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Chapitre 2

Les jours passaient et je ne reconnaissais plus Vincent. Il avait litéralement changé. Je ne pouvais plus rien faire. Surtout si il sagissait des sorties. Vincent ne voulait plus que je sorte, si je le faisais je devais lui dire où je me rendais et il devait verifier si je ne mentais pas. Les seules sorties que je pouvais effectuer sans problème c'était quand je me rendais chez ma mère. Ma routine était devenue, boulot/maison/maman.

Nous étions Mardi,le deuxième du mois de Juillet. Et cela faisait deux semaines que je n'avais pas vu mes amies à cause de Vincent. Parce que oui même pour les voir il ne voulait plus. Les filles me manquaient énormement, j'avais vraiment envie de les voir et la j'étais en train de négocier avec lui pour sortir.

Moi(le suppliant): Vincent..

Vincent: j'ai dit non Emelyne. Tes copines doivent mettre dans leur tête que tu n'es plus seule, que tu vis avec quelqu'un donc tes allées et sortir ne sont plus d'actualités

Moi: mais Vincent ça fait deux semaines on ne sait pas vu alors qu'avant on se voyait tout le temps là j'ai vraiment envie de les voir

Vincent: j'ai dis non

Moi(m'énervant): tu ne trouves pas que tu abuses là vincent? Pourquoi tu fais ça?

Vincent: je ne veux pas que tu ailles te pavaner dans port-gentil

Moi: mais bébé, je ne vais pas me pavaner, Je vais au resto et ensuite je rentre

Vincent: restaurant ou pas j'ai dit non. Et c'est non discutable!!

Sans plus il prit la télécommande et augmenta le volume de la télévision pour me signifier que la discution était terminée. J'avais envie de pleurer quoi. Je ne comprenais pas pourquoi il se comportait de la sorte?. C'était quel genre de jalousie ça?

Je ravalais mes larmes et partis m'enfermer dans la chambre(non pas sans avoir bien claquer la porte).

Je pris mon téléphone et fis un message à Valentine pour lui dire que la sortie etait bad pour moi.

Mon téléphone sonna deux minutes plus tard après que mon message soit parti. C'était un appel de Valentine.

Moi: allô?

Valentine: Sysy, Emelyne est là.

Elle nous avait mit en conférence.

Sylvia: oui Emelyne c'est quelle affaire que tu ne viens plus au resto avec nous?

Moi(soupirant): ah les filles votre beau frère a refusé que je sorte

Sylvia et Valentine: Quoi??

Valentine: non mais je rêve il ne veut pas que tu viennes pourquoi?

Moi: il dit qu'on va aller se pavaner

Sylvia: mais l'enfant là est fou hein

Moi; Sysy..

Valentine: Sysy de quoi?? Elle a raison il est fou!! Toi aussi ca fait des jours on ne sait pas vu et aujourd'hui on a un peu de temps et celui qui te sert de gars ne veut pas c'est quoi son problème? Nous aussi on est en couple et ce n'est pas comme ça

Moi: ah il est jaloux

Sylvia: il est jaloux? Quelle jalousie là? Ou bien il veut juste contrôler ta vie!

Valentine: il veut avoir le contrôle de ta vie, il pense qu'il n'y a que lui dans ta vie? Même si c'est ton gars il doit comprendre que tu n'es pas seule qu'il y a des personnes qui sont là avant lui

Moi: ...

Sylvia: vraiment!! Il se comporte deja comme ça alors qu'il ne t'a pas encore marié

Valentine: mais heureusement qu'il ne l'a pas encore marié parce que si c'était le cas je suis sûr que même parler au téléphone avec nous elle n'allait plus le faire.. pfff n'importe quoi!! Sysy tu as quelque chose d'autre à dire

Sylvia: non, je ne veux plus gaspiller ma salive avec les choses d'Essongue

Valentine: ok, je vais raccrocher elle m'a saoulé là

Moi: les filles ne vous fâchez pas ce n'est..

Valentine: ah pardon reste avec ton gars bonne soirée

Et elle raccrocha. Je jetais mon téléphone avec rage sur le lit et me prit la tête dans les mains. Mes amies étaient fâchées contre moi et ça m'embêtait beaucoup. Pffff

Pourquoi faisait-il cela? Ne cessais-je de me demander

**********************************************************

Deux semaines plus tard.

