Famille, je suis désolé
Je ne sais pas ce que tu racontes, mais tu as tord, je vais rentrer avec toi, pour de l’argent, tu vas me payer par mois et c’est mieux. Je vais rentrer et faire comme tu le veux. Maintenant ne m’adresse plus la parole, si tu as quelque chose à me dire laisse moi un texto.
-D’accord, marché conclu.
Rentre et excuses toi, puis sors avec Violette, soit gentille, tu seras récompensé.
D’accord monsieur.
-une dernière chose, appelle moi Papa.
Oh! Papa? D’accord papa j’ai compris.
-Ne t’approche pas de moi, je sais ce que tu essayes de faire. Ne me séduis pas pour de l’argent .
Désolé papi, mais les vieux c’est pas mon genre. Maintenant rentrons.
-Maman , maman, papa reviens avec Adrienne.
_D’accord Violette. Appelle Lucien et venez, je vais mettre les choses au clair avec Adrienne.
Salut.
-Adrienne, tu réalises ce que tu fais? Tu te comporte comme une sale gamine, j’en ai marre de toi. Ton père a ruiné ma jeunesse et toi tu veux ruiner ma nouvelle vie? Réponds moi!
_Calme toi Theresa, parle à ta fille avec plus de respect chérie.
-Papa maman a raison. Sœurette Adrienne a dépassé les bornes ce matin. On a toujours été très calme avant son arrivée.
_Oui papa, je suis du même avis que ma sœur. On veut plus de Adrienne, dans cette maison, qu’elle s’en aille.
-Lucien arrête, ne dis pas ça.
_Cherie, Lucien et Violette ont raison, moi-même je ne veux pas de Adrienne ici et malgré qu’elle soit ma fille, elle a dix-sept ans, qu’elle prenne ses responsabilités. Elle peux aller chez son père ou vivre seul dans la maison. Je veux pas qu’elle nous détruise par égoïsme .
Maman. Toi? C’est pas vrai. Si ça l’est. Vous avez raison moi-même je ne veux pas rester ici. C’est la meilleure décision que vous avez pris. Aujourd’hui je remarque que mon père avait raison. Personne ne peux vivre avec une crapule comme toi, Theresa. Je m’en fais, sache que cette famille est éphémère. Rire ces gens vont te trahir. Quand tu seras bien plus misérable, je serai là parce que j’ai encore foi en toi et à toutes ces années passées ensemble.
Famille je suis désolée et ne vous en faites pas ça ne va plus jamais se reproduire si je m’en fais.
-Non, arrête Adrienne, tu es trop jeune pour rester seule. Je veux que tu reste jusqu’à la majorité au moins. Et les enfants c’est votre nouvelle sœur accueillez là comme il se dois.
Non monsieur arrêtez je veux partir. Ici je serai jamais heureuse laisse-moi partir.
-Mais?
_Cherie, laisse la partir, c’est ma fille mais je sais qu’elle va pas nous apporter le bonheur. Qu’elle s’en aille. Je t’aime et j’aime aussi nos deux enfants. Laisse Adrienne, c’est une égoïste, soyons heureux.
-Non, l’égoïste ici c’est toi tu peux pas laisser ta fille seule.
_Je vais le faire et c’est ma décision.
Tes valises, je les ai retourné tu peux partir. Je viendrai te voir.
Non. Je vais partir et je ne veux plus jamais te revoir. Au revoir.
Je cours sortir de cette maison. Mon cœur est brisé. Ma mère, qu’est-ce que je lui ai fais? Elle m’a abandonné. J’ai passé ma vie à haïr mon père et a donné raison à ma mère. Aujourd’hui j’ai mal. Je sais pas pourquoi elle a fait ça mais j’ai mal.
-Adrienne, attends ce que je fais c’est pour toi. Tu ne les aimes pas du tout. Si tu es seule, tu verras ce que j’ai ressenti toute ma vie. Je veux que tu accepte ma nouvelle famille. Quand tu seras prête à respecter et à accepter ma nouvelle famille reviens. Je sais que tu vas revenir. Ne me hais pas. Je le fais pas juste pour moi mais pour nous.
