Chapitre 7

Durant le trajet, personne ne parlait. Chacun était dans son coin à réfléchir. Qu'est ce que j'allais même lui dire ? Je n'avais rien à lui dire , il devrait être le premier à commencer une conversation. Mais je m'en foutais pas mal qu'il prenne les rennes de la conversation. Je suis bien dans mon coin. Je regardais le paysage défilé devant moi à pas de torture.

Je sentais de l'air frais embaumé mes poumons. Je me sentais libre et en Paix. Qu'est ce que ça fait de pouvoir sentir son esprit s'évader laissant libre court aux pensées ? Sans doute le calme intérieur.

La voiture s'immobilisa devant un restaurant. Super ! J'aurai dû y penser plus tôt. Le chauffeur vint l'ouvrir la porte et lui à son tour contourne la voiture pour venir m'ouvrir la porte. Il me fit sorti comme un gentleman se doit de le faire. Je lui cède ma main qu'il tint avec amour et les yeux brillants. Il prit soin d'éviter de me brusquer.

Nous nous dirigeons par la suite dans le restaurant. Il nous avait réservé une place dans un coin éloigné de tous. J'aimais ça bien , je n'aimais pas avoir tout les yeux sur moi.

Ce que je craignais arriva. Tous les regards se sont rivés vers moi quand nous avons franchi la barrière de la porte. Je sentis mes pieds se raidir, prêtent à me lâcher. Kim constatant cela se porte volontaire de m'aider jusqu'au niveau où de trouvait notre table réservée.

Comme un prince , il m'aida à prendre siège avant de le faire à son tour. Aussitôt, apparue les servantes comme si elles nous attendaient depuis un bout de temps. Chacune gardait dans ses deux mains , un plat garni de mets . C'était juste waouh. J'étais émerveillé que j'ai imaginé que la soirée se terminera avec la plus grande beauté.

Quand elles eurent disparus , nous entamons le repas en conversant. En fin de compte , il n'est pas si méchant comme il le fait paraître . Je le trouvait souvent mignon quand il est calme.

Il s'exclama quelques minutes après son long silence.

Kim : Je tiens à m'excuser pour mon comportement de la dernière fois. Je ne pensais réellement pas ce que j'ai fait.

Halima : J'ai été choqué par cette habitude de porc venant de toi. Je ne l'aurais jamais penser que tu puisses me faire cela.

Kim : Pardonne moi , j'ai laissé mes pulsions m'emportés. Je ne ferai plus une chose pareille. Je te promets.

Halima : J'ai oublié. Ce n'est pas cela qui me ralentira de toute les façons. Je ne suis pas rancunière.

Kim : Tu me pardonnes alors ?

Halima : Tu es tout pardonner.

Kim : Merci beaucoup , Halima. Je savais que tu me pardonnera. Je te jure que je ne me comporterait plus de cette manière.

Sa main se posa sur la mienne , la caressant avec amour. Son regard lançait des des flammes d'amour. Je sentais son cœur battre au rythme élevé rien qu'en posant sa main sur la mienne.

Il se mit debout et fait quelques pas vers moi. Il fait sorti une boîte de sa poche et me la présenta. Je garde le calme , alors que les battements de mon cœur se sont accélérés.

Les regards se sont dirigés vers nous. Beaucoup prenaient ça en photo. Il se mit à genou avec la boîte et débute avec le discours que vous connaissez là...

Kim : (......) Halima , veux tu m'épouser ?

Tous s'écrièrent ‹ Oui › comme si la question leur était posée. Je réfléchissais à la réponse que j'allais lui donner. Je l'aimais pour de vrai , sans rien vous cacher. Je prend une grande inspiration et lui répondit

Halima : Oui

Les ovations fussent de tout les coins. Ils étaient heureux pour nous. Nous clôturons par là notre magnifique soirée.

La journée a été bonne , je dirai. Nous sortons par la suite pour rentrer. Il n'arrêtait pas de me remercier . Il était content à ce qu'il paraît. L'horreur commença quand nous arrivons sur le chemin.

Mon cœur battait la chamade , j'étais pourtant sereine. J'ai souvent cette impression effrénée quand quelque chose de mal ou de mauvais est sur le point d'arrivé. J'étais plutôt confiante que rien de grave n'allait se passer.

