La famille SUARD
CHAPITRE I
Tout le monde m’appelait Léon et à cette période nous vivions dans la capitale économique du Cameroun à Douala plus précisément ma famille et moi, tout allait bien à cette période je ne connaissais pas encore quel tournent ma vie allait prendre, je savais juste que je ne pouvais pas mourir pauvre, c’était carrément impossible pas avec tout l’argent que mes parents avaient et continuaient d’amasser. Ma vie était déjà toute tracée aux cotée de ma famille.
Tout avait commencé ce jour, c’était un matin et nous étions sur le point de nous rendre à l’école mon frère, mes sœurs et moi et mes parents sur le point de se rendre au travail, mais chez nous contrairement à d’autres maisons nous avions nos sujets de discussions qui nous étaient propres.
Ethan tu sors avec quelle voiture aujourd’hui ? Ethan était mon grand-frère, le premier né de notre famille
Ethan : je vais sortir avec la Mercedes
Léon : ok je vais alors sortir avec la Toyota Land cruiser Prado
Ethan : d’accord
Yvonne : donc vous finissez de faire vos choix pour nous laisser celle que vous ne voulez pas, c’est bien cela ?
Là c’était ma sœur, je ne sais pas pourquoi elle voulait donner son avis sur les choix des voitures dès le matin, nous étions d’accord que tout devait se passer dans cette maison sous forme hiérarchique du plus grands au plus petit, alors je donnais tout mon respect à mon frère ainé Ethan, je lui demandais toujours son avis avant de prendre une voiture le matin.
Ensuite je faisais mon choix, et mes deux sœurs devaient se débrouiller avec le reste.
Léon : Yvonne tu aimes trop faires des histoires pour rien, tu as un problème de voiture dans cette maison ? Tu vas à l’école à pied ? Tu connais conduire ?
Yvonne : non juste qu’Ethan et toi vous voulez vous accaparer de tout dans cette maison
Ethan : baisse d’un thon quand tu t’adresses à nous tu me connais très bien ne me pousse pas à être désagréable avec toi dès le matin, nous sommes tes ainés jusqu’à preuve du contraire tu nous dois du respect, alors soit plus posé quand tu t’adresses à nous.
Ethan mettait toujours un accent particulier sur le respect il n’aimait pas les écarts de comportement venant de nous, pire encore quand ça venait des employés, il ramenait toujours la personne concernée sur pieds immédiatement sans passer par 4 chemins.
Papa : il y’a quoi dans cette maison tôt le matin ?
Yvonne : bonjour papa
Papa : bonjour princesse
Ethan : c’est ta fille toujours à vouloir créer des histoires ou il y’en a pas.
Papa : Yvonne c’est quoi le problème aujourd’hui ?
Yvonne : tes fils exagèrent ils ne demandent jamais nos avis Gladys et moi pour le choix des voitures, nous avons toujours la même et ils passent leur temps à changer
Papa : c’est ça ton problème ?
Yvonne : oui papa
Papa : nous en rediscuterons le soir allez d’abord à l’école, votre chauffeur vous attend déjà
C’est ainsi qu’on avait pu se débarrasser d’Yvonne elle aimait vraiment trop se plaindre, et voulait toujours se comparer à Ethan et moi, alors qu’elle était une fille.
Pourtant Gladys peu importe la voiture qui la conduisait tout ce qui l’importait c’était être à l’heure à l’école.
Papa : les garçons, vous connaissez votre sœur parfois donnez-lui la voiture qui lui fait plaisir, même une fois par mois, ça ne va pas vous tuer, j’espère que c’est compris
Ethan : d’accord papa c’est compris
Je savais bien que le « d’accord » d’Ethan était juste pour calmer mon père il ne comptait rien changer de nos habitudes et moi également.
Je suis Léon, et ma famille est parmi les plus riches de tout le pays, nous vivons dans une immense villa ma famille et moi avec un très grand parking contenant environ dix voitures en bon états sans compter les autres déjà vieilles.
Mes parents ont 6 parmi ces 10 voitures dont nous avons l’interdiction de toucher et nous les enfants nous avons 4, une Mercedes, une Toyota Land cruiser Prado, une petite Toyota et une Honda.
Mon frère et moi avons déjà nos permis donc nous allons à l’école en voiture et mes sœurs ont un chauffeur qui les conduit chaque matin à l’école en attendant qu’elle ait également leurs permis.
J’ai 17 ans et je suis en première, mon grand frère Ethan a 19 ans et est en terminale, quant à mes sœurs, Yvonne a 15 ans, en 3e et Gladys la benjamine a 12 ans est en 5e.
Le problème avec Yvonne c’est qu’Ethan et moi aimons plus la Mercedes et la Prado, donc chaque matin je lui demande avec laquelle il compte sortir avant de prendre l’autre, de ce fait Yvonne et Gladys ont toujours la Honda car la petite Toyota n’est pas très classe, nous l’utilisons rarement, c’est notre major d’homme qui l’utilise le plus pour les courses de la maison.
