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CHAPITRE 07

-Tu te déguise en pute et tu chante dans la rue maintenant ?

Ouch. Double claque. Je ne peux m'empêcher de sourire ironiquement, ouais je ne suis plus qu'une coquille vide.

-Je ne suis pas déguisé en pute., en fait c'est mes vêtements habituelle. J'avais un groupe de musique et j'avais signé avec une maison de disque. Et non, je ne chante pas dans les rues, j'avais mon premier concert ce soir mais on m'a renvoyé du groupe. Il faut dire que je ne suis pas vraiment doué pour dire la vérité et que ça m'ai retombé dessus.

Il me regarde sous le choque. Je viens de tout lui déballer en deux secondes. Je sais qu'il ne me croit pas, comme à chaque fois que je lui dis la vérité il pense que j'enjolive ma vie. Puis il s'avance vers moi et me gifle. Je sens ma peau me picoter, les gens derrière nous murmures mais n'intervienne pas. Cette gifle ne m'enlève pourtant pas mon faux sourire.

-Jeune fille ce soir tu fais ta valise. Je vais te placer en famille d'accueil ! Tes mensonges sont de plus en plus gros, je pense qu'il faut te remettre dans le droit chemin. Vas à la maison on en parle tout à l'heure !

Son ton est cassant, et là j'explose de rire. Non pas 'un rire joyeux mais d'un rire hystérique. Je n'arrive pas à mm'arrêter jusqu'à qu'il me mette une deuxième claque devant tout le monde. Je m'arrête de rire en me mordant la lèvre inférieure. 

 -De tout de façon c'est ce tu as toujours voulu, me voir quitter la maison. Mais tu sais quoi je me barre de mon propre gré, parce que j'en ai ma claque de ta salope de copine qui veut me pourrir la vie. J'en ai ma claque de toi ! Parce que tu es devenu un connard ! Voilà, je l'ai dit, j'espère que tu sera heureux avec ta pouffiasse !

Je m'arrête pour reprendre mon souffle, il ne parle pas. Peu_être que vu que c'est la première fois que je lui parle comme ça il est choqué. Tant mieux.

-Et bien Mr Hall, au revoir. Sachez que ça va être un plaisir pour moi d'être débarrassé du violon et de votre stupide copine qui n'est avec vous que pour l'argent. Sachez aussi que j'ai arrêté de vous considérez comme mon père quand vous êtes devenu le monstre qui se tient devant moi à la mort de maman. 

Sur ceux, je tourne le talons et pars en direction de la maison. J'ai fait une vrai scène, je me suis donné en spectacle. Mais peu importe.

Une fois arrivé, je monte les escaliers en trombe. Je prends mes deux valises et y fourre toute mes affaires. Je vide ma penderie en un temps record. Je met mon maquillage, mes trousses de toilettes, mes carnets, crayons... enfin tout. Je ferme ma valise. De sorte qu'il ne reste plus qu'un cadre dans ma chambre. Je m'approche de ce cadre et le prends dans mes mains. Les larmes refont surface. J'aime tellement cette photo mais elle appartiens au passé. Sur l'image on voit une famille, un couple tenant une petite fille blondes par la main. Cette petite fille elle avait des étoiles dans les yeux. Cette petite fille avait une maman pour l'épauler et un avenir. J'étouffe un sanglot en serrant le cadre contre ma poitrine. Mais je ne suis pas prête à m'en débarrasser alors je le place dans une des valise entre deux vêtement pour le protéger. J'entends des pas précipité derrière moi.

-Mlle Louane... Que faites vous la ?! Vous partez ?!

Je me retourne pour voir Anna. Ses yeux font des allés retours de moi à mes valise. Je fais un sourire désolé. 

-Mais vous pleurez !!

Je courre me réfugier dans ses bras. Elle me serre fort en me tapant les épaules. 

