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Chapitre 2

Sarah m'a accompagnée jusqu'à la chapelle qui se trouve dans la cour arrière du château. Des gardes sont postés sur le chemin. J'arrive devant les portes de la chapelle. Je respire une dernière fois avant d'entrer à l'intérieur. L'église est magnifique tout en bois et surtout bien décorée. Je sais que ça ne devrait pas être ma première préoccupation mais bon je m'en fous. C'est après que je remarque tous les regards des gens braqués sur moi. Je me rappelle tous les conseils de Sarah et j'avance en essayant de cacher mon stress. Plus j'approche de l'autel, plus je remarque l'homme à côté du prêtre qui doit être mon futur mari. Il ne semble pas vraiment heureux, en fait plus précisément ni heureux ni triste. Arrivée, je me place juste en face de lui. Je remarque qu'il est très grand. Il fait bien une taille de plus que moi. Je dois lever la tête pour pouvoir le regarder. Il est d’origine caucasienne, avec des cheveux noirs fixés par du gel et des yeux en amande. Il est vraiment beau, mais ce n'est pas du bonheur que je ressens, plutôt de l'angoisse. Ses yeux sont froids et remplis de mépris. Je détourne le regard et la cérémonie se passe vite. J'étais absente, je crois, ou présente de corps mais pas d'esprit. Le moment du oui passe très vite aussi. On s'échange les alliances et le prêtre dit qu'il peut m'embrasser. Je me prépare mentalement. Mais rien ne vient, il n'en fait rien. Finalement le prêtre à qui il décoche un regard effrayant, passe vite. On ressort de l'église main dans la main. Bon sa main fait le double de la mienne. À la sortie on reçoit les félicitations des invités et enfin du père et de la mère de mon soi-disant époux. C'est un vieux monsieur assez fatigué et avec des cheveux blancs mais il a le regard pétillant et accueillant. De l'autre côté, il y a la mère qui me regarde un peu de haut. Bon il faut de tout dans une famille. On se rend dans la salle de réception et c'est enfin durant le trajet qu'il m'adresse la parole. Sa voix est très grave et virile mais assez mélodieuse.

Louis : Je veux qu'on soit bien clair tous les deux. Si tu me mets la honte, tu es morte. Évite au maximum de parler.

Moi : Ah ! Je ne savais pas que tu savais que tu venais de te marier et de plus avec moi. Et maintenant que tu ouvres ta bouche, c'est pour me donner des ordres. Mais tu rêves si tu crois que je vais t'obéir.

Il s'arrête, me regarde fixement et je le défis du regard. Il me plaque contre le mur et me souffle dans les oreilles avec son souffle chaud…

Louis : Tu as besoin d'être sérieusement rééduquée et corrigée. Je m'en occuperai plus tard.

Il se décolle de moi et me tire la main pour me faire avancer. Quel goujat ce mec ! On arrive à destination. Quand on entre, on reçoit plein d'applaudissements et de félicitations. On s'assoit à la table des mariés. Bon je vous zappe la suite jusqu'au moment où Sarah me demande de me lever pour me préparer pour la nuit "nuptiale". Ce n’est pas vraiment le truc qui me rend la plus heureuse. Quand on marche pour rejoindre la chambre…

Moi : On est pas censée aller dans ma chambre ?

Sarah : La suite nuptiale est dans la chambre de Louis. Après je ne sais pas vraiment pourquoi il y a votre chambre dans l'aile opposée. Bon parlons du plus important. Sachez que cette nuit est la plus importante et la plus grande chance pour vous de séduire le prince et de gagner son cœur.

On arrive dans la chambre, je me douche, et je mets une nuisette. Sarah commence à me peigner les cheveux en attendant l'arrivée de Louis. Je suis un peu effrayée et stressée. Lorsqu'il entre dans la pièce, Sarah s'incline devant lui et s'en va. Pendant ce temps, je ne me retourne pas vers lui. Je le vois grâce au miroir auquel je fais face, rentrer dans la douche sans dire un mot. Il revient avec une serviette au rein.

Louis : Combien de temps vas-tu continuer à me faire dos ?

Je me retourne et je reste ébahie. C'est un vrai Apollon vivant. Il a des tablettes de chocolat à croquer et il est musclé de partout. je commence à ressentir une vague de chaleur qui remonte de mon bas ventre. Il semble content de son effet sur moi. Il se rapproche de moi.

Louis : J'avais promis de vous corriger, n'est-ce pas ? Alors commençons.

Moi : Comment cela corrige ?

Je suis à la fois intriguée et excitée. C'est à ce moment qu'on cogne fortement à la porte. Il se lève et va ouvrir. Une servante rentre les vêtements tout arrachés, ce qui ne laisse pas l'autre abruti de marbre et il commence à la mater.

Servante : Je suis désolée mais il y a une urgence en bas. Clovis votre cousin est soûl et fait du grabuge. Pouvez-vous nous aider car aucun garde ne veut l'arrêter comme il est de la royauté ?

Louis : Evidemment Madeleine, laisse-moi quelques instants pour m'habiller et nous y allons.

Elle sort toute satisfaite de la pièce et quelques minutes après, il la suit sans rien me dire. Il passe 30 minutes et je ne le vois pas revenir. Je me suis demandée où il a pu bien aller ou s' il est blessé. Je me dirige en nuisette en courant vers la salle. Quand je rentre, un silence total se fait et je vois Louis à une table avec Madeleine sur ses genoux. Je me sens tellement humiliée, non pas parce que je suis en petite tenue devant tout ce monde ,mais aussi parce que Louis a délibérément décidé de rester avec cette moins que rien plutôt que moi. Quand enfin il s'aperçoit de ma présence, il me lance un regard noir, se lève et se dirige vers moi. Au fur et à mesure qu'il s'approche les hommes dans la salle, s'écarte formant une haie devant son imposante personne et carrure.

Louis : Que fais-tu ici ?

Moi : Je me promène, ça te dérange ?

Louis : Ne me parle pas comme cela. Je t'ordonne de monter dans notre chambre. Je te rejoins après.

Moi : Après avoir fini de coucher avec mes vêtements déchirés ?

À cet instant son regard si claire au début devient noir de jais. Il doit vraiment être énervé. Il me soulève et me balance sur son épaule. Il m'emmène dans la chambre et ferme la porte avec force. Il me jette sur la dalle froide.

Louis: Ne t'avais-je pas dit de ne pas manquer de respect en public ? Ou de ne pas m'affronter ?

Moi : Et tu t'attendais à ce que je remonte tranquillement en faisant comme si je n'avais rien vu ? Je crie et je suis sûre que tout le château m'entend. Que tu passes la nuit avec cette pute alors que moi ta femme je t'attends ici comme une idiote. Tu n'es qu'un connard, un bâ...

Et là je me prends une de ces baffes. Il me tire par les cheveux et me frappe de partout comme un punching-ball. Quand il reprend enfin son calme, il me laisse sur le sol froid avec des bleus de partout.

Louis : La prochaine fois que tu recommences, c'est ta tête que ton père recevra.

Il sort de la pièce et moi je perds connaissance....

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