Partie 5
Moi : Je t'ai réveillée ?
Arón : Non, je suis réveillé depuis 10 minutes. Je voulais pas te réveiller mais quelqu'un l'a fait à ma place. C'était qui ?
Moi : Flor, ma meilleure amie.
Arón : Tu me la présentes quand ?
Moi : Pardon ?
Arón : Tu me la présentes quand ?
Moi : Pourquoi je devrai te représenter à ma meilleure amie ?
Arón : Pourquoi pas ?
Moi : Non sérieusement.
Arón : D'accord, je suis pas un homme qui passe par 4 chemins, tu me plaît énormément. Ça fais même pas 24 heures que je te connais mais j'ai envie de te connaître plus, aujourd'hui, demain et tous les autres jours qui suivront. Ça va paraître fou mais..
Moi : Non ça ne me paraît pas fou parce que je pense la même chose. Il y a un genre de connexion entre nous que j'arrive pas à décrypter et ça me fais tout drôle parce que déjà je suis pas une femme qui couche dès le premier soir alors que là j'ai juste envie d'être à tes côtés, tout le temps.
Arón : On est sur la même longueur d'onde mais on va pas se précipiter.
Moi : Oui, j'ai souvent été déçu en amour et là j'ai l'impression que tout va un peu vite.
Arón : On recommence tout alors ?
Moi : Amalia, enchanté et vous êtes ?
Arón : Arón. Quel âge avez-vous ?
Moi : 23 ans et vous ?
Arón : 25.
Moi : Ça me va. Je peux vous tutoyer ?
Arón : Bien sûr.
Il me tends sa main, je lui donne la mienne pour qu'il me la serre mais il me fais un baise-main.
Moi : Gentleman en plus.
Arón : Toujours. J'ai faim, on va manger un petit truc ?
Moi : Oui.
Il se lève et je vois qu'il bande. Je rigole. Il suit mon regard et rigole aussi.
Arón : Désolé mais j'y peux rien.
Moi : T'as pas à t'excuser.
Arón : Retrouve-moi en bas, je vais aller me débarrasser de ça.
Il ouvre une porte et entre dedans j'imagine que c'est la salle de bain. Il me dis d'aller dans la cuisine alors que je ne sais même pas où est la cuisine. Je décide de l'attendre dans sa chambre.
Je suis sur mon téléphone quand j'entends un bruit de claquement, répétitifs.
Quelques secondes après je me rends compte de bruit. Il est en train de se masturber.
Le bruit s'arrête et il apparaît dans la chambre, nu avec son sexe en érection. Merde. Par réflexe, je mets mes mains sur mes yeux.
Moi : Désolé. Je savais pas où était la cuisine du coup je suis restée là. Désolé.
Il rigole.
Arón : Pourquoi tu fermes les yeux ?
Moi : Mais je sais pas.
Arón : Tu m'as vu nu hier soir pendant 4 bonnes heures.
Moi : Oui mais c'est pas pareil.
Arón : Oui, hier soir c'était mieux.
J'enlève mes mains de mes yeux et j'essaie de le regarder dans les yeux, je lutte pour que mon regard ne baisse pas vers la zone interdite.
Moi : Oui c'était mieux.
Arón : Tu peux me rejoindre si tu veux.
Il retourne dans la salle de bain et continue ses petites affaires.
Oui j'ai envie de le rejoindre. Il laisse la porte ouverte. J'ai envie d'aller le rejoindre.
Je ne sais pas où mène cette relation mais là je sais juste que j'ai envie de lui.
J'enlève mon tweet et mon jogging et je le rejoins dans la salle de bain. Il me voit entrer et me souris. Il ouvre l'eau de la douche et m'invite. J'hésite pas et le rejoins.
Il commence à m'embrasser puis ce qui devait se passer se passa.
Après avoir fini nos petites affaires, il me donne un peignoir puis on descend en bas. Je regarde l'heure et vois qu'il est 18h45.
Moi : Je dois bientôt rentrer chez moi.
Arón : Tu veux pas rester ?
Moi : Tu veux que je restes ?
Arón : Oui j'aimerai bien.
Moi : Je sais pas trop.
Arón : Je ne te force pas. Mais je suis tout le temps ici, tout seul.
Moi : Mais tu m'as dis que tes potes viennent ici tous les jours.
Arón : Oui c'est vrai, mais ils viennent juste pour la villa, la piscine et tout ce qui va avec.
Moi : Comment tu t'es payé cet maison ?
Arón : Je suis un artiste.
Moi : Oh. D'accord, je savais pas.
Arón : Oui j'ai remarqué.
Il nous prépare un petit truc à manger et tout à coup on entends pleins de voix dans le salon.
Arón : Putain.
Moi : C'est qui ?
Arón : Mes potes.
Moi : Merde, je dois y aller.
Arón : Non reste, j'aimerai bien te les présenter.
Moi : Tu es sûr de toi ?
Arón : Oui bien sûr.
Pourquoi il veut me présenter ?
... : ARON ! T'es où ?
Arón : Dans la cuisine.
Je vois un groupe de personnes qui débarquent. Leurs regards restent tous bloqués sur moi. J'ai envie de m'enterrer.