-Anna la vérité a fini par éclater des deux côté... J'aurais tellement aimé que ce rêve continu ! Je les aimais tellement... Et papa qui veux me placer en famille d'accueil. Non je ne veux plus d'une autre famille ! Alors je pars, je vais me débrouiller toute seule. J'irais dans un hôtel quelque et je vais réfléchir à une solution.                

Anna serre fort contre elle. Avec elle ce qui était bien c'est qu'elle ne pose pas de question et qu'elle comprend vite. Elle ne m'empêchera pas de partir parce que elle me connaît, je partirais quand même.

-Je pars aussi dans ce cas.

-Non ! C'est ta maison, ton métier. On en trouve plus autant de travail de nos jours. 

-Je...

Sa voix se brise. On pleure toute les deux en silence puis je recule en me séchant les larmes. Il faut que j'y aille avant de me dégonfler, je ne supporterais pas de voir mon père encore une fois avant de partir.

-Avec qu'elle argent allez vous payer l'hôtel ?

-Mon argent de poche.

C'est faux. Je n'ai plus d'argent de poche, mais j'ai l'argent de mes études en cas d'extrême urgence. Je prends la grosse enveloppe dans mon tiroir ou loge tout mes billets et la mets dans ma petite valise. J'attrape mes valises.

-Au revoir Anna.

Je la serre une ultime fois dans mes bras. Elle va me manquer, c'est la seule personne qui me comprenait dans cette maison, elle a toujours était adorable. C'est une personne en or, elle mérite autre chose que de travailler pour mon père c'est certain.

-Au revoir Mademoiselle.

-Vous pouvez m'appeler Louane maintenant. 

-Je sais...

Je franchis la porte de ma chambre et ensuite celle de la maison. Je ne sais pas où je vais aller et le soleil se couchais déjà. Sur le trottoir j'hésite a appeler un taxi, mais je n'aurais aucune adresse précise a lui donner. Je erre dans les rues de St Miles, puis je tombe sur un hôtel qui à l'air acceptable. J'espère que ça ne sera pas trop chère quand même, mais je ne veux pas aller dans un truc miteux avec des gens douteux. Je m'engouffrai dans l'immeuble. C'est assez chic, je crois que niveaux argent ça va me faire mal, mais bon. Il est tard et j'ai besoin de me poser. Je ne vais pas avoir la force de chercher un autre hôtel. Je me dirige vers l'accueil. 

-Bonjour, combien vous demandez pour une nuit ?

La jeune femme me sourit.

-Bonjour, eum... cent-vingt. 

Je tente de réprimer une grimace, mais bon. Je sors l'enveloppe de ma valise qu'elle regarde avec un peu trop d'insistance à mon goût.

-On peux régler en liquide ?

-Bien-sûr !

Je lui tends l'argent en échange d'une clé. Je monte les escaliers avec mes valise, j'arrive devant une porte en bois portant le numéro dix-sept. Une fois dans ma chambre qui est très jolie au passage, je m'affale sur le lit. Je n'ai pas vraiment la tête à m'extasier devant la beauté de cette chambre d'hotel. En fait je n'ai la tête à rien. J'avais trois appel manqué. Un de Ileana, un de Finn et un de...

Mon coeur manque un battement. Gab. Est-ce qu'il m'a appelé pour me dire à qu'lle point je le déçois ? Comme les autres ? Je décide d'appeler Ileana en première. Elle décroche à la première sonnerie. 

-Ma chérie ! Alors ce concert ?

-Il'... Il n'y pas eu de concert. Cecilia a tout appris et Finn la aidé à tout révéler. Je n'ai plus rien Il' !

Elle jure à l'autre bon du téléphone, elle n'a jamais était pour ce stupide mensonge et j'aurais dû l'écouter. Elle parle d'une voix douce :

-Cette Cécilia est vraiment une garce. Tu m'a moi, sinon je suis en train de partir. J'arrive chez toi dans cinq minutes !               

