Chapitre 2

Je passe ma main sous la culotte de Clarisse? Clarissa? Je ne m'en souviens plus... L'entraînement vient de se terminer et elle m'a emmenée sous les gradins. Elle m'a dit qu'elle aimait qu'en j'étais plein de sueur, et que ça l'existait de savoir que j'avais fourni plein d'effort sur le terrain. Ah... ces pom-pom girls, le monde serait bien triste sans elles...

Nathan : " Tu es si mouillée... " dis-je, contre ses lèvres.

Clarissa : " Je le suis depuis que je t'ai vu ce matin, en cours de Science... Il a fallu que j'attende la fin de la journée pour que tu me touches... " dit-elle, haletante.

Nathan : " Tu aurais dû venir me voir, au déjeuner... je me serai occupé de toi, dans ma voiture..." répondis-je, enfonçant un doigt en elle.

Elle s'accroche à mes épaules, plongeant ses ongles dans ma chair. Je couvre son cou de baisers, et accentue mes vas et viens.

Clarissa : " Nathan... oui... c'est trop bon... " articule-t-elle avec difficulté.

Nathan : " Je vais te faire jouir, avant que tu ne rentres chez toi, et ce soir quand tu seras dans ton lit, et que tu t'apprêtera à t'endormir, tu repenseras à ce que je te fais... et tu ne pourras pas t'empêcher de te toucher à nouveau... "

Clarissa : " Oui... " balbutie-t-elle, dans un souffle.

Je colle mes lèvres contre les siennes et plonge ma langue dans sa bouche, jouant avec elle, la titillant. Elle jouit bruyamment contre moi. Je la retient pour qu'elle ne s'affale pas à terre. Après quelques secondes, elle reprend doucement ces esprits.

Nathan : " Ça va? " demande-ai-je, inquiet.

Clarissa : " Tu es... Mon Dieu... " dit-elle, avec un petit sourire.

Nathan : "Ce n'est pas mon nom, mais tu peux toujours m'appeler ainsi... " dis-je, avec un petit sourire.

...

De retour dans les vestiaires, les autres sont déjà douchés et habillés, prêt à partir. Mark m'attend devant mon cassier, car ce soir, c'est moi qui le ramène.

Mark : " Alors? " demande-t-il, avec un petit sourire.

Nathan : " Quoi? "

Mark : " Ne me fais pas te le demander. "

Nathan : " Elle aura du mal à marcher, mais elle s'en remettra... " dis-je, me déshabillant et me mettant sous les jets d'eaux chaudes.

Mark : " Comment tu fais? Je crois que tu es le seul de l'équipe à pouvoir reconnaitre les pom-pom girls, rien qu'à leurs chattes! "

J'éclate de rire, tout en me savonnant. Si on y pense, il n'a pas tort. Il reste un mois, avant la fin de l'année et... comment dire... j'ai le sentiment que j'ai été chaudement recommandé par les coéquipières de Clarisse...

Nathan : " Tu me donnes une idée, je devrais essayer, un jour... " dis-je, prenant ma serviette pour m'essuyer. " Il me semble que tu n'es pas en reste. Je ne t'ai jamais vu plus d'une fois avec la même personne. "

Mark : " C'est vrai... Il faut goûter tous les parfums pour savoir lequel on préfère... "

Nathan : " Je ne l'aurais pas dit avec plus d'élégance. " dis-je, tout en m'habillant.

Mark : " Rose Finley. " dit-il, déterminé.

Nathan : " Quoi Rose Finley? " dis-je, en fronçant les sourcils.

Mark : " C'est le Kilimandjaro! Elle semble imprenable, même toi, tu ne t'y aventurerais pas. "

Nathan : " Ça n'a rien à voir. On se connait depuis la maternelle, elle et moi... et elle ne m'intéresse pas. Tu as vu comment elle est? "

Mark : " J'ai surtout vu qu'elle a un corps de rêve. Sous son petit côté terre à terre, se cache un vrai volcan! J'arrive à le sentir... Être avec elle, ça doit-être une vrai expérience... " dit-il rêveur.

