04
"Bonjour bébé... enfin...".
Dès qu'il la voit descendre du train il l'enlace avec transport, la soulevant du sol pour la faire se retourner enroulée dans ses bras.
Elle le serre contre lui, elle est heureuse de le voir, plus qu'elle ne veut l'admettre, et elle sent son cœur battre très fort.
"Hé, Londonien, je t'ai manqué ?".
"Tu ne sais pas combien, ma chérie...".
Il l'allonge sur le sol puis l'embrasse sur la bouche, pour revenir au bout d'un moment pour la serrer à nouveau dans ses bras.
Lorsqu'il se détache d'elle, il prend son visage entre ses mains puis, sans le quitter des yeux, passe doucement sa main sur les mèches légères de ses longs cheveux qui glissent doucement le long de son dos.
"Allons-nous rentrer à la maison ou voulez-vous d'abord dîner?".
"Allons d'abord à la maison," répond-elle, passant lentement ses doigts sur le col de la chemise rayée d'Andrew.
Lorsqu'il ouvre la porte de la maison, il la serre à nouveau dans ses bras, cette fois avec plus de passion car il sait qu'elle aussi le veut, qu'il veut être à lui immédiatement.
"Viens ici, Angy...".
Il entre dans sa bouche avec impétuosité, elle lui rend son baiser avec le même désir et au bout de quelques instants elle se sent poussée contre le mur de la pièce, ses mains la cherchent avec insistance et tâtonnent avec ses vêtements.
Il le veut vraiment, il est si beau, et dans ses yeux clairs, il est facile de se perdre et de perdre la raison. Ses baisers la font vibrer de désir, son parfum l'excite et l'étourdit.
Il défait un à un les boutons de sa chemise, la regardant attentivement dans ses yeux bleus, puis soulève son soutien-gorge et penche la tête au-dessus d'elle pour la goûter, pour sentir le goût de ses mamelons gonflés.
Elle est belle à la folie, à en perdre la tête, c'est la plus belle femme que j'aie jamais vue, et bientôt elle sera enfin à lui, elle se contentera de sa chair douce et accueillante.
Angélique penche la tête en arrière et ferme les yeux, elle se sent si légère en ce moment, elle se sent heureuse, et elle sursaute quand elle sent ses mains passer sur les boutons de son jean qu'elle défait aussitôt et écarte lentement de ses cuisses tendues.
Elle le suit vers la chambre, comme ça, à moitié nue, avec sa main serrée dans la sienne et sa chemise défait pour montrer ses seins un peu exposés et elle est déjà très excitée.
Maintenant c'est à elle de le déshabiller, elle sait qu'il aime ça, et commence à défaire le bouton de son pantalon puis tire lentement la fermeture éclair vers le bas.
Elle s'agenouille devant lui, fait glisser le pantalon sur ses hanches puis le long de ses jambes et de là, elle lève la tête pour le regarder dans les yeux. Il sait ce qu'il aimerait, il aimerait la voir le prendre dans sa bouche mais ce n'est pas encore le moment de le rendre fou.
Elle se lève et retourne l'embrasser, enlevant sa chemise et commençant à défaire la sienne, bouton par bouton. Elle le regarde à nouveau lorsqu'il l'attire à lui et elle frissonne en sentant ses doigts se glisser lentement dans son sous-vêtement, la pénétrant immédiatement, sans délai.
Elle est déjà chaude et humide, de doux gémissements s'échappent de ses lèvres entrouvertes sans qu'elle puisse se retenir.
Puis elle fait la même chose aussi, glisse sa main dans sa culotte, soulève lentement le tissu et commence à le déplacer sur l'érection qui se dessine dans sa main et devient urgence.
Elle l'excite, elle le rend fou comme aucune femme auparavant.
Les doigts d'Andrew se glissent en elle, de plus en plus profondément et elle se rapproche pour s'adapter au flux de ces petits chocs qu'elle sent vibrer dans son dos et dans son ventre brûlant.
Puis, sans se détacher d'elle, il l'entraîne sur le lit et la tire sur lui avec impatience, à cheval sur ses hanches, mais lorsqu'il l'observe nue sur son corps, avec ses longs cheveux soyeux tombant sur la peau blanche pour ne couvrir qu'un peu 'ses beaux seins, elle pense qu'elle devient vraiment folle.
Il remplit ses yeux, son visage, son corps et lui caresse le visage d'une main, glissant doucement le dos de sa main sur sa joue rougie.
"Dieu, comme tu es beau."
Elle atteint son visage pour lécher ses lèvres, embrasse son cou, sa barbe hirsute la chatouille, puis se détache et descend le long de son corps, embrassant et chatouillant sa peau encore bronzée, jusqu'à ce qu'il retrouve son érection.
Cette fois c'est elle qui le veut, elle avale et après l'avoir complètement libéré de sa culotte, se penchant davantage, elle lèche le bout de son pénis, le fait lentement, levant les yeux vers lui pour le regarder en face.
C'est bon, elle est de plus en plus excitée et elle se pousse fort, prenant tout dans sa bouche, le suçant lentement.
Elle l'entend gémir, elle sait qu'elle contrôle son plaisir en ce moment et se sent puissante, vraiment capable de décider quand et comment le faire jouir. Il le pousse encore plus profondément et le rythme qu'il donne à ses mouvements est de plus en plus rapide.
Il jouit, son corps frémit, il se cambre vers elle, suit ses mouvements, il ne résiste plus beaucoup à la torture que lui inflige sa bouche.
Puis, soudain, elle se détache de lui, s'allonge sur le lit en attendant qu'il lui enlève sa culotte et la libère de son soutien-gorge, l'attirant, une fois nu, sur elle.
Quand il la pénètre d'un coup sec, elle est déjà mouillée et serre fortement ses hanches pour le pousser de plus en plus. Il le veut, il le veut, il doit se perdre avec lui cette fois aussi.
Dedans et dehors, dedans et dehors, et le désir grandit encore, il y a le vide autour d'elle, il y a l'abîme, et il lui semble s'enfoncer de plus en plus dans une descente sans fin.
Maintenant c'est lui qui s'éclipse et après lui avoir saisi les cuisses il la met à quatre pattes sur le lit et la reprend en la tenant par les hanches et en lui donnant un rythme régulier car il sent qu'elle vient sous ses coups habiles .
Elle se cambre, se penche vers lui, mais la vigueur de ses assauts lui coupe le souffle. Il sent qu'il est à lui maintenant, il sait qu'il ne fait qu'un avec lui, avec son corps, avec son âme, et il pense qu'il lui appartient vraiment au maximum.
Il vient en elle comme ça, d'un coup, parce qu'avec elle il ne peut pas résister, parce qu'elle est un rêve qui se réalise, c'est la chair qui s'enflamme, qui prend feu.