Chapitre 7: Nous n'en avons pas fini

— tu veux boire quelque chose ? Demanda Marco.

Kara s’étonna de sa question, il ne l’avait pas enlevée pour lui proposer un apéritif tout de même. Elle ne voulait rien si ce n’est savoir ce qu’il avait l’intention de faire. Elle lui lança un regard noir qui n’eut pour seul effet que lui faire sourire. C’était la première fois qu’elle le voyait vraiment sourire. « Mon Dieu, ce qu’il est beau » pensa-t-elle.

— assieds-toi ! Ordonna-t-il.

— je préfère rester debout.

Une lueur inquiétante s’alluma dans les yeux de Marco.

— assieds-toi. Répéta-t-il d’une voix calme mais autoritaire.

Folle de rage, Kara tira une chaise et obtempéra.

— maintenant dis-moi ce que tu veux boire, ajouta-til.

Kara n’avait pas soif ni faim d’ailleurs, mais elle s’avait que refuser ne servirait à rien, car c’était lui qui décidait de tout.

— une limonade s’il te plaît.

— rien de plus luxueux ? Railla Marco. Tu joues bien ton rôle.

Enervé, Kara lui gratifia d’un regard irrité.

— tu ne sais rien de moi, lança-t-elle.

— j’en sais bien assez, dit-il avec mépris en s’avançant vers elle.

Il était tout près d’elle et la dominait d’un air menaçant. Il savait qu’il lui faisait peur et s’en réjouissait. Il se pencha sur elle.

— j’ai connue beaucoup de femme dans ton genre, murmura-t-il. Qui se servent de leurs corps pour obtenir ce qu’elles désirent. A présent, tu vas être à moi, le temps que je me lasse de toi et te renvoie à ta pitoyable vie.

Kara resta sans voix. « Non mais il est complètement fou ? Oui, c’est sûr, il doit avoir perdu la tête pour dire de telles choses ».

Elle se leva et voulu s’éloigner de lui, mais il la retint sauvagement pas le bras et l’attira vers lui.

— Tu ne vas pas jouer à la fille qui à des scrupules après ce que tu a fais à mon frère, cria t il.

Kara sentit dans le souffle de Marco, une forte odeur d’alcool, il était sans aucun doute bien éméché, elle vit dans son regard une lueur mauvaise et prit peur. Il serrait si fort son poignet qu’elle ne sentait plus ses doigts.

Il la tira plus près encore et écrasa sa bouche contre celle de Kara, elle en fut troubler malgré elle. Se ressaisissant, elle se débâtit avec fureur. Dans la lutte, une bretelle de sa robe céda dévoilant en partie sa poitrine. Marco baissa les yeux et fixa sa poitrine, son regard se voila et Kara trembla de peur à l’idée que ça le rendre encore plus fou et qu’il lui fasse du mal.

Elle ferma les yeux de peur et d’appréhension.

— Tu ferrais bien de remettre ta bretelle en place, dit il en la relâchant brusquement.

Alors, Kara se rassit et entreprit de rattacher sa bretelle.

Quelques instant plus tard, une femme d’âge mûr et petite, qu’elle n’avait pas vue jusque là fit son apparition, portant un grand plateau dans ses mains. Kara fut très heureuse de ne pas être toute seul avec Marco, elle eut presque envie de se jeter dans les bras de la nouvelle venue.

— Je te présente Teresa, ma gouvernante, déclara Marco. Elle est arrivée juste après nous.

Teresa lui adressa un grand sourit, elle en fut tellement heureuse qu’elle en eut les larmes aux yeux. S’efforçant de lès refoulées, elle rendit son sourire à Teresa qui disposa plusieurs plats sur la table avant de disparaitre discrètement.

Le repas se passa en silence. Ni l’un ni l’autre ne prononça le moindre mot. Après le repas, elle voulut aider Teresa dans la cuisine, mais celle-ci s’y opposa. Elle leur prépara du café, débarrassa la table et disparue dans sa cuisine, lès laissant en tête à tête. Kara ne voulait pas de ce café, la journée avait été trop longue, elle voulait juste être loin de cet homme qui l’effrayait et la troublait.

— Je vais me coucher, déclara t elle en se levant.

Elle se mit à marcher priant pour qu’il là laisse partir.

— Kara ? Appela t il d’une voix douce qui accéléra les battements de cœur de Kara.

Elle se retourna, il n’avait pas bougé de sa chaise.

— Nous n’en avons pas fini, dit-il simplement.

Kara alla s’enfermer dans sa chambre qu’elle verrouilla à double tours.