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Chapitre 5

La soirée avait profondément marqué Stella. Quand elle était arrivée la veille, ce n'est avec aucun étonnement, qu'elle s'était rendue compte que son tanga était complètement imbibé de sa mouille. Elle avait été dans un tel degré d'excitation durant toute la soirée.

Le matin, en sortant les poubelles, sa voiture était garée devant chez elle et elle trouva ses clés dans la boîte au lettre comme convenu avec Coris hier. Il avait tenu parole, comme pour chaque chose qu'il lui avait promis. Elle aimait ce côté-là de sa personne. Le chauffeur était assez différent de son patron, assez strict et taciturne. Il était plus joyeux et il l'avait mise tout de suite à l'aise, malgré l'embarras de la situation.

Elle avait été aussi vivement énervée de s'être fait priver de jouissance, au moment où elle l'atteignait. Mais ce qui l'avait le plus surpris, c'est la facilité et la rapidité avec laquelle elle avait failli jouir...

Elle savait déjà qu'il l'avait acquise. Elle le voulait et elle voulait essayer cette pratique, qui l'avait excitée au plus haut point. Voir la femme ainsi ligotée, suspendue et aux mains de son homme, lui avait donné envie. Elle aurait voulu se retrouver à sa place. Elle ne savait pas encore si la douleur pouvait chez elle se convertir en plaisir, mais elle se disait que si elle ne s'en sortait pas, elle pourrait toujours se défiler. En tout cas elle lui demanderait.

Elle passa la journée à nettoyer en fond en comble l'appartement et à sortir les affaires de Donald pour les mettre dans un carton. Il viendrait sûrement les récupérer, se disait-elle. La nuit s'était mise à tomber, quand elle termina. L'effort l'ayant épuisé, elle s'endormit comme une pierre, d'un repos bien mérité.

Elle se réveilla le lendemain, avec l'impression d'avoir vaguement oublié quelque chose. Elle se doucha, prit son petit déjeuner et regarda les annonces sur Internet à la recherche d'un job. Elle avait quand-même un master en gestion et finance et de l'expérience à son actif. Elle devait rapidement se remettre sur les rails et reprendre sa vie en main, pour être le moins dépendante possible de Donald. Elle ne voulait plus le laisser avoir une quelconque emprise sur elle.

Après 30 minutes de recherche pour le moment infructueuse, elle décida de se faire un café. En se rendant à la cuisine, elle entendit la sonnerie de son téléphone et décrocha machinalement.

- Allo...

- Vous mériteriez un punition pour ne pas avoir suivi mes règles, dit la voix rauque de Scott.

- Oh merde, dit-elle rapidement, se rappelant enfin ce qu'elle avait oublié.

- Stella, vos propos, la gronda-t-il gentiment. Tss de si vilains mots ne devraient pas sortir de votre belle bouche. Je retiendrai cela sur votre note pour notre prochaine rencontre.

Les mots prochaine rencontre l'avaient tout de suite faite sourire. Elle était pressée de le revoir. Tout son corps s'électrisa, en repensant au souvenir de Mardi soir.

- Vous n'êtes pas très loquace ce matin... Je vais devoir vous laisser, mais je veux l'entendre de votre bouche avant de raccrocher.

- Entendre quoi précisément ?

- Vous êtes intelligente Stella, surprenez moi agréablement. Je penserais à vous selon vos mots toute la journée.

Elle savait ce qu'il voulait, instinctivement même. Mais le peu de fierté agissait comme une barrière. Pouvait-elle se donner à ce point à cet homme, qui était presque un inconnu ? Ne souhaite-t-elle pas s'éloigner de l'influence des hommes ?

Néanmoins, elle savait qu'il n'était pas comme tous les hommes. Il ne lui avait fait aucune promesse farfelue et il l'avait toujours respecté et traité avec déférence. Elle s'était sentie belle et désirée avec lui. Toutes ses raisons firent céder sa fierté. Même si elle ne comprenait pas encore exactement pourquoi ni comment, elle voulait être sienne...

- Je souhaite vous appartenir Monsieur, dit-elle sans effort.

- Ah Stella, si vous saviez à quel point je suis pressé de vous revoir, dit-il après avoir grogné de satisfaction. Je peux vous assurer que la prochaine fois que vous direz ces mots, vous serez à genoux devant moi, après m'avoir sucé.

Ses mots si crus, mais remplis d'une telle fièvre, excitaient tout bonnement Stella. Elle sentait l'humidité la gagner progressivement en imaginant la scène.

- Je vous ferais joindre la copie de mon contrat par mail comme convenu. Lisez le avec précaution. Je vous rappellerais vendredi soir pour que nous fixions la rencontre. Passez une bonne journée, dit-il avant de raccrocher, sans attendre de réponse.

Ce n'est que quand il raccrocha, que Stella rougit devant son appel des plus érotique. Il était loin d'elle, mais de sa voix, il lui avait fait plus d'effet que 10 cafés. Elle se l'imaginait dans son bureau, dans un autre de ses costumes sur mesure, ou se rendant à une réunion. Stella pouvait facilement s'imaginer qu'il était de ses hommes, qui gardaient un parfait contrôle sur tous les plans de leurs vie : personnel comme professionnel. Ravivée par cet appel surprise, elle se remit au travail. Ce n'est qu'un peu plus tard, qu'elle se demanda comment il avait eu son numéro de téléphone... Mais venant de sa part, plus rien ne semblait l'étonner.

De son côté Scott, s'étant réveillé sans message de la part de sa future soumise, fut pris de craintes. Avait-elle fui ou l'avait-il trop secoué? Il avait finalement décidé de vérifier par lui-même et de l'appeler. Il savait qu'il faisait une entorse à ses règles, mais il se le devait.

Quelle ne fut pas sa surprise de tomber sur une voix un peu endormie ? Mais l'entendre lui avait donné le sourire. Il la mise en garde, lui rappelant son oubli et la gronda face à l'injure qu'elle venait de prononcer. Face à sa grossièreté, son visage se serra. Si elle était devant lui, elle aurait déjà sa main sur son cul. Il n'appréciait pas que de tels mots sortent de la bouche de ses soumises. Il lui parlait au téléphone quand Sonia débarqua comme à son habitude sans frapper, lui rappelant son déjeuner avec les industries Cardiver. Leur conversation devait prendre fin, avant qu'il n'aille à la chasse. Il arriva au point essentiel avec elle, mais il n'avait plus vraiment de doute quant à sa réponse. Il voulait juste l'entendre par soucis de clarté. Il la testa, vu qu'il était d'humeur taquine. Sa réponse le fit commencer à bander et un grognement sortit de sa bouche pour confirmer son état. Il avait donc mis rapidement terme à sa conversation pour s'occuper de son petit problème.

Il ne pouvait aller à sa réunion dans cet état. Il se dit alors qu'il aurait dû la baiser le mardi pour éviter de se comporter de la sorte. Mais une chose était sûre, à leur prochaine rencontre, il la baiserait, suffisamment fort et suffisamment de fois pour calmer sa tension sexuelle et pour la marquer. Elle ne serait qu'à lui...

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