Chapitre 5
Pdv Anastasia
Je lâche un cri, à la claque qu'il m'a donné. Je me retourne et il m'embrasse fougueusement. Je réponds avec hargne et rage à son baiser. Je me lève et le fais s'asseoir avant de monter sur lui et de continuer à l'embrasser.
Louis : je ne te savais pas aussi entreprenante, me dit-il en souriant.
Moi : ça ne te plait pas, je lui demande en lui mordillant l'oreille.
Louis : Ahhh ! Il avait gémit, et un air surpris se lit sur son visage.
Moi : tu es sensible des oreilles, je dis en gloussant.
Louis : oui et tu es la seule à le savoir... Oui toi et Madeleine.
Moi : qui ? Je me lève frustrée.
Louis : Made... Je cours me réfugier dans la douche. Ne me dis pas que tu es jalouse d'elle. Il se met à rire.
Moi : et comment elle l'a découvert ?
Louis : tu dois déjà savoir la réponse n'est-ce pas ? Ouvre la porte Anastasia. Tout de suite.
Moi : non, même pas en rêve, je lui crie énervée.
Louis : je ne m'amuse plus Anastasia. Ne me cherche pas.
Je ne lui réponds pas et reste muette. Je sais que je ne devrais pas m'énerver. Mais ça me rend vraiment hors de moi de savoir que cette femme connait mieux mon mari que moi. Bon le bon mot c'est de manière plus intime. Au bout d'un moment c'est à dire une heure ou deux, je tends l'oreille et je n'entends aucun bruit. Je sors, certaine que Louis va me tuer. Vu les coups qu'il m'a donné la dernière fois, je suppose que je vais me retrouver à l'hôpital cette fois-ci. Je le cherche du regard pour l'apercevoir dans notre lit, endormi. Je m'approche jusqu'à m'asseoir à ses côtés et pouvoir le toucher. Ses cheveux sont magnifiques et lui tombent sur le visage. On dirait un gros bébé quand il dort et surtout un ange. J'aurais adoré pouvoir le prendre en photo. A force de le regarder, je m'endors à ses côtés. Le lendemain, Sarah vient me réveiller. Je regarde de l'autre côté et je ne vois pas Louis, sûrement déjà parti.
Moi : Bonjour Sarah.
Sarah : bonjour madame, comment allez-vous ? Et cette nuit, me demande-t-elle sachant toutefois que rien ne s'était passé. Je sens que je vais passer un sale quart d'heure. Dépêchez-vous, nous devons nous rendre dans votre chambre pour votre douche.
Moi : pourquoi je ne peux pas utiliser la salle de bain de Louis ?
Sarah : ce n'est pas …convenable, surtout que … , vous avez une si belle salle de bain... allons-y, dit-elle en essayant de trouver ses mots.
Moi : je te connais Sarah, quand tu cherches tes mots. C'est que tu me caches quelque chose. Je me lève et cours dans la salle de bain pour découvrir Louis en train de prendre par derrière une jeune femme bâillonnée dans la baignoire. Ah! Je m’écrie complètement horrifiée.
En entendant mon cri, il se retourne, me sourit et termine ce qu'il avait à faire avant de sortir de la baignoire et de mettre une serviette autour des reins.
Louis, souriant cyniquement: tu as bien dormi ?
Moi : comment ... tu as pu ? Alors... que je dormais... à côté, je dis anéantie.
Louis, prenant une mèche de cheveux pour la remettre à sa place, avant de me souffler dans les oreilles : si tu ne veux plus que ça se reproduise, tu feras ce que je te dis et tu te comporteras en véritable épouse. Il se retourne. Laure, c'était bien. Douche toi et sors de la chambre. Je te ferais appeler si j'ai besoin de toi. Il se retourne vers moi. Je vais travailler. Tu devrais prendre ton bain dans tes appartements. Et mon bisous ? Comme je ne réagis pas, il m'embrasse de force. Je le pousse et lui donne une claque phénoménale. Ses yeux deviennent vraiment sombres. Il se lèche la lèvre et s'approche de moi pas à pas avec sourire. Et à chacun de ces pas moi je recule. Finalement Laure et Sarah, c'est ça, demande-t-il à l'intention de ma servante qui acquiesce rapidement, SORTEZ TOUS !!! ET LAISSEZ NOUS SEULS, crie-t-il d'une voix pleine de colère, tout en me fixant.
