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PDV LAUREN
Cela fait une semaine depuis que j'ai embrassé Camila. On a pas arrêté de s'envoyer des messages, mais pour une raison que j'ignore, aucune de nous n'a évoqué le baiser. Une question me trotte dans la tête, regrettait - elle notre baiser? J'ai peur que pour elle cela ne veuille rien dire, que ce soit une sorte d'expérimentation, rien de plus. Ça me briserais si c'était le cas car je veux construire quelque chose avec elle, j'en ai mare de toujours coucher avec des filles insignifiantes, je n'ai plus vingt ans, il est temps pour moi de tourner la page sur ma déception amoureuse et de recommencer à vivre. La vie que je menais jusqu'ici n'est pas digne des valeurs et principes auxquels je crois et que j'aimerais aussi transmettre un jour à mes enfants.
Ça fait également une semaine que je fais livrer des fleurs au bureau et au domicile de Camila sans jamais signer la carte. Je sais que ça peut paraitre cliché mais après tout qu'est-ce qui ne l'est pas de nos jours? Quoi qu'on fasse ou qu'on dise, quelque part dans le monde, une personne l'a déjà fait avant nous, alors il est juste question de mettre sa touche personnelle voilà tout. C'est bien ce que je faisais cela dit. Sur chaque carte, j'écrivais quelques mots sans éveiller ses soupçons. Souvent c'est un simple: un bouquet pour ma jolie brune. ou tu as un magnifique sourire et parfois c'est un: j'ai envie de goûter tes lèvres. Ou tu je pense tout le temps à toi. Je me surprend à sourire imaginant la tête qu'elle fait en lisant ces mots et se demandant de qui cela peut bien être. Évidemment je compte lui faire savoir que ça vient de moi mais pour l'instant, je préfère la laisser dans le doute.
J'ai un entretien ce matin dans les locaux de Camila pour une mise à niveau sur l' état d'avancement des travaux. Je suis en charge de mettre sur croquis les plans étant l'architecte du projet et Camila étant dans l'import export se chargera de fournir les meubles nécessaires pour l'équipement des bâtiments qui seront construits . Je prend une douche vite fait, me brosse les dents, m'occupe de la coiffure et du maquillage avant de sortir de la salle de bain pour m'habiller de mon éternelle tenue professionnelle, un smoking bien que tous très différents de par leurs prix exorbitants et de par le nom de la marque même si pour la plupart, ils viennent de Stella McCartney.
Il est 10h tapante quand mon chauffeur se gare devant le grand immeuble qui abrite les bureaux de Camila. La réunion ne se tiendra qu'à 11h, mais je voulais avoir un peu d'intimité avec elle avant de nous entretenir avec son équipe. J'ai donné sa journée à mon chauffeur car j'ai d'autres plans pour Camila et moi à la fin de l'entretien. A l'entrée, on me tend un badge visiteur que j'épingle à ma veste. Quand j'arrive au bureau de sa secrétaire, je lui demande de ne pas m'annoncer et je rentre directement dans le bureau en face de moi sur la porte duquel était inscrit PDG suivi des initiales de Camila.
Une fois dans le bureau, je la vois de dos près de la fenêtre avec un téléphone à la main entrain de passer un coup de fil. Quand la porte se referme dernière moi, elle se retourne lentement sans couper son appel et je vois dans ses yeux qu'elle est surprise de me voir.
Camila : je dois vous laisser, je rappellerai plus tard.
Camila : Lauren ? Qu'est ce que tu fais là, il n'est..
Elle arrête sa phrase en voyant que j'avançais de plus plus vers elle. Plus j'avance plus elle fait un pas en arrière. Je vois qu'elle est désorientée, alors je continue d'avancer alors que elle, elle n'arrivait plus à reculer étant à présent dos au mur. Il n'ya plus aucun espace entre nous, nos poitrines se frôlant presque. je sens sa respiration s'accélérer, putain ça m'excite tellement. je me penche vers son oreille et lui murmure sensuellement...
Moi: détends toi Camz...
Je ramène mon regard sur elle et vois qu'elle a les yeux fermés se mordant le côté gauche de sa lèvre inférieure d'une manière tellement sensuelle... Cette vue me procure des sensations qu'aucune autre femme ne ma jamais procuré. Emportée par mon envie d'elle, j'attaque doucement son cou déposant de tendre baisers, le mordant et passant ma langue dessus pour atténuer la douleur infligée par mes morsures. Je voulais la marquer, la faire mienne l'espace d'un instant. Elle laisse échapper un cri presque inaudible et agrippe ma hanche d'une main pour m'attirer plus contre elle pendant que son autre main se place dernière ma nuque pour m'inciter à continuer les suçons dans son coup. Ses gémissements me mettent hors de moi et j'ai été tentée mainte fois de lui donner des coups de hanches mais je me suis retenu. ce n'est pas la bonne manière de lui faire découvrir ma particularité physique. Pendant que je remonte sa robe de ma main droite tout en caressant sa cuisse, elle passe la sienne qui était posée sur ma hanche un peu plus bas pour pincer ma fesse ce qui me fait gémir légèrement. Mais la coquine ne s'arrête pas là, elle essaye maintenant à l'aide de ses deux mains de défaire la ceinture et le bouton de mon pantalon. J'étais excitée à un point que je l'aurai laisser faire. C'est alors qu'on frappe à la porte, ce qui nous fait revenir de l'état second dans lequel on était. Dans d'autres circonstances, j'aurai maudis lenfo*** qui a osé nous interrompre mais sur le coup, je dois avouer que ça me sauve la mise.
Je me decale d'elle un peu frustrée malgré tout et replace mes cheveux que Camila a mit dans un état pas possible. Je la vois se recoiffer aussi tout en réajustant sa robe qui était légèrement remontée au niveau de ses cuisses. Elle autorise la personne frappant à la porte à rentrer. C'était sa secrétaire pour lui annoncer qu'on attendait plus que nous pour commencer.
Pendant la réunion, Camila ne cesse de me lancer des regards pleins de sous entendus, elle passe ses doigts sur sa lèvre et fait des mouvements lents dessus comme pour la caresser. J'y crois pas...est-elle vraiment entrain de m'allumer? Je la regarde en arquant un sourcil et elle m'achève en passant sa langue sur sa lèvre inférieure avant de la mordre. Ne tenant plus sur la chaise où j'étais assise, je lui mime quelques mots qu'elle est la seule à lire sur mes lèvres...
Moi: Camz arrête ça!
Elle me fait un clin accompagné d'un sourire triomphant ce qui manque de me faire jurer en pleine réunion. C'est décidé ce soir je lui ferai part de ma condition. Soit elle m'accepte soit elle me rejette mais je ne supporterais pas une minute de plus cette torture.