Il était quinze heures à ma montre et je m'apprêtais à ranger mes affaires pour rentrer à la maison quand mon téléphone sonna. C'était maman.

Moi: allô maman

Maman: oui mon bébé ca va?

Moi: oui maman je vais bien et toi?

Maman: ah maman ka vô vô(ah maman ca va)

Moi: et ton bras ca va?

Elle se plaignait la semaine dernière qu'elle avait mal au bras

Maman: oui maman, ça va maintenant. La pomade que tu avais apporté là est éfficace

Moi: ah je te l'avais dit non?

Maman(riant): oui. Dis-moi tu es où?

Moi: je m'apprête à rentrer à la maison pourquoi?

Maman: avant de rentrer passe d'abord par ici je veux te parler

Moi: quoi il y a un problème?

Maman: non j'ai juste besoin de te parler de quelque chose

Moi: euh ok. J'arrive

Maman: d'accord bon à tout à l'heure oo

Moi: oui ooh

Elle racrocha et je continuais à ranger mes affaires, mais avant de me rendre chez maman j'appelais Vincent pour le lui dire. Il repondit à la deuxième sonnerie.

Vincent: oui Amour?

Moi: bébé t'es déjà à la maison?

Vincent: non je suis encore au bureau pourquoi?

Moi: je voulais te dire que je fais un saut chez maman elle veut me voir

Vincent: c'est vrai ça? J'espere que tu ne me mens pas pour aller rejoindre tes copines!!

Moi: Vincent les filles là sont mes soeurs donc s'il te plait, et puis je ne vais pas les rejoindre. Je vais chez maman. Si tu ne me crois pas appele la

Vincent: c'est bon c'est bon je te crois. Donc on se voit tout à l'heure

Mo: oui, je vais pas mettre du temps

Vincent: d'accord

Je raccrochais, pris mon sac et sortis du bureau. Une fois à l'exterieur je pris un taxi qui me laissa au quartier Baralan. Je pris la ruelle qui menait chez ma mère, et quand j'entrais dans la maison je trouvais madame Phylomene Ogowe veuve Essongue affectueusement appellée maman Phylo au salon devant la tv avec une canette de heineken en main lol

Moi(lui faisant la bise): oh la femme de ma vie

Maman: ah loubwa(ah quitte là) la femme de ta vie que tu as abandonné ici

Moi: roo ama' wa ramba yénô( je ne parle comme ça) tu sais que je ne pourrais jamais t'abandonner

Maman: humm ce n'est pas ce que tu me montre là

Moi: hummm en tous cas bref,(poitant sa bierre) tu te mets à l'aise là

Maman: ça te derange?

Moi(me levant): non ooh pardon, tu as préparé quoi? Ma koto no djana(j'ai faim)

Maman: m'anamba ayara n'ikondô(j'ai préparé les feuilles de manioc et la banane)

Moi: haan les feuilles de manioc miam miam ca fait longtemps

Je me dirigeais vers la cuisine, prit une assiette et me servit puis repartis au salon.

Moi: humm anyambie j'avais oublié combien de fois c'était bon

Maman(sur un ton de reproche): si tu venais plus souvent tu n'allais pas oublié

Moi: ah maman ce n'est pas moi c'est le temps même avec les filles c'est compliqué

Maman: en parlant même des filles, elles étaient ici avant hier

Les filles: Sylvia et Valentine

Moi: ah bon? C'est bien

Maman: elles m'ont dit que ça fait un mois que vous ne vous êtes pas vu c'est vrai?

Hummmmm

Moi(me grattant la tête): oui

Maman: Et je peux savoir pourquoi? Il y a quel problème?

Moi: il n'y a rien maman c'est juste le temps, je suis chargée en ce moment!

Pardon laissez moi je ne pouvais pas lui dire que c'est à cause de Vincent, je ne voulais pas qu'elle le voit d'un mauvais oeil.

Maman: le temps? Ca c'est quel temps qui t'empêche de voir tes soeurs?

Moi: ...

