07
Je cours en bas pour voir ma mère en bas. « Embrasse ton père pour moi. »Elle sourit en m’ouvrant la porte.
« Absolument pas ! »Dis – je avec un sourire sarcastique en sautant vers ma BMW.
•••
Je suis donc actuellement debout dans l’immeuble de bureaux rempli de murmures de mon père. Je me dirige vers la réception, où une dame bavarde au téléphone. Je me racle la gorge pour attirer son attention mais elle me regarde et continue de parler.
« Excusez-moi. »
Regarde.
« Excusez-moi, madame ? »
Regarde.
« Salope, je sais que tu me vois ! »
Elle souffle et raccroche le téléphone. « Que puis-je t’aider avec petite fille ? »Dit-elle en me faisant un faux sourire.
« Je suis ici pour voir mon père. »Dis-je en montrant le sac dans mes mains.
« Ton père l’est ? »A-t-elle demandé alors qu’elle reprend son travail sur son ordinateur.
« Monsieur Lalorosa, Duh. »
Ses yeux s’écarquillent alors qu’elle se tourne pour accorder toute son attention à ne. « Oh mon dieu, Eh bien je suis terriblement désolé abo –«
Je lève la main pour l’arrêter, je n’étais pas d’humeur à faire des conneries. « Oh, je vais le faire savoir à mon père, alors remballe ta merde. »Je dis en direction de l’ascenseur privé.
Atteignant le dernier étage, j’attends patiemment d’atteindre le bureau de mon père. L’ascenseur sonne, m’alertant que je suis là. Je sors et ignore la dame qui, je suppose, est son père, qui essaie de m’empêcher d’entrer.
« Je suis sa fille. »C’est tout ce que j’ai dit avant d’ouvrir les portes.
« Papa, ici pour-«
Je m’arrête alors que mes yeux se posent sur lui. M. DeLuca. Tu dois te moquer de moi putain…
Il était là.
Ses cheveux brun foncé lissés en arrière parfaitement, comme d’habitude, Sa barbe avait disparu de lui en la rasant. Un pantalon noir et une veste de costume assortie avec un maillot de corps blanc couvraient sa silhouette masculine. Je me suis léché les lèvres sèches avant de continuer.
« Papa, je t’ai apporté le déjeuner. »Ai-je dit alors que je plaquais un petit sourire sur mon visage et que je commençais à marcher vers lui. Je pouvais sentir les yeux de Liam brûler des trous dans mon dos, je voulais dire quelque chose mais je ne voulais pas provoquer une scène.
« Chanel où sont tes manières ? »Dit – il en prenant le sac et en y mettant la main.
Il veut que je dise quelque chose à ce connard ? Bien.
Je tourne la tête vers lui en lui donnant un sourire innocent, « Bonjour M. Deluca. »
Ses yeux parcourent mon corps et atterrissent sur ma poitrine avant de revenir sur mon visage. « Après-midi Chanel. »Dit – il de sa voix rauque, me faisant un léger signe de tête.
« Chanel daring, s’il te plaît, reste. Je reviens tout de suite. »Il tient une tasse thermique, je suppose que c’est la soupe d’hier soir. Vraiment maman, tu n’aurais pas pu faire un putain de sandwich.
« Oh, papa, je pourrais prendre ça pour toi ! »J’ai répondu en tendant la main vers le récipient uniquement pour qu’il le fasse glisser.
« C’est bien, pourquoi ne divertissez-vous pas M. DeLuca pendant mon absence. »Il rayonna alors qu’il se dirigeait vers la porte et disparut.
Me laissant seul avec le diable lui-même.
« Chanel –«
Je m’effondre sur le siège devant le bureau de mon père, sortant mon téléphone, je fais défiler Pinterest en regardant de la merde au hasard, l’ignorant complètement.
« Chanel bai –«
Je lève mon majeur alors qu’il essaie de m’appeler à nouveau « bébé ». « Ce sont de jolies chaussures. »J’ai jailli en examinant les talons sur l’écran.
J’entends ses pas lourds s’approcher et s’arrêter juste devant moi. En levant les yeux, j’ai rencontré ses yeux bleus, mais ils avaient l’air plus sombres. Sa main a saisi mon menton me faisant lever les yeux vers lui. Un petit sourire diabolique tomba sur ses lèvres charnues roses.
« Quand je te parle, tu écoutes. Compris ? »Il bouillonnait à travers ses dents parfaites serrées.
« Ou quoi, tu le diras à mon père ? »J’ai roulé des yeux à l’idée qu’un homme adulte soit un mouchard. Quelle garce.
Il gloussa sombrement avant de me tirer de mon siège et de me pencher sur le bureau rempli de papier de mon père. Son mouvement soudain et rapide ne m’a pas laissé le temps de réagir. Il a attrapé mes mains derrière moi là où je ne pouvais pas bouger.
« Non bambina, je vais te foutre du bon sens sur le bureau de ton père. »Il m’a chuchoté à l’oreille alors qu’il se pressait fort contre moi.
Ne le laisse pas t’atteindre !
Je me suis moqué. « Je pensais que tu avais dit que ça ne se reproduirait plus ? Ou avez-vous oublié ? »
Sa main parcourait mon corps jusqu’à ce qu’elle trouve mon cul en le serrant fort avant de le gifler à travers mon jean. Je me mords la lèvre pour m’empêcher de gémir, arrête ça dans le bureau de ton PÈRE.
« Petite fille, je n’ai pas oublié ce que ta magnifique bouche m’a fait. »Je pouvais entendre le mal dans sa voix, » W-qu’est-ce que tu vas faire ? »J’ai demandé nerveusement, je savais d’après son contact que ma culotte était trempée et que mon cœur palpitait « baise-moi ».
Il m’a lâché et s’est redressé : « Je viens chez toi aujourd’hui, Ton père m’a invité à dîner. Tu verras alors. »Il sourit et comme au bon moment, mon père revint précipitamment en agrippant la tasse thermique.
J’ai senti mes joues chauffer et j’ai tout de suite su que j’étais énervée. « Je suis content que tu lui aies dit, » Il posa soigneusement la tasse avant de s’asseoir sur sa propre chaise. « M. DeLuca se joindra à nous pour le dîner. »Il a continué en faisant tourner sa cuillère dans la tasse, avant de remplir une cuillère et de la mettre dans sa bouche.
« Honnêtement, j’ai hâte de vous voir tous. J’y serai vers 20h. »Ses yeux sont tombés sur moi alors qu’il disait ça avant, lui aussi s’est allongé sur la chaise à côté de moi. Je me suis éclairci la gorge en me levant.
« Papa, je pense que je vais y aller. J’ai un thing…to fais. »Dis-je en faisant le tour de son bureau et en déposant un doux baiser sur sa joue avant de me diriger vers la porte.
« Au revoir Hija, je te verrai quand je rentrerai à la maison. »
Je me suis retourné et lui ai dit au revoir avant de disparaître.
•••
« Alors, que devrais-je porter ? Soie ou Satin ? »Serré ou lâche ? »J’ai demandé à Sam en fouillant dans mon placard à la recherche d’une robe.
« Quelle est la différence ? »Elle interrogea en fronçant ses sourcils sombres d’un air interrogateur.
Je me suis moqué de manière ludique de sa question : « Bébé, la soie est une fibre naturelle et le satin est tissé. »Ses lèvres formaient un » O « alors qu’elle hochait la tête pour comprendre.