elle et moi. Il y a longtemps que je ne me suis pas lâché ainsi. On a été en boîte avec Kyra et quelques unes de ses amies. Il y en a une qui a voulu me lancer. Je lui ai gentiment fait comprendre que je n'étais pas intéressé. C'est l'amie de ma sœur, il fallait prendre des précautions avec elle. Mais sérieusement, ces jeunes ne regardent pas leurs âges avant de vouloir te sauter dessus. J'ai au moins 15 ans de plus qu'elle et elle veut me lancer. Il m'est arrivé de me demander si Kyra... Non, elle est tout le temps dans son délire. Mais elle n'ira pas jusque là. Un homme de mon âge ? Non. Je peux lui faire confiance à ce sujet.
Dès lundi matin j'ai repris l'avion pour Manchester. Tout était calme à mon arrivée. Selon Milan, il ne s'est rien passé en mon absence. Durant tout ce temps ? Il ne bouge même pas le petit doigt ? Ça ne presage rien de bon tout ça. Panser ses plaies, oui. Aussi longtemps ! Là oui, il y a un problème. Il ne faudrait pas me laisser surprendre non plus.
Milan s'installe dans mon salon.
- Il a peut être compris qu'il devait abandonner. C'est tout. Il connaît sa force. Il ne veut plus se mesurer à plus fort que lui.
- Ça a l'air beaucoup trop facile Milan.
Je pars vers la cuisine.
- Je te ramène une bière ?
Milan fit oui de la tête. J'ai ouvert le frigo, fait sorti les bières, pris un décapsuleur et reviens me poser au salon. Je lui tends sa bière.
- Nous devons rester sur nos gardes. On ne sait jamais ce qu'il peut bien préparer depuis tout ce temps où il fait le mort.
- Ouais. Tu as peut être raison... Alors, ça a été ton voyage ? Aaliyah va bien ?
- C'etait bien oui. Elle aussi va bien. J'ai pu me détendre tout le weekend. Dommage que je ne puisse pas faire cela plus souvent.
- Ouais c'est vraiment dommage.
- Je crois qu’elle a un copain. Vu que tu la vois plus souvent que moi, il faut que tu m’aides à découvrir qui s’est.
- Oui... bien sur. Bien que je doute que ta sœur se confesse à moi.
- Bon, maintenant que c'est calme, tu peux en profiter pour aller voir ta petite. Elle vit où, déjà ?
- Je n'ai personne Ghost. Arrête de déconner.
- Relax frère. Je voulais juste te taquiner un peu.
- Ouais, mais à la longue ça devient saoulant. Je te le répète encore pour que ça rentre bien dans ta tête. JE NE SORS AVEC PERSONNE GHOST. Fous moi la paix.
- Mais calme toi frangin. Ce n'était qu'une blague. Toi et Kyra vous avez cette manie de sortir de vos gonds quand on vous parle de vos partenaires. Comme vous pensiez qu'on peut cacher ces genres de choses continuez. Les relations de couple c'est comme la lune. Et nulle ne peut cacher la lune d'un seul doigt. Vous aurez pu sortir ensemble tous les deux. Vous êtes de vrais cachotiers. Heureusement qu'elle ne peut pas te sentir. De plus, tu aurais signé ton arrêt de mort. On ne touche pas à la sœur d’un pote. Je n’aurais pas supporter de te savoir avec ma sœur. Par rapport à toi, ce n'est qu'un bébé.
Milan se lève.
- Tu sais quoi, moi je m'en vais. Continue ton délire tout seul. Comme c'est toi qui vis ma vie à ma place. Tu sais donc mieux que moi si j'ai quelqu'un ou pas. Continue de raconter n'importe quoi.
Oh ! C'est quelle mouche qui l'a piqué ce gars ? On ne peut plus blaguer avec lui qu'il sorte automatiquement ses griffes. Pffffff ! En tout cas, je ne parlerai plus de ses choses.
Après son départ, je suis rentré dans ma chambre me préparer à sortir. J'ai rendez-vous au club avec Max.
Je suis arrivé là bas vers 14 heures. En me rendant au bureau de Max j'ai croisé la rouquine de l'autre fois. Elle m'a interpellé.
- Oui Cindy, qu'est ce qu'il y a ?
- Euh... Je...
Gênée, elle se triture ses pauvres doigts.
- Ce qu'il y a c'est que...
- Je suis sur que tu ne m'as pas appelé pour me faire perdre mon temps Cindy. Alors parle.
- Milan va bien ?
- Il y a quoi avec Milan ? Je fronce les sourcils.
Cindy se gratta la nuque nerveusement.
- Ce qui se passe c'est que... Il a demandé à Sophia de m'envoyer chez lui l'autre soir... Après l'épisode du bar.
- Et ? Je la fixe.
- Et bien je... j'ai effectué le déplacement. Arrivé chez lui, il me dit qu'il a finalement changé d'avis. Je me demande si tu savais ce qui se passe avec lui.
- Le problème est quoi Cindy ?
- Il a forcément un problème pour agir comme ça.
- Il n'en a aucun. Et même s’il en avait, c’est quoi ton intérêt à savoir ? C'est clair qu'il ne veut pas de toi. Pourtant tu forces les choses. Trouves toi un autre pigeon Cindy.
- Tu ne peux pas lui parler ?
- Je ne gère pas les histoires de fesses de Milan Cindy. Il n'est pas intéressé. Donc, toi, passe à autre chose. Tu le connais d'où pour être à ce point intéressée ?
Je l'ai laissée là, plantée dans le couloir et je suis allé toquer à la porte du bureau de Max. Il me fait signe de rentrer. A l'intérieur, il y avait une fille assise par devant son bureau.
- Ah, tu es occupé. Je repasserai quand vous aurez fini, je reprend le chemin vers la sortie
- Non, vous pouvez rester chef. Darren nous a envoyé l'organisatrice pour ce dont on a discuté l'autre fois. Voici Lindsay. C'est elle qui va s'occuper de nos événements à venir.
- Enchantée monsieur, elle me tend la main.
Je l'ignore et m’adresse à Max.
- Oui et ? Je t'ai déjà dit ce que je veux moi. Il y a quoi encore ?
Elle baisa sa main toute gênée.
- Il faudrait revoir avec elle, avoue Max gêné. Valider ce qui devrait l'être. Et tant d'autres choses.
- Ben explique lui alors. C'est ton boulot, non.
- Si, si. Je voulais d'abord votre approbation pour Lindsay.
- Tu en penses quoi toi ?
- Elle est assez qualifiée, je dirais.
- Ben embauche la dans ce cas. Du moment qu'elle sache bien faire son boulot, à moi ça me va. C'est l’efficacité qui prime.
Je m'en vais.
- Bon je m'en vais. J'ai autre chose à faire. Explique lui les choses toi même ou vois ça avec Milan.