Maman: je n'aime pas ce que tu veux faire là Emy. N'oublies pas que ces filles ce sont tes soeurs, les enfants que je n'ai pas pu avoir après toi. Elles ont toujours été là dans les bons et mauvais moments donc tu ne vas pas leur tourner le dos parce que tu es maintenant en couple. Quand tu étais celibataire et elles en couple elles étaient là avec toi et pourtant elles pouvaient aussi faire comme toi. Si ton copain est là pour semer la zizani il faut lui dire d'arrêter, il ne va pas t'empêcher de voir tes parents. Ça je refuse!

Maman était fâchée cela se voyait sur ses traits. Elle se leva et entra dans la maison. Je restais là perdu dans mes pensées. Je ne savais plus quoi penser de cette situation. Moi même ça me depassait. Je ne comprennais pas pourquoi Vincent se comportait ainsi.

Les filles disaient que je devais le quitter parce qu'il etait trop possessif et voulait contrôler ma vie. Avec un tel comportement il m'apporterait que des problèmes, bien que je n'approuvais pas son comportement je ne pouvais pas imaginer ma vie sans lui. J'aimais trop Vincent et je ne pouvais pas envisager de le quitter. Non je ne me voyais pas sans lui. Je ne pouvais même pas penser un jour me reveiller loin de lui. Je l'aimais trop.

Je quittais la maison de ma mère vers 20h et rentrais directement à la maison. Je trouvais Vincent en train de faire la cuisine.

Dès qu'il me vit, il sourit et me prit dans ses bras.

Vincent: la journée avec ta mère ça été?

Moi(passant mes bras autour de sa taille): oui. Elle te passe le bonjour

Vincent: il faut que je l'appele d'ici là

Moi(regardant la marmite): humm rôti de veau

Vincent: oui ton plat préférée

Moi: je vais me regaler

Vincent: gourmande va!! Allez va pa prendre une douche pendant que je fais la table

Je souris puis quittais la cuisine pour notre chambre. Quand je le voyais souriant comme ça j'avais du mal à croire qu'il avait changer, que c'était l'homme qui m'avait crier desssus il y a quelques semaines parce que j'étais sorti sans lui dire. Il était bel et bien different de cet homme. Là, j'avais l'homme qui m'avait fait craquer, l'homme dont j'étais tombée amoureuse.

*********

Une heure plus tard après le dîner.

Vincent s'était assit sur la table basse, avait prit mes mains dans les siennes et plonga son regard dans le mien. Lorsqu'on avait terminé de manger, il m'avait fait comprendre qu'il voulait me parler.

Vincent: j'ai quelque chose d'important à te dire

Moi: vas y, je t'écoutes

Vincent(embrassant mes mains): je t'aime mon coeur

Moi(souriant): moi aussi je t'aime bébé

Il sourit et embrassait à nouveau mes mains

Vincent: Tu sais que j'ai les moyens n'est-ce pas?

Moi: euh ouais, repondis-je ne sachant pas où il voulait en venir

Vincent: Et tu sais aussi que je pourrais m'occuper de toi?

Moi: mais tu t'occupes déjà de moi

Vincent: oui mais je parle de m'occuper de toi financièrement

Moi(les sourcils froncés): je ne comprends pas

Vincent: Ce que je veux te faire comprendre c'est que je veux prendre soins de toi. Tu sais je veux te trouver à la maison quand je rentre chaque soir. Je veux que tu me prennes dans tes bras et me sourit à chaque fois que je rentres

Moi: bébé, tu sais que ce n'est pas facile parce que je travail, mais si tu veux je vais m'arranger pour pouvoir rentrer plutôt

Vincent: Ça ne suffit pas chérie,

Moi: mais je ne peux pas faire autrement

Vincent: si tu peux

Moi: mais non je vais pouvoir comment?

Vincent: En démissionant

Quoi? Avais-je bien enttendu là? Il voulait que je démissionne pour des raisons aussi connes?

Moi: QUOI?? C'est hors de question!!

Vincent: pourquoi c'est hors de question?

Moi: parce que...parce que je ne veux pas arrêter de travailler! Je je ne veux pas vivre à tes crochets!

Vincent: mais tu ne vivras pas à mes crochets!

Moi: Ah bon? Parce que d'après toi qu'est-ce que c'est? Si je ne travail plus, je n'ai plus de revenue, et si je n'ai plus d'argent c'est que je dois compter sur toi pour en avoir alors là c'est hors de question!!

