L'usurpation d'identité

Rebecca appelait Audrey, Audrey. Elle l’appelait avec une voix si douce, cependant son expression faciale en disait tout autre.

Au moment de se lever du lit pour se diriger vers la salle de bain, ses yeux se posèrent sur un bout de papier qui attira son attention.

Elle prit immédiatement le bout de papier et se mit à lire ce qui y était écrit.

Après l’avoir lu, elle dit,

— idiot de John. J’espère que cette vipère ne l’a pas encore lu. Je vais le savoir très rapidement.

Ensuite elle déchira le bout de papier en quatre morceaux et le mit dans son sac.

Puis elle s’en va vers Audrey’

— waouh, ma copine. Je vois qu’il y a eu une célébration dans ton lit. Donc c’est pour cette raison que tu as fait la fausse malade pour rester à la maison. Mais t’inquiète tu peux compter sur moi. Je ne vais en parler à personne.

Audrey’ continuait toujours à pleurer sans faire attention aux paroles de Rebecca.

Elle était en position accroupie dans la salle de bain et pleurait à chaudes larmes.

Rebecca s’accroupit aussi et se mit à lui dire avec hypocrisie,

— la personne a été trop brutale c’est ça, es-ce pour cette raison que tu pleures ainsi? C’est qui d’ailleurs ?

Audrey’ se leva avec colère et s’écria,

— de quoi parles-tu? Qui est Audrey? Je suis Ashley, je viens de me faire violer par je ne sais qui. Je pensais être en train de rêver. Quelqu'un m’a violé dans mon sommeil. À mon réveil, tout le drap était tâché de sang. Mon intimité me fait actuellement très mal mais ma plus grande douleur se trouve dans mon âme, je viens de perdre ma virginité d’une manière atroce. Et tu me parles de quoi? Dis moi la vérité, tu as manigancé tout ceci avec ta meilleure amie n’est-ce pas ? Qui aviez-vous envoyé pour me violer? Qui?

— je pense que les somnifères t’ont fait perdre la tête Audrey. Calme-toi. Je vais appeler ton frère.

Après avoir dit cela, Audrey’ et Rebecca se mirent à entendre des rires depuis l’entrée de la maison.

C’était Amir qui rentrait avec des fous rires. Tellement il était heureux pour les fiançailles de sa sœur chérie.

Ah, voilà ton frère qui est là déjà, dit Rebecca.

Puis elle prit les escaliers, se dirigea tout droit vers Amir et lui dit,

— ta sœur a perdu la tête à son réveil. Elle dit qu’elle est Ashley.

— quoi? Où est-elle?

— là-haut, dans sa chambre.

Amir courut vers la chambre de Audrey.

Une fois à l’intérieur, il vit le lit dans un état pas possible et les draps entachés. Il était sous le choc.

Ensuite il vit Audrey’ en train de pleurer en étant assise dans le lit.

La première chose qu’il fit est de donner une gifle à Audrey’ en disant,

— qu'elle honte Audrey’. Tu as donc planifié tout ceci pour ça? C’était avec qui?

— je suis Ashley, je suis Ashley, s’écria-t-elle en tenant sa tête avec ses deux mains.

— non seulement tu t’offres au premier venu mais en plus de cela tu te fais passer pour ta sœur. Cela prouve à quel point tu as toujours été jalouse de ta sœur. Je vais enfin prendre les mesures nécessaires que je n’avais pas pris auparavant. Je vais te faire interner. Tu as besoin d’une aide psychologique. Je ne savais pas que la jalousie que tu ressentais à l’endroit de ta sœur avait dépassé les extrémités.

Après avoir dit cela, Amir prit son téléphone de sa poche et appela Mr da-COSTA.

— désolé de te déranger à une heure pareille parrain. Nous avons un sérieux problème à la maison. C’est concernant Audrey’. Stp parrain n’en parle surtout pas à Ashley’ pour ne pas l’inquiéter en cette nuit de fiançailles.

— d’accord. Je viens là dans un moment.

*** Quelques minutes plus tard ***

— alors, comme tu viens de me l’expliquer, elle se fait passer pour sa sœur. Depuis quand?

— oui parrain, au point d’imiter la seule cicatrice qui les différencie. Juste que pour elle est très floue avec des marques de marker. Depuis un moment elle avait des comportements de jalousie envers Ashley mais j’avais pris cela à la légère

— dans ce cas, je vais faire appel à un collègue psychologue pour avoir son avis.

— d’accord parrain. Merci beaucoup.

— pour le moment ne la laisse pas seule de peur qu’elle fasse quelque chose de grave.

*** Chez les da-COSTA ***

Plus précisément dans la chambre de Mike.

— alors ma puce, je n’ai jamais sû que tu étais si bavarde. Il a fallu que tu aies tes dix-huit ans pour devenir si bavarde. Tu vois donc que j’avais raison lorsque je te disais que l’on devient mature à l’âge de 18 ans.

— ah ouais?

— tu ne t’en souviens plus?

— Sisi. Excuse-moi. J’ai juste envie de toi et cela m’embrouille un peu.

— waouh! J’hallucine ou quoi? Tu as envie de moi? Toi qui n’étais pas prête à te donner à moi le jour de nos fiançailles, lors de nos précédentes conversations ?

— tu viens de me dire qu’on devient assez mature lors de ses dix-huit ans. Fais-moi l’amour chéri. Je veux désormais être cette nouvelle Ashley mature juste pour te faire plaisir.

— j’aime cette nouvelle version de toi ma belle.

Puis les deux se mirent à s’embrasser jusqu'à passer à l’acte sexuel.

Après l’acte, Mike dit,

— je n’aurais jamais pu imaginer, te connaissant que tu m'offrirais ta virginité en ce jour. Je m’étais toujours dit qu’on le ferait certainement la nuit de notre mariage.

— le regrettes-tu? Pas moi en tout cas. J’ai beaucoup apprécié.

— après t’avoir connu en cette nuit, mon amour pour toi a augmenté tellement que je ne peux décrire à quel point je t’aime

— habitue toi à ce nouveau moi mon amour car je t’aime et je suis prête à tout pour toi.

En disant cela, Ashley’ se disait intérieurement : tu m’aimes parce que tu as aimé ce que je t’ai donné en cette nuit. Ma sœur ne pouvait pas autant te faire plaisir. Elle est trop calme pour ça, cette idiote. Elle pleure certainement actuellement tandis que moi je ris, oui une joie immense m’envahit d’avoir pû me fiancer à l’homme de ma vie.

Puis elle souriait tout en se mettant à embrasser à nouveau Mike.

Mike répondit parfaitement à son baiser et lui dit,

— je t’aime ma puce.

— pas plus que moi.

À suivre.