Chapitre 2

Nicole

Les bonnes résolutions doivent être suivi par les bonnes actions. Je me lève, je reprends mon PC pour relire mon projet d'entreprise. Je me suis servie de mon expérience passée pour corriger les fautes et améliorer mon entreprise, il me reste juste une chose, trouver de financement. Mais pour le moment je crois que je vais recommencer petitement pour ne pas rester sans rien faire. Pour le moment je prends mon téléphone pour appeler quelqued amis pour savoir s'ils sont intéressés par mon projet mais je n'obtiens pas grand chose.

Zut, je n'ai pas regardé l'heure, il est 18h45, je dois aller à un séminaire sur comment trouver le bon partenaire de vie à 19h. Pourquoi je vais à ce séminaire c'est juste parceque j'ai été prise comme hôtesse d'accueil. Et dernièrement il me faut un peu d'argent pour payer mon loyer. Je me précipite pour prendre une veste pour la fraîcheur, et me coiffer. Je démarre ma moto, je suis tellement pressée. Merde!!! (Klaxon) avant que je ne réalise ce qui venait de se passer, je me fais renverser par une voiture.

A terre, un homme crit à côté de moi, mes yeux peinent à s'ouvrir, la vision floue. Qu'est ce qui s'est passé ?

Monsieur : jeune fille cava? Tu peux te lever?

Je me redresse lourdement avec quelques gémissements de douleurs, j'ouvre les yeux, et je vois un très bel homme devant, il est d'un physique impressionnant, on dirait le bon Dieu l'a dessiné un jour de congé. Genre il s'est vraiment concentré, sur son œuvre. Mon sang se glace et mon pou accélère.

Monsieur : eh eh où as tu appris à conduire ? Tu ne peux pas regarder la route avant de monter sur le goudron ? Regarde tout se basard (il hurlait presque)

Je baisse les yeux, puis je reprends ma moto, je vérifie mon sac, ensuite je m'approche de lui.

Moi: je suis vraiment désolée, excusez moi monsieur,

Monsieur : désolé, désolé, j'aurai pu te tuer, regarde tu as cassé mon rétroviseur... (Il continuait de hurler et passe instinctivement les mains dans ses cheveux)

Décidément, je redescendais sur terre immédiatement, on ne peut tout avoir, il est peut-être beau comme un dieu mais il a vraiment sale caractère et il est très nerveux. Je ne sais même pas lequel de nous deux est vraiment en faute. Mais je garde mon calme, je lève les yeux pour le regarder dans les yeux sans pour autant le défier, c'est troublant mais je rassemble mes forces et dis:

'' excusez moi monsieur je suis vraiment désolée pour votre rétroviseur, je suis désolée pour mon inprudence, pardonnez moi, mais remercions le seigneur pour le fait que je ne sois pas blessé, le rétroviseur coûte combien je vais vous le rembourser"

Ai-je vraiment parlé de remboursement, oh mon Dieu, je n'ai même pas un seul franc dans mon sac, je suis fauchée, espérons qu'il est un peu d'honneur pour décliner.

Monsieur : (troublé) non ce n'est pas la peine...

Il tourne pour ouvrir sa portière afin de s'en aller. Je marche péniblement vers ma moto, "aïe, seigneur Jésus" criais je, quand mon pied gauche effleure le sol, puis trébuchant, je sens un bras fort m'attraper, surprise, c'est monsieur nerveux.

Monsieur : est ce que ça va vraiment ? Laisse moi te porter.

Avant même que je parle il me prend et ce dirige vers sa voiture, il ouvre la portière arrière et me pose délicatement sur le siège.

Monsieur : où as tu mal?

Moi : à la cheville mais ça va, ne vous inquiéter pas ;

Monsieur : je t'amène à l'hôpital si c'est grave ;

Moi: non c'est juste une entorse, ça va passer. (Essayant de me lever)

Monsieur : je suis désolée, pour tout à l'heure, je ne devrais pas te crier dessus...

Moi: ( le coupant) non non ne vous inquiétez pas. Merci

Je me lève et me précipite presque sur la moto, démarre sans attendre. J'étais en retard, je prends rapidement l'uniforme chez le responsable tout en ignorant ses remontrances, je me mis immédiatement au travail. Puis je me redresse, je suis figée, le monsieur de tout à l'heure vient de rentrer dans la salle et s'assoit à l'autre ranger. Il me regarde, je détourne mes yeux et fixe le côté opposé comme si ma vie en dépendait, il ne fallait pas qu'il me voit. M'a t'il suivi? Peut-être il veut encote s'excuser pour tout à l'heure, je détourne mon regard vers son côté pour voir ce qu'il fait. Nos yeux se croise, je baisse rapidement les yeux mais je sens qu'il me regarde toujours.

Williams

Je remonte dans ma voiture, troublé par le comportement de cette fille, en réalité c'est moi qui suis en faute mais j'étais déjà énervé par tout les évènements de la journée. Je me suis laissé emporté, le rétroviseur n'est rien, même la voiture en elle même n'est rien, tout le problème est tout autre. Le conseil de la banque où je travaille vient de nommer Hervé, un de mes collègues associé, je suis plus doué que lui en tout mais Hervé est marié. Il reflète beaucoup plus la politique familiale de l'entreprise a t'il dit. Je peux démissionner, où faire intervenir mon père mais je veux pouvoir grandir par moi même, je ne veux pas jouer au fils à papa.

J'arrive au séminaire qu'organise ma mère sur ''l'importance de trouver un bon partenaire de vie''. Ma mère est excellente conférenciere surtout dans le domaine matrimoniale. Elle a insisté pour que je vienne surtout pour me convaincre de me caser. Je suis très surpris de voir la fille que j'ai renversé tout à l'heure dans la ranger en face de moi. Je pense qu'elle fait partir des hôtesses. Elle me fuis du regard et ça m'amuse. Si c'était autres fois j'allais penser à comment la sauté. Même si ce n'est pas vraiment mon genre. Elle donne l'air d'une fille très religieuse mais aussi très belle. Belle, ce n'est pas vraiment le mot qu'il me faut mais je trouverai quand même. Elle m'intrigue. A la fin du séminaire, ma mère me présente comme son fils. Je déteste quand elle fait cela. Tout le monde applaudi, comme je m'y attendais beaucoup des gens présents et surtout des femmes viennent me saluer. Tous sauf ma mystérieuse fille. Avant que je ne m'en rendre compte elle salua brièvement ma mère et démarra sa moto puis fila.

J'étais un peu déçu mais j'aurai bien le temps de lui parler après tout je lui dois des excuses.