Évidemment, elles se dépêchent toutes les deux de sortir, même Laure quitte rapidement la chambre seulement vêtue d'une serviette. Il se rapproche encore de moi et moi je recule encore, jusqu’à me retrouver acculée au lit.
Louis, me poussant sur le lit avant de me sucer ou mordiller différentes parties de mon corps : où est passée ton assurance ? (creux des oreilles) où est passée toute ta force ? (dans le cou) je t'ai déjà dit que je n'accepterais plus aucun manque de respect. Il se lève, va fermer la porte de la chambre par clé et ouvre la bouteille de vin de la veille, ou peut-être que ce n'est plus la même. J'essaie de réfléchir rapidement à comment me sortir de ce pépin, mais rien....
Pdv Louis
J'adore jouer avec elle. J'adore ses réactions. Mais après cette claque devant le personnel, je compte bien le lui faire payer cher. Elle doit comprendre que tout doit se passer comme je le veux. Après avoir ouvert la nouvelle bouteille que j’ai demandé, je vais à mes armoires chercher une cravate noir et je m'approche de nouveau d'elle.
Pdv Anastasia
Il se rapproche de moi, dangereusement, sans que je puisse faire quoique ce soit.
Louis : c'est maintenant que ça va commencer à être intéressant, dit-il avant de m'attacher les poignets à une des poutres du lit avec sa cravate. Reste bien tranquille, je reviens.
Il rentre dans son dressing, met un jean noir et un tee-shirt blanc sans manche. Il est vraiment canon, quoiqu'il porte il inspire du respect et beaucoup de virilité. Il reprend la bouteille de vin qu'il avait laissé sur son armoire, s'approche de moi et me couche sur le dos sur le lit, les poignets toujours attachés. Il commence à délicatement verser du vin sur mon corps. Le contact du liquide froid avec mon corps est extrêmement excitant. Je me mets à me trémousser sous ses yeux, ce qui semble lui plaire énormément.
Moi : s'il te... plait.... Ah... s'il te ...plait... arrête...
Louis : déjà ? Nous n'avons encore rien commencé, encore rien du tout. Il se met sur moi sur le lit et commence à lécher et sucer le liquide sur mon corps : cou, seins, ventre... il écarte mes cuisses et y dépose des baisers et me fait des suçons un peu partout. Je ne fais que gémir et sortir des sons très érotiques. Tu aimes ça hein? Ta culotte est magnifique et tu es mouillée ma chère Anastasia. Tu es extrêmement bandante, habillée d'une nuisette et toute couverte de vin, dit-il d'une voix rauque.
Moi : oh ... non ce n'est... pas possible. Ne dis... pas ça...
Louis : nous allons nous amuser un peu plus maintenant, il déchire ma culotte. À ce geste, je pousse un cri. Il va chercher sa bouteille de vin et me verse le liquide froid sur les lèvres de mon intimité. Il se met à sucer mon intimité, me provoquant de telles gémissements que je suis sûre que tout le château les entend. Il passe sa langue à l'intérieur en faisant un lent mouvement de va et vient. Je suis sur le point de jouir quand il s'arrête. Supplie-moi de continuer Anastasia, me dit-il de manière extrêmement perverse. Je sais que tu en as envie alors supplie-moi!
J'en ai tellement envie, je veux qu'il me fasse jouir. J'en ai besoin. Mais ma fierté m'en empêche. Mais finalement, je cède.
Moi, d'une voix ressemblant presque à un murmure : s'il te plait Louis.
Louis, recommençant à me torturer : parle plus fort et explique bien ce que tu veux que je te fasse.
Moi : tu es diabolique, je dis au bord des larmes. Je répète plus fort. Je veux que tu …me fasse jouir ...avec ta langue...
Louis, sourire au lèvre : ce n'était pas si difficile à dire, my princess !
Il réinsère sa langue dans mon intimité toute mouillée et collante à cause du vin et reprend son lent mouvement de va et vient avec l'appui de mes gémissements qui se font de plus en plus persistants.
Moi : s’il te plait plus vite Louis... plus vite... Il accepte et accélère son mouvement. Je me sens partir et je jouis. LOUIS!!! Ne me dites pas que j'ai crié son nom, mon dieu!