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Le différend

? PARTIE 13 ?

Alexander : Cela ne pourra pas être possible, c’est tout. J’ai risqué ma vie pour avoir cette fille et sa petite sœur. Elles sont à moi. Alors je ne pense pas les vendre.

Daniel : Es-tu sûr que c’est seulement pour cette raison que tu as du mal à faire ce que tu as l’habitude de faire en la laissant pour que je l’amène avec moi ? Tu m’as dit que cette dernière n’est plus à ton goût, maintenant pourquoi as-tu du mal à te débarrasser d’elle? Ce n’est pas si compliqué après tout. Il y a plein d’autres filles avec qui tu peux te mettre à l’aise. Josy est plus belle et intelligente que Juliette.

Alexander : Je suis un homme mort, si jamais Mikaël sort de prison et ne voit pas cette fille. Parce que je sais très bien qu’il ne va pas rester éternellement en prison.

Daniel : Qu’est-ce que Mikaël a avec cette fille ? Tu m’avais dit que tu l’avais payé si je ne me trompais pas.

Alexander : C’est une longue histoire. Ce que je veux que tu saches, c'est que je ne peux pas la vendre et je ne veux pas que tu insistes.

Daniel : ok, cool, dans ce cas, nous n'avons plus rien à se dire pour le moment. Je peux maintenant prendre congé de toi.

Alexander : Cool.

Daniel et ses hommes sont montés dans la voiture et sont partis. Alexander se plongea dans ses pensées en se demandant ce qui se passerait si jamais John Lewis décidait de les mettre sur la liste rouge avec ce qu'Alec lui a fait.

Alexander : « Alec est vraiment un sale con, comment peut-il faire une telle chose ? C’est grâce à son lien avec John que nous arrivons à tourner nos affaires librement, mais voilà qu’il a tout chamboulé à cause de sa bite qu’il ne peut pas garder dans son pantalon. J’ai même oublié cette fille, Josy, je n'ai pas encore fini de savourer son délicieux corps. Je verrai bien ce qu’elle sera en mesure de procurer comme plaisir. Après tout, elle est belle avec une belle forme tout comme Juliette. »

Alexander s'est retourné dans le bar. Elle voulait faire son entrée quand Charly s'est approché de lui et commença à lui parler d’une affaire qui est en cours.

Alexander : Tu me dis quoi là ? Avec tout ce qu’on a fait à ces fils de pute, ils ont encore essayé de s'en prendre à une de mes filles ?

Charly : Oh que oui, et imaginez celle qu’ils voulaient violer.

Alexander : Je t’ai déjà dit que l’imagination n’est pas mon truc. J’imagine seulement lorsque je veux envoyer quelqu’un rejoindre ses ancêtres et pour le moment, je n’ai pas encore cette intention. Alors parle-moi.

Charly : Ils voulaient violer Juliette et d’après mes sources, c’est cet homme John Lewis qui était venu à sa rescousse.

Alexander : Quoi es-tu sérieux là ?

Charly : Oui, c’est bien Juliette.

Alexander : Non, je ne te parle pas d'elle. Es-tu sûr qu’il s’agissait bien de John Lewis ?

Charly : Tout à fait, sûr boss, regardez la photo du véhicule. Mes sources ont dit que c’était après que Juliette et lui étaient montés dans la voiture. John, n'est pas celui qu’il affiche et avec ce qu’on m’a dit, il peut être très dangereux. Celui qui poignarde un homme sans se gêner, n’est pas différent de nous.

Alexander ne disait rien et commença à sourire. Ce qui a surpris Charly qui lui a demandé si tout allait bien.

Charly : Boss, vous êtes sûr que ça va ?

Alexander : Je savais que j’avais pris une bonne décision en refusant de vendre cette fille. Je sais maintenant là où je vais attaquer John s’il décide de nous mettre le bâton dans les roues. Bon, maintenant, il faut qu’on aille régler le compte de ces fils de pute. Pour cette fois-ci, je ne pense pas qu’ils vont s’en sortir. Car j’imagine la façon dont je vais les faire souffrir.

Alexander et ses hommes sont montés dans la voiture et ils ont pris la route.

RÉSIDENCE DE JOHN LEWIS…

Estella était envahie par la colère, la seule envie qu’elle a, était de se mettre en route pour aller voir cette femme Maria qui a osé jouer avec son frère. Mais John lui avait refusé de ne pas se déranger par quoi que ce soit.