Nathan : " Si je peux te donner un conseil... ne t'approche pas d'elle, tu risquerais de te casser les dents... voir autre chose! Elle n'est pas comme les filles que tu as l'habitude de fréquenter. "

Mark : " C'est à dire? "

Nathan : " Tu ne ferais pas le poids. C'est elle, qui te ferais tourner en bourrique. Son esprit est vif et tes petites manigances, ne fonctionneraient pas sur elle. "

Mark : " Je ne pense pas! Une fille reste un fille. Elles aiment toutes la même choses... les compliments, le romantisme... elle se croit différente, mais elle ne l'ai pas. Je suis prêt à le lui montrer. "

Toute cette discussion m'agace au plus haut point! Je n'ai pas envie de parler de Rose Finley, mais la perspective que Mark ai des vu sur elle, me contrarie au plus haut point. Pour être honnête, s'il pouvait lui donner une leçon, ça m'arrangerai. Elle qui est si sûr d'elle et qui a une si haute opinion d'elle-même... ça la ferait redescendre sur terre!

Nathan : " Tu fais comme tu veux, mais tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu. "

Nous quittons le vestiaire, puis nous nous dirigeons jusqu'à ma voiture.

...

Je roule jusqu'au domicile de Mark et le dépose devant chez lui, avant de rentrer à mon tour. Il est déjà 18h30, et j'ai à peine le temps de déposer mes affaires dans ma chambre, que je dois descendre diner avec mes parents. Depuis que Timothy, mon frère, est parti faire ses études à Boston, nous ne sommes que trois, et cela me met dans une position peu enviable. Avant, il arrivait à faire tampon entre mon père et moi, mais à présent, je dois me débrouillé seul face à ses sempiternelles reproches. Ils ne me parlent que de mon avenir, sans véritablement s'intéresser à mon opinion. Comme-ci, ils avaient tracés un chemin que je devais suivre sans me poser de question.

Henry : " On a reçu trois lettres d'universités aujourd'hui. " dit-il, prenant une bouchée de son repas.

Nathan : " On a reçu? Il me semble que c'est moi qui passe mon diplôme cette année. " dis-je, habitué à ce qu'il agisse de cette façon.

Julia : " Ne le prend pas comme ça, nous sommes tous si excités que toutes ses écoles prestigieuses se battent pour t'avoir... ça fait un peu perdre les pédales à ton père... " dit-elle, pour adoucir l'atmosphère.

Nathan : " Tu les a ouvertes, je suppose. " dis-je, avec dédain.

Il regarde ma mère, et hésite à répondre.

Henry : " Je voulais juste savoir... je n'ai pas pu m'en empêcher. " dit-il, sur la défensive.

Nathan : " Donne-les moi... les lettres... " dis-je, disposé à étudier les propositions.

Il se lève sans attendre, et se précipite jusqu'à la commode et tire un tiroir, il prend les trois enveloppes et me les tend avec fierté. Je les attrapent, et les ouvrent. Columbia, Stanford et Berkley, me proposent d'intégrer leur campus, via une bourse d'étude, si je consens à jouer dans leurs équipes bien sûr. Malheureusement, la véritable réponse que j'attends, n'est pas présente dans ces courriers. Je les déposes à mes côtés et continu mon repas. Mes parents sont affligés par ma réaction, mais je m'en fou! Ils ne s'en rendent pas compte, mais leur attitude ne fait que décupler mon envie d'indépendance. Quoiqu'il arrive, je ferai ce dont j'ai envie, et rien ni personne ne pourra se mettre sur mon chemin vers la réussite!

Henry : " Tu te sens prêt pour le championnat? " dit-il, poursuivant son repas.

Nathan : " Pour le moment tous le monde est à cent pour cent dans l'équipe, il n'y donc rien a redouter. "

Henry : " Oui mais, c'est toi le quater-back numéro un. Tu dois t'entrainer plus que les autres pour leur montrer la voie... "

Nathan : " Je t'arrête tout de suite, on est pas à l'armée! Je ne leur montrerai la voie de rien du tout, si ce n'est le chemin vers le toilettes! C'est juste un sport qui me permet de rentrer dans l'université de mon choix, sans véritablement travailler! " dis-je, agacé par ses conseils.