Yvonne aimerait que leur chauffeur les conduise aussi avec soit la Prado, soit la Mercedes mais ça ne compte pas arriver tant que nous tous nous partageons la même maison à moins que les parents nous rajoutent une voiture, ou alors nous imposent de leur donner une. Et pour ce qui est de nous imposer quelque chose ils ne savaient pas le faire.
En parlant voilà maman qui descend
Maman : les enfants de cette maison m’étonnent toujours vos égaux ont des problèmes de gouter le matin et vous, vous avez les problèmes de voiture, votre père et moi nous vous gâtons vraiment trop
Moi : et c’est pour cette raison qu’on t’aime mum
Maman : ça c’est de la flatterie Léon
Papa : chérie arrête de comparer nos enfants aux enfants des pauvres
Maman ; je ne les compare pas je dis juste la vérité
Ça c’était ma mère Shama, elle nous rappelait toujours à quel point les autres souffrent mais était la première à nous gâter à la moindre occasion, quant à mon père Martin il n’aimait jamais qu’on parle de pauvreté ou de manque de quoi que ce soit en sa présence, pour lui dans sa famille nous devions avoir tout, je dis bien tout du moment que ça avait un prix.
Il fallait déjà que je me mette aussi en route pour l’école, chacun avait son école dans notre maison à part les filles qui était dans la même école, mais Yvonne comptait changer d’établissement après l’obtention de son BEPC.
A cette période dans mon école, un lycée technique ou je faisais science et gestion, ils nous étaient permit de venir à l’école avec nos véhicules, c’est vrai que beaucoup de professeurs n’étaient pas d’accord mais du moment que ce n’était pas encore interdit nous nous en fichions.
Dans cette école, il y’avait aussi plusieurs enfants de riches, parfois nous nous entendions et garions nos voitures en lignes en face de celle des professeurs et à vrai dire il n’y avait pas match entre les deux rangs, c’était très amusant de voir à quel point certains de nos professeurs était frustrés et complexés.
Lundi matin j’arrive à l’école à l’heure avant le rassemblement car au cas contraire je devais être obligé de laisser ma voiture dehors ce donc j’avais vraiment horreur.
Arrivé devant le portail, je descends le surveillant me contrôle, puis le gardien contrôle ma voiture, ensuite je remonte et vais me garer à la cour de l’école c’était la routine. Ensuite je descends de la voiture la verrouille avec la télécommande avant de remettre les clés dans ma poche, j’étais trop fan du bruit de ma voiture (pium-pium), au même moment mon meilleur ami, le fils d’un PDG d’une très grande entreprise garait sa Mercedes à coté de ma Prado, je l’avais attendu afin qu’on aille au lieu de rassemblement ensemble.
Nous étions sur le point de nous y rendre quand nous avons été interpellés par un surveillant
Lui : eh vous deux-là venez ici tout de suite
Si c’était hors de l’école nous devions le remettre à sa place il parlait de cette façon à qui ? Mais comme nous étions à l’école et savions que ce surveillant faisant parti des hommes complexés de notre établissement nous étions partis vers lui.
Lui : ce n’est rien qu’ici à coté de ma voiture que vous avez vu que vous pouviez vous garer ?
Moi : monsieur c’était libre et nous nous sommes garés là
Lui : allez enlever vos voitures à côté de la mienne immédiatement
Cet homme était vraiment très complexé, nous n’avions même pas remarqué que sa vieille Toyota était garée la, même la Toyota de la maison qu’Yvonne n’aimait pas pouvait acheter la sienne là au moins trois…
Cet homme était vraiment très complexé, nous n’avions même pas remarqué que sa vieille Toyota était garée la, même la Toyota de la maison qu’Yvonne n’aime pas utiliser pouvait acheter la sienne là au moins trois.
Mais afin d’éviter les problèmes, nous avions déplacé nos voitures et étions allé les garer ailleurs, mes amis et moi nous faisions notre désordre toujours hors de l’école car à l’école trop de personne nous mettaient l’œil et à la moindre occasion nous étions puni, car convoquer nos parents ne servait plus à rien, au contraire mon père les insultait souvent copieusement et comme le proviseur était l’une de ses connaissances pour qui il avait beaucoup fait, on ne pouvait pas me renvoyer, mais de mon côté j’évitais quand même les problèmes au maximum et je peux vous assurer que chaque fois que mon père avait été convoqué il y’avait abus de pouvoir, raison pour laquelle il ne leur donnait pas le lait.
Contrairement à moi qui évitait les problèmes Ethan s’en foutait dans son école qui le cherchait le trouvait, il ne blaguait pas, même s’il fallait arriver aux mains il le faisait, c’est lui qu’on évitait plutôt dans son école à lui (haha ha).
Car tout le monde savait qui il était le fils de Monsieur SUARD, personne ne voulait se frotter à lui.