Estella : Tu veux dire quoi par là, John? Que vas-tu lui laisser la maison que tu lui as achetée et aussi cette voiture ? Elle ne mérite rien de tout ça. Je me demande même combien elle a présentement dans son compte bancaire après avoir passé toutes ces années avec toi en te faisant croire qu’elle était amoureuse de toi. Cette fille ne va pas aimer ce que je lui ferai si jamais j’entends quelque chose à propos de cette maison et de cette voiture.

John : Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Estella : Je dis tout simplement qu’à partir de cet instant, cette maison, ainsi que cette voiture tu ne l’appartiennent plus et si jamais elle ose les vendre, je vais la poursuivre en justice. J’espère que tu m’as bien compris ?

John : Attends Estella.

Estella : Je ne suis plus d’humeur pour dire quoi que ce soit. C’est quoi ce comportement, il y a aussi une chose, si tu ne veux pas que je pourrisse la vie de ton soi-disant meilleur ami, il faut qu’il reste loin de notre famille. Il n’a plus sa place ici et si jamais je vois encore ses sales pattes dans ta compagnie, c’est moi-même qui va le virer.

Estella est sortie de la chambre de son frère. John avait perdu le lexique, c’était pour la première fois qu’elle voit sa sœur dans un tel état. Cette dernière était inondée de colère, elle ne s’attendait pas du tout à une telle chose venant d’Alec et de Maria. Et si elle avait commencé à parler de la sorte à John, c’était parce qu’elle savait très bien que ce dernier pardonne vite et n’est pas rancunier. Mais ce qu'elle ne savait pas, était que John n’est plus celui qu’il était. À cause de ce coup que ce dernier venait d’encaisser, il avait tout simplement commencé à voir les choses autrement.

John s’est levé et après être déshabillé, il entra sous la douche. Il douchait, lorsque ses pensées s’étaient tournées vers Juliette et il commença à se poser des questions.

De l’autre côté…

QUARTIER NOIR…

Le quartier Noir, est le nom des l’un des entrepôts abandonné de la ville de New-york où les jeunes de la rue passèrent leur temps à se droguer, se prostituer... C’est aussi un secteur où toutes les choses volées se vendent. Les deux hommes qui voulaient violer Juliette résident dans le quartier noir, sans oublier que leur chef, Lion et Alexander ont un différend qui fit qu’ils ne s’entendent pas du tout. Mais voilà que ces deux hommes ont encore cherché Alexander. Alexander descendit de la voiture avec ses hommes et demanda à l’un des mecs qui se trouvaient devant l'entrepôt de lui appeler leur chef. Il n’a même pas terminé sa phrase avant que ce dernier ne fasse sa sortie en compagnie de ses acolytes.

Lion : Que me vaut l’honneur de ta visite ? Parce que je t’ai bien dit que je ne veux plus rien avoir avec toi. Sans oublier que j’ai interdit à mes hommes de ne plus s’immiscer dans tes affaires.

Alexander : On dirait alors qu’ils n’ont pas bien saisi ce que tu leur as dit, sinon ils n’allaient jamais oser violer l’une de mes filles. Personne ne touche à mes filles et tu le sais très bien. Je n’ai pas amené mes filles dans cette ville pour qu’on fasse ce qu’on veut avec elles. Alors je veux juste que tu me donnes ces deux hommes qui ont osé faire une telle chose et je partirai d’ici sans faire du bruit.

Lion : Alexander, d’après ce que j’ai appris, ils ont été attaqués par un inconnu qui a même poignardé un d’entre eux et ils n’ont pas fait ce qui peut te pousser à venir ici si je considère le fait qu’on ne doit pas toucher tes filles. Alors je ne sais pas ce que tout ça veut encore dire. Ils ont déjà eu une leçon, alors je veux bien que tu oublies cette affaire.

Alexander : Tu veux me dire que tu ne veux pas les faire sortir, c’est bien ça hein ? Ok cool, dans ce cas je serai dans l’obligation de prendre deux de tes hommes qui se trouvent ici avec toi, ils vont vivre l’enfer que je veux faire à ces deux imbéciles à leur place.

Les hommes d’Alexander s’étaient accaparés de deux hommes de Lion et les autres restants avaient fait sortir des armes qu’ils avaient pointées sur Alexander et ses hommes.

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