-Non ! Mon père m'a renvoyé, il m'a croisé dans la rue et je lui ai tout dis. Il a cru que je mentais. Alors je suis partis. 

Elle pousse un petit cri paniqué, je sais ce qu'elle en pense. Et comme je n'ai pas était claire elle doit penser que je suis dans la rue.

-T'es où ? Tu sais que tu peux venir a la maison, ma mère t'adore elle se fera un plaisir de t'héberger. 

-Ileana tu sais que je t'adore mais j'ai besoin d'être seule,, j'ai payé une chambre d'hôtel. De plus je ne veux pas abuser de la gentillesse de ta mère.

Déjà qu'il ne sont pas très riche, si il doivent payer la nourriture pour moi, l'eau que j'utiliserais et tout... c'est hors de question.

-Je comprend. Bisous Je t'aime ! Et pense à des trucs joyeux, demain je t'amène des cookies, tu me raconteras tout en détaille.

-Merci, bisous.

Je raccroche. Maintenant à Finn. Autant vous dire que je ne vais pas rappeler Gab ou plus tard je ne sais pas. Je ne sais pas si je pourrait supporter qu'il me dise que je suis une raté ou autre. Mais j'a besoin de savoir pourquoi Finn a fait ça.

J'hésite quelque instant assise en tailleur sur mon lit à fixer mon téléphone. Puis j'appele.

-Allo ?

Sa voix est grave et fatigué. Si il était devant moi je lui en mettrais une. Il aurait la marque de ma main sur sa joue pendant des jours.

-Salut...

-Louane ?!

-Ne cris pas.

-Tu vas bien ? 

C'est ironique ? Il se fout vraiment de ma gueule. Parce que si je vais bien...

-Ouais nickel ! Je viens de perdre tout ce qui me rendait heureuse à part ça...et toi ?

-Non. Je me sens mal de ce que j'ai fais...

-Heureusement...

Il y eu un silence. J'espère qu'il se sent très mal, qu'il s'en veut à mort. Je veux qu'il souffre... non je ne le veux pas parce que malgré tout je tiens à lui. Il à donner un coup de pousse au destin parce qe la vérité aurais fini par éclater je suppose. Mais quand même je lui en veux tellement.

-T'es où ?

-Franchement j'ai pas vraiment envie de te voir Finn...

Il soupire, je l'imagine se frapper le front puis passer la main dans ses cheveux brun bouclés en soupirant. 

-T'as pas le choix ! T'es où ? Je pense que c'est mieux qu'on en parle en vrai.

-Ouais attend... mais tu as intérêt à avoir une bonne raison d'avoir détruit ma vie. 

Je lui donne l'adresse. Et on raccroche. Je balance mon téléphone de frustration sur un oreiller. Qu'est-ce qu'il allait me dire ? Qu'il me détestait parce que je l'avais rejeté ? Qu'il avait fais ça pour ce venger ? J'en sais rien mais je n'ai pas envie de l'écouter. Je me lève pour défaire mes valises, je pose tout dans le dressing j'ai bien l'intention de rester. Ensuite je prends un jean et un t-shirt trop grand, et je pars à la douche. L'eau chaude ruisselle sur ma peau. Ça fait tellement de bien, j'aurais dû commencer par ça. Je choisis un savon parmi tout les choix qui sont présenté. Je penche ma tête en arrière comme pour effacer les larmes qui avaient coulé sur mes joues et le maquillage qui me brûle encore les yeux. Ensuite je sors de la douche, enroule mes cheveux dans une serviette et m'habille. Pour finir je me sèche les cheveux. Je ne me maquille pas, j'allai sûrement pleurer une autre fois et surtout je n'en ai pas envie. Quand je me regarde dans le miroir, j'ai l'air d'un zombie. Quelqu'un toque à la porte de ma chambre. J'ouvre et vois la dame de tout à l'heure. 

            

              

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