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Chapitre 3

****Marissa****

Je continuai donc de pleurer de toutes mes forces, sachant que c’était fini pour moi. Pendant ce temps, Stone continuait de savourer son instant avec mon corps.

Comme par miracle, en tournant mon regard vers la gauche et avec les yeux pleins de larmes, je vis une boite d’insecticide présente juste en face de moi.

Lorsque Stone avança son visage vers le mien afin de m’embrasser, je l'asphyxiai de l’insecticide plein dans les yeux, ce qui lui fit perdre aussitôt le contrôle. Je profitai donc de la situation pour me jeter contre la fenêtre, et Dieu merci celle-ci se brisa tout en me projetant à l’extérieur. Je m’en sortis donc avec quelques blessures le long du corps.

****20h00****

Lorsque j’arrivai chez moi, je trouvai mes parents qui m’attendaient de pieds fermes et très inquiets à la fois :

Nelly : Ah te voilà enfin ! Tu es là première à m’interdire d’aller voir des hommes pendant que toi-même tu vas te faire enculer.

Marissa : de quoi tu parles imbécile ? ?

Nelly : de quoi je parle ? Ça fait deux heures que les parents sont revenus des champs et ils ont très faim. Regarde l'heure à laquelle tu rentres, en plus tu reviens sans nourriture ; tu t’es tellement faite baiser que tu as oublié la nourriture chez lui.

Silence.

Nelly : Tu ne dis rien n’est-ce pas ? Tu sais que j’ai raison. Hénoch t’a vue te diriger vers la maison de Stone. Je comprends pourquoi tu étais jalouse dernièrement quand je me suis proposée à lui.

Elle parlait et parlait encore, mais je ne lui répondis aucun mot; je m’en allai aussitôt dans la maison. Cette vieille commère ne cessait de me chercher mais je n’étais vraiment pas d’humeur à me disputer avec elle. De surcroit, elle semblait m'avoir diabolisée auprès des parents.

Papa : Alors, comme ça que tu veux nous prendre pour tes amis Marissa ? Demanda mon père tout furieux.

Maman : chéri calme-toi. Regarde, elle est en train de saigner ?.

Papa : ? hein ? Mais qui t’a fait ça ma puce et pourquoi pleures-tu?

Silence.

Papa : ma chérie, qu’est-ce qui t’est arrivé ? Et où est la nourriture ? ?

Je me mis donc à leur raconter tout, avec les yeux remplis de larmes.

Papa : l’imbécile, il va me le payer ?. Dit mon père tout en sortant fou de rage.

Maman : chéri, mais où vas-tu ? Attend ?

Marissa : papa, non ?? !

Trop tard. Il ne nous avait pas écoutée et était quand-même parti jeune sais où.

Une heure après, mon père était finalement de retour.

Maman : ouf ! Dieu merci te voilà enfin. Mais où étais-tu Francis ? Que s’est-il passé ?

Papa : j’étais allé porter plainte contre cet idiot.

Maman : ah bon?

Papa : Oui.

Maman : et alors, ça donne quoi ? Ils l’ont arrêté ?

Papa : Non, il n’était pas chez lui quand nous nous y sommes rendus. Néanmoins la police a compris que les explications de ma fille étaient logiques puisque nous avons trouvé la fenêtre cassée et un gros bazar dans la fameuse maison.

Marissa : ??

Papa : Tranquillise-toi ma chérie, ça va aller. On va s’occuper de ce monstre.

Marissa : merci beaucoup papa.

C'est donc après ces mots rassurants de mon père, que j'avais enfin eu le courage d'aller me coucher. Ce qui m'était arrivé dans la journée m'avait tellement traumatisée, que je craignais désormais de sortir toute seule de la maison.

****Le lendemain****

Le lendemain, la police nous contacta mon père et moi afin de faire une déposition. Stone avait été retrouvé et arrêté.

Arrivés au poste de police, mon père me rassura en me disant :

Papa : Surtout n’aies pas peur, d'accord ? Je suis là et il ne te fera aucun mal. Raconte juste les faits tels que tu les as vécus.

Marissa : d'accord Papa.

C’est donc ainsi que je me mis à raconter à ma police, et en présence de mon père, de l’inspecteur ainsi que de Stone lui-même, tout le scénario que j'avais vécu cet après-midi-là chez ce dernier.

Stone : Mais c’est une menteuse cette fille. Je ne sais d’où elle sort ce torchon. Cria-t-il très furieux.

Inspecteur : Ok. Et comment expliquez-vous ce bazar chez vous ? Sans parler de la fenêtre cassée. Ne voyez-vous pas que tout cela concorde avec ce qu'elle raconte ?

Stone : Mais monsieur, je…

Inspecteur : Monsieur Stone, je vous arrête pour arrestation arbitraire et détention illégale ainsi que pour tentative de viol. Vous avez le droit de garder silence et entrer en contact avec votre avocat. Tout ce que vous direz pourrait se retourner contre vous.