Je croisais les bras sur ma poitrine. Non mais c'était quoi ces foutaises là?

Vincent se leva et se mit à faire les cents pas.

Vincent: Dis-moi Emelyne, est-ce que tu m'aimes?

Moi: c'est quoi cette question?

Vincent: reponds moi

Moi: tu sais très bien que je t'aime!

Vincent: et bhein tu as une drôle de manière de me le montrer

Moi: quoi? Qu'est-ce que tu veux dire là?

Vincent: moi je t'aime Emelyne. Tu es la femme de ma vie et pour toi je pourrais crever. Si tu m'aimais vraiment tu allais accepter

Moi: mais tu t'entends Vincent? Est-ce que tu t'entends parler là? Tu me demandes de quitter mon boulot, pas n'importe quel boulot, un boulot que j'aime. C'est toute ma vie, ça me permet de m'occuper de moi et de ma mère si je ne travail plus qui s'occupera d'elle? qui va payer ses médicaments? Donc non je ne peux, non je ne peux pas juste parce que tu veux rentrer à la maison et me trouver non Vincent c'est trop me demander

Vincent(me tenant par les épaules): mais je t'ai dit que je vais m'occuper de toi, et si c'est pour ta mère il n'y a pas de problème je vais m'en occuper. J'ai de l'argent et beaucoup d'argent je peux m'occuper de vous deux!

Moi(fermant les yeux): non vincent

Vincent: bébé s'il te plait

Moi: vincent ça c'est trop me demander, je ne peux pas

Il me lacha brusquement et me regarda durement.

Vincent: Alors c'est que tu ne m'aimes pas. Tu ne m'as jamais aimé Emelyne.

Moi(soupirant): vincent arrêtes tes connéries tu sais que je t'aime

Vincent: Non. C'est faux. Tu ne m'aimes pas parce que si c'était le cas tu allais faire ce que je te demande de faire

Moi: Je t'aime.Vincent.

Je m'approchais de lui et pris son visage entre mes mains.

Moi: je t'aime. Je t'aime à en mourir. Tu es ma vie Vincent. Je pourrais faire n'importe quoi pour toi! Donc ne dis plus jamais que je ne t'aime pas

Vincent: Si ce que tu dis est vrai alors tu sais ce qui te reste à faire

Il se dégagea de mon emprise et s'en alla dans la chambre.

Je soupirais lourdement, m'assit et me prit le visage dans la main.

J'étais dépassée et enerver en même temps. Pourquoi me demandait-il une chose pareil? En quoi quitter mon travail lui prouverait que je me l'aime comme une dingue?

Mon Dieu pourquoi faut-il que ma vie soit compliquer? Que dois-je faire?

Je soupirais encore. J'aimais Vincent. Et je ne voyais pas ma vie sans lui. C'est vrai que mon travail était important mais je ne pouvais prendre le risque de perdre Vincent. Si il faut que j'arrête de travailler alors je le ferais. Je le ferais parce que je l'aime et que je veux qu'il soit heureux.

Oui je le ferais. Ne cessais-je de me répéter.

Sur ces résolutions, je me levais et me dirigeais vers la chambre. Je le trouvais allongée les yeux fermés. Je m'approchais alors du lit et m'assis à côté de lui.

Moi(touchant sa cuisse): bébé..

Vincent:...

Moi: vincent je sais que tu ne dors pas

Vincent: ...

Moi(soupirant): je t'aime vincent et ce plus que tout

Vincent:...

Je soupirais encore

Moi: j'ai reflechis et je..je vais arrêter de travailler. Je vais démissionner.

Quand il m'entendit dire ça, il ouvrit les yeux et un sourire fondit sur ses lèvres.

Vincent(se redressant): c'est vrai?

Moi: oui bébé c'est vrai. Je t'aime et j'arrêterai de travailler si ça peut te rendre heureux alors je le ferais!

Vincent(me prenant dans ses bras): oh bébé merci! Merci, merci. Bien sûr que ça me rendra heureux! Merci ma puce je t'aime

Moi: moi aussi je t'aime

Au fond je savais, que c'était de la folie, mais j'aimais Vincent, je ne voulais pas le perdre alors j'esperais juste que je ne le regretterais pas un jour.

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