Partie 3
Moi : Bon on est arrivés.
Son chauffeur m'a déposé en bas de mon immeuble.
Arón : J'habite deux rues plus loin.
Moi : Impossible, y'a que des villas de riches là-bas.
Arón : Oui et dans ton immeuble y'a que des appartements de riches.
Moi : Faux.
Arón : Vrai, j'en ai visiter un il y a 1 an.
Moi : Et t'as préféré la villa ?
Arón : Quasiment au même prix.
Moi : Quasiment au même prix avec quelques zéros en plus.
Arón : Touché.
Moi : Merci pour cette soirée. Bonne soirée.
J'ouvre la portière et il sort aussi.
Arón : Je t'accompagne jusqu'à ta porte.
Moi : T'as peur que je me fasses kidnapper ou quoi ?
Arón : Oui.
Je rigole et lui mets une petite tape sur l'épaule.
Moi : J'ai vraiment trop mal aux pieds, je dois enlever mes talons.
Arón : Attends je te les enlèves.
Il s'accroupit devant moi et me les enlèves. C'est la première fois de ma vie qu'on me fait ça.
Moi : C'est la première fois de ma vie qu'on me fait ça.
Arón : Et c'est la première fois de ma vie que je le fais à une femme.
Moi : Je ne te crois pas.
Arón : Pourquoi ?
Moi : T'as l'air d'être un homme qui attire beaucoup de femmes.
Arón : Sans me vanter, c'est le cas. Mais ça ne veut pas dire que toutes les femmes m'attirent.
Moi : Pas faux.
On arrive devant ma porte.
Moi : Voilà, je suis arrivée.
Arón : La prochaine fois je saurais où tu vis, pour une petite visite.
Moi : Une bonne pizza à chaque visite ne serait pas de refus.
Arón : Je prends note.
On reste là, devant ma porte, à se fixer.
Arón : Bon, bonne nuit j'imagine.
Moi : Oui, bonne nuit.
Il se retourne pour partir mais j'ai pas envie qu'il parte.
Moi : Tu veux rentrer ?
Il se retourne et souris.
Arón : Euh ouais, t'es sûre ?
Moi : Oui. Je te fais confiance, je ne sais pas pourquoi mais tu m'inspires confiance.
Arón : C'est mon sex-appeal.
Moi : Misère. Vas-t-en.
Il se précipite vers mon appartement.
Arón : Trop tard, je suis déjà dedans.
J'entre et allume la lumière, elle me pique les yeux. Je l'éteins directement.
Moi : Tu veux un verre d'eau.
Arón : Non ça ira.
Moi : Moi j'en veux un.
Je pars me prendre de l'eau et je le rejoins dans le salon.
J'allume une petite lampe qui éclaire un peu la pièce.
Arón : Bel appartement.
Moi : Merci. Tu vis seule dans ta villa ?
Arón : Oui. Mes potes viennent tous les jours mais je suis seule.
Moi : Je vois.
Je pose mon verre sur la table.
Moi : Je suis exténuée.
Arón : Je te laisse aller dormir.
Moi : Reste.
Merde. Qu'est ce que je viens de dire.
Moi : Désolé, c'est l'alcool.
Arón : Généralement quand c'est l'alcool on s'excuse que le lendemain.
Moi : Merde. Et puis merde, oui reste. J'aime bien ta présence. Je sais pas mais dès que je t'ai vu je me suis sentie toute bizarre et je te fais confiance.
Il me regarde et souris.
Arón : Je dis à mon chauffeur de s'en aller alors.
Il prends son téléphone et appelle son chauffeur. Dès qu'il raccroche je me lève et prends les devants. Je défais les nœuds de ma robe.
Arón : Attends ! T'es bien sûre de ce que tu veux ?
Moi : Oui et ma culotte peux en témoigner.
Arón : Dans ce cas-là.
Il enlève son tee-shirt. Je vois des petits tatouages par-ci par-là sur son corps.
Arón : Erreur de jeunesse.
Moi : Non, j'aime bien.
Il défais les nœuds de ma robe et elle tombe directement sur mes pieds. J'ai pas mis de soutien-gorge.
Arón : Je ne sais pas si c'est l'alcool mais c'est la plus belle poitrine que j'ai pu voir.
Moi : Oh arrêtes tu vas me mettre mal à l'aise.
Il déboutonne son pantalon et l'enlève.
Arón : T'as pas à être mal à l'aise. Tu es magnifique. Et tu as l'air de l'être dans tous les sens du termes.
Il me prends par la nuque et m'embrasse. Putain.
Arón : Ta chambre est où ?
Je l'emmène dans la chambre.
Arón : Lumière éteinte ou allumé ?
Moi : Je préfère allumé.
Arón : Une femme qui a confiance en soi et en son corps. J'aime bien. Je préfère allumé aussi.
J'allume la lumière, j'aime ce que je vois. J'aime voir ce qui me procure du plaisir.
Il me porte et m'allonge sur le lit. Il enlève délicatement ma culotte puis il enlève son boxer.
Arón : Je vais te faire jouir tellement fort que tu me supplieras d'arrêter.
Moi : Si tu veux que ça soit le cas, commence.
Il commence à me donner des petits baisers sur le cou, il descends un peu plus bas et s'attaque à mes seins, il les embrasse, je me retiens de ne pas gémir. Il descends un peu plus bas. Il m'écarte délicatement les jambes.
Arón : T'es bien mouillé.
J'ai même pas le temps de répondre que je sens un coup de langue sensuelle qui me donne mon billet pour le septième ciel. Je mets mes doigts dans la bouche pour éviter de gémir. Il relève la tête et me regarde. Il s'arrête.
Arón : Enlève tes doigts de ta bouche. J'ai besoin de t'entendre gémir et je veux que tous tes voisins t'entendent.
Moi : Les murs sont épais, ça ne risque pas.
Arón : Alors remplis la pièce de tes gémissements.
Moi : Il en faut plus.
Arón : Mets pas tes doigts dans la bouche et on verra si il en faut plus.
Il replonge sa tête entre mes jambes. Il est vraiment doué. Je lâche un petit gémissement, puis un autre, puis un autre et ça n'en finit plus. Je sens mes jambes trembler et je jouis en prononçant son prénom.
Je prends les dessus. Il s'allonge et je prends son sexe dans mes mains et fais des mouvements de hauts en bas. J'entends juste sa respiration qui s'accélère au moment où je sens qu'il atteint un point de non-retour je m'arrête. Il relève la tête.
Arón : Mais tu f..Argh.
Il gémis au contact de ma bouche sur son sexe. Il me tiens la tête pour me guider dans mes mouvements. J'accélère et au bout de quelques minutes, il vient.
Sa respiration est accélérée et saccadée.
Il échange les rôles et me mets sous son corps.
Arón : T'es belle.
Il me dit ça comme si c'était vrai.
Moi : Arrêtes je suis sûre que mon maquillage a coulé.
Arón : Un peu, mais tu restes belle.
Il a l'air sincère, mais je mettrais ça sous le compte de l'alcool.