Stone : Vous allez me le payer, je vous l’assure ?. Je vous jure que vous allez me le payer. Nous disait-il en nous regardant mon père et moi, pendant qu'ils lui mettaient les menottes.

Ils l'emmenèrent ensuite pour aller l'enfermer.

C'est donc après avoir vu comment mon agresseur s'était fait incarcérer que je m'étais sentie soulagée. Ma peur avait immédiatement baissé, et je me sentais capable de sortir seule à nouveau.

Papa : c’est fini, rentrons à la maison.

Marissa : ??

****Quelques minutes après****

Nous étions déjà à la maison mon père et moi et nous trouvâmes ma mère qui nous attendait très inquiète :

Maman : Comment ça s’est passé ? Demanda-t-elle toute inquiète.

Papa : Très bien. Il a été arrêté.

Maman : Oh Gloire à Dieu ! Ma fille est enfin saine et sauve ?

Marissa : Oui maman ?.

Maman : comment tu te sens ?

Marissa : ça va, juste un peu mal à la tête. Si vous permettez, je vais aller me reposer un peu.

Maman : Bien-sûr ma chérie, va te reposer. Je t’apporte à manger dans ta chambre tout de suite.

Marissa : D'accord, merci maman.

Papa : Aussi sache qu'à partir d’aujourd’hui, j’irai moi-même faire le marché.

Maman : Francis ? ?

Marissa : papa ? ? Mais pourquoi ?

Papa : c’est comme ça, c'est ma décision. Du moins jusqu’à ce que je vous sorte de ce quartier obscure et malsain. Je ne veux pas que ma femme et mes filles soient exposées à nouveau.

Silence.

Papa : Les gens de ce quartier sont des hypocrites, ils font semblant de nous aimer mais en vrai, ils nous détestent.

Marissa : Vraiment papa, tu as raison.

Maman : je suis d'accord avec toi chéri.

----Quatre semaines plus tard----

----Stone----

Ça faisait déjà 4 semaines que j’étais incarcéré dans cette prison, et je ne parvenais vraiment plus à supporter cette peine.

C’était pour moi une première d’entrer dans une cellule aussi sombre et négligée et d’y rester pendant des semaines.

Stone : C'est terrible ce que je vis ici. Je n'en peux vraiment plus de cette situation ?

Silence.

Stone : Quand je pense que tout ceci est à cause de cette idiote de Marissa ainsi que son idiot de père.

Silence.

Stone : Je me dois de les faire payer ce qu'ils m'ont fait ?

J’étais encore en train de me parler à moi-même et de cogiter sur le moyen de m’évader de cet endroit maudit, lorsque mes compagnons, ceux-là à qui j’avais appris le Judo, me signalèrent qu’ils étaient à l’arrière de la prison. Je ne sais par quelle magie ils avaient réussi à atterrir là, car cet endroit était très sécurisé :

Stone : ?? mais qu'est-ce que...? Comment êtes-vous entrés ??

San : ce n'est pas le plus important, Stone. L'important est que nous sommes là et dispo si t'as besoin de nous.

Brown : Comment vas-tu mon vieux ? ? Je suis content de te revoir ?

Stone : À ton avis imbécile ? Quand tu me vois, est-ce que j'ai l'air d'aller bien ??

Brown : T'inquiète vieux, on va te sortir d’ici vieux ; Sans toi c’est compliqué dehors.

Stone : Vous auriez surtout dû y penser depuis 4 semaines, bande d’idiots ?.

San : mais Stone, on ne pouvait pas, la sécurité était trop forte. Toi-même tu sais...

Stone : Parce que maintenant elle a diminué peut-être ? ?

San : Hein ?

Stone : Pfff ! Laisse tomber. Dites-moi plutôt quels sont vos plans.

Ils m’expliquèrent aussitôt le plan qu'ils avaient pour me sortir de là. Ce dernier consistait en ce qu’ils distrayent les gardiens, afin que moi je m’évade de là, grâce à une itinéraire qu’ils avaient pu tracer dans le tunnel de la prison.

Nous mîmes donc ce plan à exécution aussi vite que possible, et c’est ainsi que je sortis finalement de cette prison, après y avoir passé quatre semaines. Je pouvais dire enfin que j'étais libre, même si c’était de façon illégale.

Brown : patron, nous devons sortir de la ville rapidement. La police ne va pas tarder à lancer des recherches.

Hénoch : Il a raison chef, il ne faut pas perdre une minute de plus.

Stone : Restez calmes, vous voulez ? Nous allons partir mais je dois me venger de cette imbécile avant.

San : Quoi mais tu es fou ? ? La police vous recherche et toi tu veux rester vous venger ? ?

Stone : Elle ne me fera rien, sois calme Sans. Hénoch, as-tu toujours ton fameux déguisement de l'autre jour ?

Hénoch : Oui, vieux ; je dois le chercher mais je crois que je l'ai encore.

Stone : Parfait ! Trouve-le-moi rapidement. On va bien s’amuser demain soir. Hahaha ? ! Disais-je avant d'éclater de rire aux éclats.

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