J’ai compris. Au revoir. Je sais que tu seras jamais heureuse car ton mari ne t’aime pas. Je le sais, il est attiré par une autre, remarque et observe.
-tu la ferme. Sors d’ici .
Je marche pas à pas , lentement, je pensais que ma mère va m’appeler et me dire ma fille je suis désolée reviens. Mais c’est pas arrivée. Je suis sortie et j’ai pris le bus.
Sur le chemin du retour je ne peux m’empêcher de pleurer à chaude larme. C’est comme si tout le monde me regardais mais je m’en fichais complètement. Arrivée à l’arrêt, je descends et je marche petit à petit jusqu’à la maison.
Je pensais que je serais seule, je pensais que j’allais rentrer pleuré et rester triste toute la soirée mais non.
Qui se trouve devant ma porte. J’aurais jamais deviné. Jean Beaumarchais, en personne.
Qu’est-ce que tu fais ici?
-je suis là pour qu’on parle.
Non vas t’en .
-non arrête.
Laisse moi tranquille laisse moi.
-Non je peux pas te laisser , je ne veux pas te voir souffrir. Je tiens à toi. Laisse moi t’apaiser.
Non vas t’en.
J’ai ouvert la porte entrer et je l’ai refermé le laissant dehors. J’allume la télé, je prends mon ordi et je mets la musique très fortement. Cette maison me rappelle ma mère. Tout ici me rappelle elle. Je veux pas vivre comme ça , je vais partir chez mon père ou alors j’ai de l’argent je vais me prendre un appartement.
-Adrienne ouvre moi s’il te plais.
Non. Vas t’en, va te faite foutre, dégage.
J’ai mal partout. Je sais pas quoi faire.
J’appelle Lucie.
Allô, Lucie , viens à la maison, j’ai grave besoin de toi. Je vis seule maintenant.
-Lucie, désolé mais je suis avec un amie. Je prends la drogue, tu le sais très bien, ça m’aide à oublier mes problèmes de famille, ma mère et mon beau père l’alcoolique qui a essayé de me violé une fois.
Je veux en prendre également. J’en ai besoin. Je veux tout oublier.
-Calme toi, tu es sûr? Pourquoi?
Moi également j’ai les problèmes similaires que toi, sauf que ma mère m’a mis à la porte.
- Quoi? Te mettre à la porte? Quelle putain. Si tu es très sûr je vais venir et on va fumer ensemble.
D’accord je t’attends ne tarde pas.
-D’accord je serai là dans cinq minutes.
J’ai tout perdu dans la vie je crois. Ma mère préfère être avec un homme et les enfants de cet homme à mon détriment.
Tout a commencé ce vendredi 13, ce fut une journée très malheureuse. Toute ma peine a commencé ce jour. Ma mère est naïve. Cet homme ne l’aime pas je le sens.
Klinnnnnnnnnnnnnnnnnnn
On sonne à la porte, je pense. C’est sûrement Lucie.
Je me lève et j’ouvre la porte.
Entre Lucie.
Sans même se saluer, on se jeta toutes les deux, sur le canapé. Elle sorta sa drogue et alluma deux , une pour elle et l’autre pour moi. On se mis à fumer. J’avais jamais pris mais aujourd’hui honnêtement j’en ai besoin et je me fiche des conséquences.
On fini de fumer et elle en alluma d’autres.
Je me sent plus. J’ai l’impression de disjoncter. Je vais m’évanouir. Je ne sens plus rien. Je disjoncte ça y est . Je me sens plus. Je me suis évanouie.
-Adrienne, réveille toi, qu’est-ce qu’y t’arrive. Il faut que je sorte demander de l’aide. J’ouvre la porte et je me mis à crier à l’aide, à l’aide.
_Qu’est qui ne vas pas?
-Adrienne s’est évanouie.
_Quoi viens avec moi rentrons voir.