Je pensais à ça , quand subitement notre voiture passa sur quelque chose. La voiture tituba pendant un bon moment avant que le chauffeur n'arrive à la maîtriser. Les pneus sont crevés , il nous fallait trouver vite fait une solution. Nous nous sommes arrêtés tout près d'une forêt. Aucune âme vivante ne passait , pas non plus une voiture.

Kim alla voir ce qui avait causé de dédommagement à notre voiture. Il revint penaud , jurant avoir trouvé des clous un peu partout sur le chemin. C'était donc ça la cause de notre crevaison.

Ma montre sonna deux coups. Un coup d'œil et je constate qu'il était seize heures par là. Génial ! Nous allons attendre pour combien de temps ? Personne ne le savait , d'autant plus que personne n'a encore appelé de mécanicien.

Le chauffeur s'est dirigé vers l'arrière de la voiture. Il fit sortie quelques outils afin de commencer avant que nous arrivions à faire appel au mécanicien.

La peur me dominait à une vitesse incontrôlable. Le danger approche , je le savais. Dix sept heures piles ( 17 heures )un coup de feu retentit juste derrière ma nuque. Mon sang se glaça furieusement de peur.

D'un coup , j'entendis '' les mains en l'air'' '' plus personne ne bouge'' . Des voleurs étaient tout prêt de nous , braquant des révolvers sur nos têtes. Ils se sont emparés de nous pour le fond de la forêt.

Le chauffeur a été attaché contre un arbre. Ils voulurent faire pareil pour Kim , quand il a commencé à se débattre furieusement contre les voleurs tandis que les sueurs parlaient sur son visage. Le chauffeur lui , il n'a rien fait du tout.

Kim : Vous n'avez pas le droit de nous kidnapper. Je vais vous dénoncer aux postes de polices et vous serez arrêter. Je vous le promets.

L'un des hommes ricana brutalement. Il se moquait de lui , sans doute. Kim voulut de nouveau se défendre quand un coup s'échappa du revolver. Le ventre pourfendu , les yeux clos , Kim se laissa tomber lourdement sur le sol , le souffle coupé. Il venait de mourir en voulant me sauver.

J'hurle de terreur. C'était pour la première fois que que j'assistais à une tuerie. Ce n'est pas comme dans les films. Mon sang bouillonne de peur car je ne savais pas ce qu'ils m'ont réservé.

L'un d'eux s'avance en ma direction , me menaçant avec un petit couteau.

-- Faite la coucher et surveillez moi les lieux. S'exclama t il

Je failli avoir une crise cardiaque. Comment va t-il vouloir faire ce que vous pensez ? C'est absurde ! Mon cœur flippe de terreur....

-- On va bien s'amuser poupée. Tu vas adorer je te le promets. Dit il en souriant diabol.iquement.

Je me suis souvenu du fait qui s'est déroulé la fois passée dans mon bureau. Ensuite de celui de ma chambre où les publications ont disparues. Et si j'essayais de penser ? Non rien ne se passera . La première fois j'avais crié, et si je réessayais ?

Je ferme les yeux , je prend une grande inspiration et j'hurle pour de vrai , et cette fois ci avec colère. J'hurle de tout poumon , je pouvais sentir ma poitrine me brûler par manque d'air.

Une forme gigantesque s'élevait de la terre. Les sables se soulèvent aves le plus grand des sarcasmes sous la pression du vent . Un tourbillon s'est formé , emportant avec lui quelques hommes parmi les braqueurs et laissant le chef , a ce qu'il paraît. Il était tellement puissant qu'il a déraciné quelques arbres sur son passage.

Je me laisse tomber , plus que fatigué. Le tourbillon s'arrête ensuite ,ainsi que le soufflement du vent. Tout était redevenue normale et calme comme si de rien n'était. J'attendis quelques minutes avant que ma respiration ne devienne régulière. Je me lève par la suite alors qu'au même moment une voix me parvient. Je regarde dans la direction et je trouve l'homme qui était avec mon père , celui que j'ai salué avant de sortir et qui me regardait.

Halima : Qu'est ce que vous faite ici ?

Il était sur le point de répondre quand une nouvelle voix me parvient. Je regarde aussi et qui vois je ?

Miyaz !

A suivre....