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Chapitre 7

###### Jennifer ######

Je me lève, je m'asseois sur le lit, craquant à nouveau. Je me mets à pleurer demandant ce que je fous ici. Je me mets à réfléchir, qui peut bien être ce groupe. Je commence à fouiller dans les tiroirs, espérant trouver un indice. Je tombe sur une affiche où est écrit le cartel de Medellin.

J'ouvre grandement les yeux, j'en ai déjà parlé de ce cartel dans les films et dans les journaux mais j'étais loin de m'imaginer un jour dans leur filet.

Je me recroqueville sur moi déversant toutes les larmes de mon corps.

J'entends une personne toquer à ma porte, je m'essuie les larmes et je pars

ouvrir.

Laura : Ça va ?

Elle me souriait mais lorsqu'elle remarque mon visage triste, son sourire

s'efface. Je secoue vachement la tête avant de sangloter comme une enfant..

Jennifer : Sniff..sniff... Je...sniff... Je ....je veux rentrer .....sniff... Chez moi...

Elle me caline pour me consoler.

Laura : Ça va aller, arrête de pleurer et calme toi !

Jennifer : Cet...homme.. est cruel.... Sniff... Il ...sniff...n'a pas de coeur... Il prend du plaisir à tuer des gens... Snifff ... Je ... veux partir d'ici.

Laura : Écoute il n'est pas ce que tu crois. Tu ne le connais pas, raison pour

laquelle il t'effraie.

Jennifer : Non... Sniff... Je n'ai jamais vu une personne aussi monstrueuse

que ton patron. T'as vu ce qu'il a fait de ces pauvres hommes ? Je n'ai jamais

assisté à ce genre de scène.

Rodriguez : Il y'a une première fois à toute chose. ( Dit il avec une voix

frissonnante ).

Je me détache brusquement de Laura, mon cœur fait un bond. La peur m'envahit. Il a les mains dans ses poches et il se tient debout fièrement tandis que ses yeux prédateurs me fixent.

Rodriguez : Je t'ai ordonné de vérifier si elle dormait, je ne t'ai pas demandé de la faire pleurer.

Laura : Tu sais très bien la raison pour laquelle elle est en larmes. Je ne suis pour rien, elle ne va pas bien et ...

Rodriguez : Elle doit sûrement pleurer le deuil de son amoureux. Tu as quelle

âge princesse ?

Quoi ? Il vient de me traiter de gamine ?

Jennifer : J'ai vingt quatre ans.

Rodriguez : Tu es loin d'être une gamine, alors fais moi le plaisir de la

boucler. Que penses tu en pleurant ? Que j'aurai pitié de toi ? Écoute moi très

bien, si tu ne la ferme pas, je me chargerai de te donner plus de raison à

pleurnicher, espèce d'imbécile.

Je maintiens mes regards sur , son regard est noir de colère. Il se rapproche de moi comme s'il est prêt à bondir sur moi. Effrayée, je recule en arrière.

Laura : Arrête Rodriguez ! Tu l'effraies encore plus.

Rodriguez : Elle n'est pas un bébé alors qu'elle arrête de se comporter comme

telle. J'ai été accueillant avec elle, je lui ai donné une chambre confortable,

lui donner de quoi se changer et à manger. Qu'elle arrête de se victimiser car je ne le supporte pas.

Laura : Essaie au moins de la comprendre, elle se retrouve dans un milieu qu'elle n'a jamais connu.

Il sourit et le chuchote à l'oreille, ce qui me donne des frissons.

Rodriguez : Tu ferais mieux de t'habituer à cet endroit, elle est désormais ta demeure jusqu'à ta mort.

Il s'en va, je tombe dans les pannes en attendant cela. Moi qui rêve encore de

renter en Afrique, rétrouver ma mémé, mes copines et ma vie normale. Ce tueur vient de me briser le cœur en m'enlevant cet espoir.

Laura compatis à ma douleur. Elle se rapproche de moi, me caresse la main

comme si elle essaie de me dire que je peux compter sur elle mais je sais qu'elle ne m'aidera pas à m'échapper d'ici.

Laura : J'ai aussi ton âge, si t'as besoin de parler je suis là.

Elle s'en va me laisser toute seule.

Je ne resterai par une minute de plus ici. Je vais quitter cet endroit, quoi qu'il m'en coûte.

Certainement qu'à cette heure, ils sont toujours debout ces gens, j'attendrai

l'aube pour me tirer d'ici. Au mon Dieu, faites que ce plan marche sinon si ce

diable de Rodriguez me rattrape, c'est sur que je me ferai décapiter. Déjà

qu'il déteste les larmes.

### Quelques heures plus tard ###

J'attrape mes cheveux, je sors de ma couverture. J'ouvre discrètement la porte de ma chambre, je jette un coup pour vérifier qu'il n'y a personne aux

alentours. Je descends les escaliers prudemment. Je passe par la vitre du

jardin, je la pousse un peu plus fort et j'ai failli pousser un cri. Je me retiens, je m'assure que mon soupir n'a alerté personne. Enfin j'arrive à sortir de cette pièce, je me retrouve au jardin.

C'est vachement un jardin spacieux et bien entretenu. Je ne traine pas

longtemps, je vois des hommes qui montent la garde. Je m'éclipse modérément, un des gardes m'apperçoit et m'interpelle.