Henry : " Tu as en effet la chance de pratiquer un sport qui t'ouvre les portes des écoles les plus prestigieuses du pays, mais tu es assez bon pour pouvoir aller loin... Si j'avais été à ta place... "

Nathan : " Mais tu ne l'ai pas! " le coupais-je brutalement. " Et je ne suis pas toi. Je n'en ai pas le désir, d'ailleurs... "

Julia : " Nathan ! " dit-elle, avec reproches. " Ne le prend pas comme ça. On essaye juste de te montrer toutes les options qui s'offre à toi... "

Nathan : " Ce que vous ne comprenez pas, c'est que votre avis m'importe peu! J'ai déjà mes propres projets, et je ne compte pas les abandonner pour vous faire plaisir ou parce-que vous avez ratés vos vies! "

Mon père se lève de sa chaise et me gifle, avant de se rassoir aussi vite. Ma mère sursaute en poussant un petit cri. Je me lève de mon siège et quitte la table. J'ai fait plus ou moins exprès de le poussez à bout, afin qu'il comprenne une bonne fois pour toute que je ne suis pas un être influençable.

...

Je rejoins ma chambre avec soulagement, après ce dîner étouffant. Je me change et passe une tenue plus confortable pour me coucher. J'allume la télé et zappe sur quelques programmes. Je bloque un instant sur un épisode inédit de Heroes. Au bout d'une vingtaine de minutes, il se termine et j'éteins mon écran. Je m'allonge, regarde mon plafond et me mets à réfléchir à mon avenir.

J'ai un plan, mais je n'ai jamais pu l'expliquer à qui que ce soit, à part Timothy. Lui seul, sait ce que je veux vraiment faire de ma vie. Il m'a d'ailleurs encouragé à poursuivre ma voie. Lorsque mes parents sauront, ils seront forcément déçus. Surtout mon père. Il n'a jamais pu s'offrir d'étude supérieur digne de ce nom, et mon frère et moi, lui offrons ce rêve par procuration. Cependant, je ne compte pas sacrifier ma vie, pour rattraper la sienne.

Soudain, l'image de Rose Finley, me vient en tête. Depuis que je la connais, c'est une vraie peste! Elle a toujours refusée de partager ses goûters avec moi, lorsque nous étions en petite section, et elle prend un malin plaisir à m'humilier lorsque l'occasion se présente. En réalité, c'est la seule personne au monde, qui arrive à me remettre à ma place. C'est un jeu, auquel on joue depuis... une éternité. Quelque fois, je la trouve brillante dans ses réparties, elle a un esprit agile, qui réfléchit au quart de tour. Mark a raison, elle est à tomber! Mais qu'est-ce-qu'elle est chiante! Elle a une vie si millimétrée, que je suis sûr qu'elle inclus ses poses pipi dans son emploi du temps!

C'est encore le printemps à New Haven, mais la chaleur fait déjà son apparition. Ses tenues sont moins informes et j'arrive à voir les bretelles de ses soutiens-gorges sous les manches de ses hauts. Lorsqu'elle s'aventure à porter des robes ou des jupes, ses jambes galbés m'hypnotisent quand elle traverse le couloir. Elle est d'une incroyable beauté, mais elle n'y accorde aucune importance. Les autres filles, se maquillent et font attention à se qu'elles portent, pour attirer l'attention des garçons qu'elles souhaitent séduire, mais elle... elle ne fait aucun effort, et elle est superbe malgré tout. Elle ne fait que traîner avec ce Julian Baretta. Que je soupçonne d'être gay, car sinon comment ferait-il pour être aussi près d'elle sans ne jamais rien tenter? Je me rends compte, que d'avoir penser à elle, m'a mis dans un état d'excitation que je ne soupçonnais pas.

Mon entre-jambe est dur et j'ai une furieuse envie de me soulager sous les draps. Je me couvre de ma couette, baisse mon caleçon, et commence à imaginer Rose Finley dans le plus simple appareil. Elle pose sa bouche sur mon sexe et commence à aller et venir, ne cessant pas sa succion. Ne pouvant me contenir, je l'attrape par les cheveux et avance jusque dans sa gorge. Ses yeux sont rivés aux miens. Je pousse entre ses lèvres charnues et si parfaites... Je ne mets pas longtemps avant de venir, et je jouis rapidement dans ma main. Ce n'est pas la première fois, que je me masturbe en pensant à elle, et à chaque fois, c'est fulgurant! Je ne peux le nier, elle m'excite. Cependant, essayer de tenter quoique ce soit avec elle, serait suicidaire...