Chapitre 5

Je fis mon apparition dans la chambre qui dégageait une bonne odeur en passant. Je restais derrière la porte après l'avoir fermée. Par contre , l'impression du visage de papa avait changée. Lui qui avait le visage toujours serein et souriant avait automatiquement renfrogné la mine .

Mais qu'est ce que j'avais à foudre moi , de son mauvais humeur. J'étais là pour autre chose , et non pour gérer ses sauts d'humeurs comme une femme enceinte. Par conséquent , je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit quand il m'interrompt en demandant avec un peu de colère dans sa voix

Papa : Tu es là depuis quand ?

Vous ne croyez pas que je dirai que je suis là à écouter leur conversation. Je me ferai réprimander sans doute , mais je ne dirai rien du tout. Qu'est ce qui me disait qu'il n'allait pas se fâcher encore plus si je lui disait la vérité ? Je n'aime pas les problèmes moi.

Halima : Je viens tout juste de venir et j'ai cogné à la porte.

Il parut calmer ses ardeurs , la colère disparue instantanément. C'était au tour de maman de me poser aussi une question. Nous ne sommes pas dans une salle interrogatoire à ce que je sache , voyons.

Maman : Tu as entendu quelque chose ?

Halima : Rien du tout. Comme je le disais , je viens de me poser devant la porte. Vous ne me croyez pas ?

Maman : Si si , nous te croyons.

Dans leur regard , je pouvais constater qu'ils doutaient encore de mes paroles. Pour cette même raison, je tourne mon regard vers mon père , attendant patiemment qu'il me réponde qu'il m'a cru. C'est ce qu'il fit .

Papa : Oui , je te crois princesse.

Parfait ! J'avais terminé ce côté. Il ne restait qu'à élucider le problème des bracelets. Fasse qu'ils puissent m'aider à avoir une réponse à mes questions.

Papa : Qu'est ce qui t'amène , ma chérie ? Tu n'as pas l'habitude de venir dans notre chambre . Je suppose alors que c'est important ce que tu as à nous dire .

Halima : Effectivement papa. On dirait que tu me connais bien.

Papa : Ah ouais , c'est normal . Je t'ai éduqué de ton enfance jusqu'à présent donc c'est normal que je puisse te connaître à fond comme tu le dis.

Halima : Je suis contente que tu me connaisse. En fait , j'ai retrouvé des bracelets dans le jardin. Je n'ai trouvé aucun réponse et donc , j'ai décidé que vous m'aidiez à avoir une réponse concrète. Vous allez m'aider , n'est ce pas ?

Quand j'ai parlé du bracelet , mes deux parents se sont regarder dans les yeux avant reposer quatre paires d'yeux sur moi ,tandis que moi, j'attendais une réponse de leur part. Ils connaissent le bracelet et ils n'ont pas essayer de le nier , ce qui m'avantage. Papa me répondit avec hésitation.

Papa : Oui , bien sûr que tu auras la réponse à ta question.

Halima : Génial ! Je voudrais par tout comprendre comment le bracelet a atterri dans la maison.

Papa : Eh ben je dirai que c'est un cadeau d'une amie à ta mère. Elle nous l'a offerte pendant notre mariage. Elle nous a signifié que c'était pour notre premier enfant que nous allons mettre au monde.

Halima : Et c'est qui cet enfant dont il est question ?

Maman : Quelle question ! Bien sûr que c'est toi.

Comment ça serait moi , alors que je n'ai pas ce bracelet aux poignets ? Je n'arrivais pas à comprendre de quoi ils sont entrain de parler.

Halima : Moi ? Pourquoi je n'ai pas mis ça aux poignets si ils sont à moi ?

Papa : Ta mère n'avais pas confiance. C'est pour cette raison elle a préférée qu'on les mette dans un trou dans le jardin. Elle a voulu que nous l'enterrons.

Halima : Pourquoi avoir prise cette résolution ?

Papa : Nous ne saurons te le dire. Contentes toi du peu dont tu as eu connaissance. Nous te le diront un jour , peut être.

Halima : Bon d'accord. Tu me promet ?

Papa : Promis juré, ma fille.

Halima : D'accord mon papa. Je peux garder les bracelets ? Enfin si ça ne pose pas de problème.

Papa : Non , pas du tout. Tu peux le garder si tu veux.

Halima : Merci , mon papounet.

Je suis sorti par la suite sans poser de question. Quelque chose ne colle pas bien dans cette histoire. Je n'ai vraiment pas de source sinon j'aurai fait cette recherche , moi même.

En sortant , je n'ai pas pu m'empêcher d'attendre, histoire d'entendre ce qu'ils se diront. Effectivement , papa dit à maman.

Papa : Ouff ! S'en était moins une. Je pense qu'elle n'a rien entendu qu'elle comme elle nous l'a dit tout à l'heure.

Maman : Espérons que ça soit le cas .

Ils ont ensuite commencé par parler d'autres choses qui ne m'intéressaient en rien. Je me suis dirigé dans ma chambre . Je dépose les bracelets dans un vêtement que j'ai pris le soin d'enrouler la plus grande humilité qui puisse exister. Je le dépose dans un coin dans ma garde robe .Je me couche ensuite , alors que des idées déambulent sans cette dans ma tête.

Mes pensées s'arrêtent sur l'homme que j'ai rencontré hier. Pourquoi diable faudrait-il que je pense à lui à cet instant précis ? Nous ne sommes pas restés ensemble pas pour longtemps. Rien que pour huit minutes . Mais , pourquoi je dois penser à lui ? Ne pensez pas que je suis entrain de tomber amoureuse. C'est le cadet de mes soucis.

Le sommeil voulait m'emporter. Mon téléphone sonna au même moment. J'y jette un coup d'œil et je constate que c'était mon petit ami dont je vous ai parlé au début. Je me demande ce qu'il voulait à m'appeler.

Je n'ai pas daigné répondre à son appel , mais il persiste. Je n'ai d'autres choix que de décrocher avec colère.

Halima : Qu'est ce qui ne va pas pour que tu m'appelles de la sorte ?

Kim : Excuse moi bébé. Tu veux bien venir chez moi à la maison ? C'est pour te demander pardon.

Après avoir mûrement réfléchi , j'ai décidé de m'y rendre. N'oubliez pas que je l'aime toujours...

Je ne savais pourquoi il était entrain de m'appeler , mais je me dois d'y aller. Ne dit on pas que quand quelqu'un t'appelle , il faut y aller . Seule à la suite de ce que la personne te dira , tu pourras prendre ta décision , si c'est accepter ou refuser. Qu'est ce que j'avais à perdre si je refusais ? Je n'ai pas non plus rien a gagné.

A suivre .....