Garde : hé !

Je ne me retourne pas, j'avance hâtivement mes pas, il continue de

m'interpeler, voyant que je continue de m'enfuir il se met à ma poursuite.

Lui et un autre homme me poursuivent et en tirant des coups de feu. Je cavale,

je suis déterminée à quitter cet endroit bien que leurs tirs me font peur.

C'est sur que ce diable est déjà au courant de ma bêtise mais bizarrement ces deux hommes arrêtent de me suivre. Les tirs ont aussi cessé.

Je suis exténuée à un moment de ma course, je m'arrête et je me met à respirer bruyamment. J'attends une personne qui tapé des mains comme pour m'applaudir. Je lève les yeux et je me retrouve face à face avec cette salope de Jessica.

Elle n'est pas seule, il y'a les hommes qui me poursuivaient avec elles. Je me

rends compte que j'ai été piégée.

La salope se rapproche de moi et me donne une claque intense qui me fait

tomber au sol.

Jessica : Bien joué la pétasse ! Tu pensais réellement pouvoir t'échapper

d'ici ? Tu me fais rire, si c'était le cas sache que ces hommes crevés hier

l'auraient fait avant toi .

Je la regarde méchamment, elle me donne un coup terrible au ventre. Je tousse et tord de douleur, c'est comme si je vais mourir de douleur. J'ai l'impression que je perds conscience. Je l'attends faiblement parler aux hommes.

Jessica : Soulever la !

Je me lève et je vois les yeux rivés sur moi. Je vois le chef du cartel hors de lui. Ses yeux rougis de colère, Laura est à côté de moi. À travers son regard, je peux tout de suite imaginer qu'elle pleure déjà mon sort. Jessica, elle a l'air de bien s'amuser, elle est fière d'elle. Ça se voit.

Le diable me soulève par le bras.

Rodriguez : Changez la de chambre, veuillez à ce qu'elle ne fasse pas de

bêtises. J'arrive dans un instant.

Un homme de main me tire brusquement du canapé et me soulève de force.

#### Camillo Rodriguez ####

Cette fille est vraiment têtue mais je vais lui montrer qui je suis réellement.

Jessica : La prochaine fois, rassure toi que ce n'est pas une gamine que tu nous ramènes. Je ne vais pas laisser mon sommeil pour jouer à la baby-sitter d'une jeune fille de son âge.

Jessica m'énerve à travers ses paroles mais elle a bien raison. Cette jeune fille mérite une bonne leçon, une leçon qui lui permettra de grandir.

Laura : Ah ça va Jessica, tu pourrais être au moins plus compréhensible envers elle ?

Jessica : Depuis quand, toi tu compatis à la douleur des autres filles ? Ah je

vois, tu espères avoir une de ces astuces africaines pour être aussi belle

qu'elle où tu commences à avoir des sentiments pour elle ? Je ne sais pas des sentiments sororité ou pire encore ?

Laura ( en grognement ) : Fermes la ! Tu es jalouse tout simplement d'elle. Le

fait qu'elle soit innocente t'es insupportable.

Ah j'ai deux meufs commence à chialer.

Rodriguez : Arrêtez moi ce cinéma.

Je me lève et je vais pour sanctionner cette imbécile.Je croise Oscar.

Rodriguez : Où est elle ?

Oscar : La chambre qui se trouve près de la tienne.

Rodriguez : Putain, mais qu'est ce que t'as fumé ?

Oscar : Tu m'as demandé de la changer de chambre. J'ai jugé que la chambre

près de la tienne est convenable.

Je soupire bruyamment, je pénètre la chambre et je la vois accroupie comme un serpent qui a peur qu'on s'approche de lui.

Je prends la corde sur le lit, ses yeux rivés sur moi. Je la prends violemment

et je me mets à l'attacher sur la chaise. Elle ne fait que me supplier, elle gémit de douleur. J'ignore tout ceci. Elle me regarde avec des yeux qui m'implorent de la détacher mais elle est trop têtue et elle mérite bien cette punition.

Je finis de l'attacher, elle essaie de faire des mouvements en vain, plus elle bouge plus elle se fait du mal.

Rodriguez : Tu resteras ainsi jusqu'à ce que tu prennes conscience et que tu

arrêtes de jouer à la rebelle.

Elle me supplie à travers ses yeux baignant dans ses larmes.

Rodriguez : Vu que tu ne veux aucun des plats de cette maison, tu es privée de nourriture, tu feras tes besoignes dans ces conditions là. Personne ne viendra te sauver de moi. Laura n'aura pas accès à ta chambre, tu seras seule ici et ainsi jusqu'à ce que je change d'avis.

Je tourne les talons, je peux attendre ces gémissements. Je redescends et je

mets tout le monde à garde. Quiconque me défiera pour cette petite, je lui donnerai à manger aux chiens affamés.

Je suis stricte, je monte dans ma chambre. Cette fille m'a mise hors de moi, mais putain qu'est ce qui m'a pris de la ramener ici. J'espère qu'avec cette

punition, elle sera consciente et acceptera son sort, j'aurai pu lui faire

purger une autre punition mais je pense que celle là lui convient au mieux. Cela ne veut pas dire qu'elle est exceptionnelle, c'est juste pour m'épargner de ces pleurs sans cesse que j'ai décidé de l'enfermer dans la chambre.

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