Chapitre 2 Séduit
-Jean! Je suis content que tu sois rentré ce soir.
"Je peux imaginer mon père. Réponse un peu ennuyé.
—Eh bien, tu as de la chance mon garçon, ce soir nous avons des invités spéciaux.
-Père!
-Tais-toi! Répondez sérieusement.
Jean serre la mâchoire de colère, Antonie Dubois, c'était l'homme le plus désespérément contrôlant et manipulateur de toute la France. Pour cette raison, il détestait aller chez elle pour le dîner.
Père et fils entrèrent dans la salle à manger, où Adrien se leva pour l'accueillir d'une poignée de main.
-Je pensais que tu ne viendrais pas.
Croyez-moi, je le regrette déjà. Il répond en voyant le blond assis à table qui ne le quitte pas des yeux. "Qu'est ce qu'elle fait ici?"
— Papa l'a invitée à dîner, et puisque tu sais qu'elle a le béguin pour toi, je n'hésite pas à accepter.
"Pourquoi diable ne l'avez-vous pas arrêté ?"
"Personne ne dit non à Antonie, mon frère." Vous devriez déjà savoir.
Les frères se retournèrent pour s'approcher de la table. Leur père se contenta de sourire à la blonde à côté de lui, mais bien sûr le vieil homme avait d'autres intentions envers la fille.
"Ah Jean !" Quelle joie de vous voir. La blonde lui dit quand elle remarque qu'il s'approche.
« Adelaine… quelle surprise !
— Votre père a été très aimable en m'invitant, j'espère que cela ne vous dérange pas.
-Bien sûr que non! Antonie répond à contrecœur en regardant son fils. — Mon fils t'accueillera toujours à bras ouverts, n'est-ce pas, Jean ?
-Bien sûr! Répondez sérieusement.
Ils se sont tous mis à table, Antonie n'arrêtait pas de parler à Adrien des restaurants. Pendant que Jean cherchait des moyens de sortir de cette maison en plein dîner.
Non pas que la présence de la blonde le dérangeait, Adelaine était une belle femme. Il pensait même à l'emmener au lit. Il était sûr qu'elle ne s'y opposerait pas, la seule chose délicate à ce sujet serait qu'elle aurait une mauvaise idée.
Jean ne voulait pas de relation amoureuse, encore moins de mariage. Et son père et le blond devant lui avaient envie de mettre le nœud coulant autour de son cou. Et c'était loin d'être terminé. Une femme n'était pas encore née à qui il voulait passer une bague au doigt.
« Dis-moi Jean, qu'as-tu prévu pour ce soir ? C'est vendredi, tu fais quoi d'habitude ?
« Je sors habituellement avec Adrien, dans les bars.
"Ce ne serait pas une mauvaise chose si j'allais avec eux pendant un moment."
"Ce n'est pas un endroit pour une femme comme vous, Adelaine."
« Et quelle place est-ce pour moi, d'après ton Jean ?
demanda la blonde avec un sourire caché, alors qu'elle entourait de son doigt le bord d'un verre rempli de vin rouge.
-Je ne sais pas! Pourquoi ne me dis-tu pas ? Il répond d'une voix séduisante.
"Un endroit plus privé !" Et avec moins de monde.
« Je veux dire, juste toi et moi ?
-Exactement!
La jeune blonde prend une gorgée de son verre en regardant Jean du coin de l'œil.
[...]
Après un dîner élaboré… les frères disent au revoir à leur père.
« Tu ferais mieux de la traiter comme une dame ! Le vieil homme l'avertit. « Je veux qu'elle soit ta femme, alors ne te trompe pas, Jean.
— Et je t'ai déjà dit que je n'ai pas l'intention de me marier, père.
"Si vous ne le faites pas, vous serez dans la rue."
— C'est pourquoi j'ai mon propre restaurant.
— Un quoi, je peux m'occuper de le détruire.
Le vieil homme tapote son fils aîné dans le dos après lui avoir fait une menace qu'il ne faut pas prendre à la légère.
Les garçons sont montés dans la voiture, et bien sûr la blonde est montée dans la voiture de Jean.
-Et bien? Que veux tu faire? demande Jean.
— Arrêtons de tourner autour du pot, Jean, nous sommes des adultes. Il répond d'un regard acéré.
-Très bien! Il sourit et met la voiture en marche.
Vingt minutes plus tard… Jean pressa le corps d'Adelaine contre le mur de sa chambre, tandis que leurs lèvres restaient jointes.
Dès qu'il est entré dans l'appartement du Français, son compagnon lubrique lui a sauté dessus. Et comme c'était un homme très viril, il n'allait pas manquer l'occasion de baiser cette superbe blonde excitée.
Alors qu'il glissait ses mains le long de son corps, elle le dépouille de ses vêtements. Tout allait très vite, mais alors ? C'était comme ça le sexe… le matin, il serait chargé de laisser cartes sur table concernant ce qu'ils prévoyaient de faire ce soir-là.
Pourquoi ruiner quelque chose de très bien, pour une bêtise comme le mariage...
« Je veux que tu me fasses tienne ce soir, Jean ! murmura Adelaine contre ses lèvres.
"Si c'est ce que tu veux, je serai ravi de t'obliger ma belle."
-Oh oui! Elle haleta à la sensation de ses lèvres sur son cou.
Jean pensait que peut-être qu'elle ne faisait pas les bonnes choses, que se passerait-il si cette blonde comprenait mal les choses ? Et s'il en voulait plus ? Habituellement, c'était un homme qui couchait avec une femme pour une nuit et pas plus…
Sa libido baissait un peu, il réfléchissait trop et ce n'était pas normal pour lui. Soudain, le blond le jeta sur le lit, puis rampa sur lui.
-Tu réfléchis trop!
Et ce furent les derniers mots qu'elle dit, car elle l'avait encore embrassé. Le peu de santé mentale qui avait commencé à faire surface dans sa tête avait disparu dès qu'elle avait commencé à bouger et à frotter son corps contre lui.
Elle était douée pour séduire et faire oublier à un homme les raisons pour lesquelles il devait s'arrêter, lui disait une part viciée en lui (stop) mais c'était déjà au plus profond de son être.
En plus, ce n'était pas du fer non plus, pensa-t-il...