8ème Partie : Le rendez-vous avec mes parents

Cette fois-ci, j’suis resté dans le véhicule sans descendre, la regardant entrer chez elle. Je n’avais pas remarqué qu’elle avait de si belles hanches, j’étais impressionné par son visage que je n’avais même pas le temps de regarder ailleurs. Est-ce qu’elle n’avait pas posé des hanches parce que là ça craint mais y’a pas de soucis j’aurai le temps de vérifier par moi-même. Je ne suis pas fou, c’est juste que j’suis hyper amoureux. Bon j’vous laisse j’vais rentrer chez moi.

A mon arrivée, je rappelais à ma mère que ma Fatima devrait venir le lendemain. Après avoir pris mon bain, j’pars chez Gora. Ça fait un long moment que je ne suis pas allé chez lui. J’sais qu’il me comprend mais je me devais partir chez lui. Parfois nos copains sont jaloux loool.

Gora : Waouh !!! Quelle surprise. Quel vent t’a soufflé jusqu’ici ???

Moulaye : mdrrr trop con toi. J’avais ta nostalgie tu me manquais fils.

Gora : tu n’as plus notre temps mais je te comprends l’amour rend aveugle et fou.

Moulaye : Je ne dirai pas le contraire. Mais boy j’pense que j’vais me marier avec cette fille.

Gora : Waouh !!! T’es rapide man, tu es sur de toi ??? J’aurai aimé que tu prennes ton temps histoire de mieux la connaître. Le mariage est sacré bro.

Moulaye : T’inquiète, j’suis prêt et j’ai confiance en elle.

Gora : Ok. Tu sais que j’suis et j’serai toujours de ton côté. J’espère que tu auras tout ce que tu attends d’elle. J’veux rencontrer cette fille qui a volé toutes tes raisons.

Moulaye : C’est pour ça que j’suis venu, je t’invite à venir diner demain à la maison. Elle viendra pour rencontrer la famille.

Gora : D’accord j’serai présent. Nous sommes ensembles.

Moulaye : ok man, j’rentre. Passe une bonne fin de soirée.

J’quitte chez Gora pour rentrer chez moi. A mon arrivée, j’ai reçois le sms de Fatima.

Fatima : Qu’est-ce que tu fais bb ??? Tu ne m’as pas encore appelé

Moulaye : (J’compose son numéro) Excuse bb, j’étais parti chez un copain pour l’inviter à venir diner demain histoire de te rencontrer c’est mon meilleur ami.

Fatima : Ok. J’vois mais tu me manquais. Papa ne t’a pas encore appelé ???

Moulaye : Non. Qu’est-ce qui se passe ???

Fatima : Il m’a demandé ton numéro et j’croyais que c’était pour t’appeler.

Moulaye : Sûrement, il va le faire. Il n’ose pas demander mon numéro pour remplir son répertoire rire.

Fatima : Tu as raison. Je te passe ma meilleure amie. Elle s’appelle Faty.

Moulaye : D’accord. Allô Faty comment tu vas ???

Faty : J’vais bien depuis que j’ai vu ma jumelle si heureuse et épanouie. Je t’apprécie sans te connaitre

Moulaye : J’suis content de savoir que j’rends heureux à des personnes. Mais s’il y’a un heureux ici c’est moi. Ta copine est plus que géniale, je ne vois pas un bon adjectif pour la qualifier.

Faty : J’vois que j’ai affaire à des amoureux. Je ne peux que ressentir de la joie pour vous. Soyez heureux, ne laissez personne entrer dans votre vie. J’espère que nous aurons l’occasion de nous rencontrer très bientôt. J’ai vu tes photos mais ça ne me suffit pas. J’vais rendre le téléphone avant qu’elle ne me tue, tu lui manques déjà.

Moulaye : ok chérie. On se verra.

Fatima : Vous avez duré. Elle voulait coloniser le téléphone rire. Bon j’vais te laisse te reposer, demain on se verra. Bisou je t’aime

Moulaye : Ok mon bb je t’aime à demain. Sache que j'aurais beau faire le tour du monde pour trouver de nouvelles preuves pour t'avouer tout mon amour, mais je ne trouverais pas d'aussi beau cadeau que de t'offrir mon cœur. Depuis que je t'ai rencontré je voudrais que le monde s'arrête de ...tourner pour pouvoir être avec toi tous les jours, être loin de toi me ronge de l'intérieur comme de l'extérieur. Tu es ma plus belle victoire, tu es ma plus grande passion, tu es un cadeau tombé du ciel, un ange venu des nuages, spécialement pour moi. Je t'aime à la folie, tu es mon premier amour, et sans doute le dernier… J'ai envie de tes yeux, Je veux que tu me regardes un peu, J'ai envie de te voir,

Je veux que tu me donnes espoir.

Fatima : Je te jure que j’ai les larmes aux yeux. J’commence à avoir de la pression. Je ne veux pas décevoir. J’ai envie que tu sois beaucoup plus fier de moi. J’ferai l’impossible pour que tu ne regrettes pas de m’avoir connu et choisi.

Moulaye : Bye

Cette fille va me rendre fou, mais j’accepte cette folie. Le lendemain, je me suis réveillé plutôt que prévu, juste pour déposer maman au marché. Ce n’est pas pour la visite de ma belle que je le fais mais j’ai l’habitude d’accompagner maman au marché chaque 1er samedi du mois. Cette fois ça a coïncidé avec la visite de mon amour. A mon retour, j’appelle mon bb pour prendre de ses nouvelles.

Les heures passèrent, dans l’après-midi, j’reçois un appel d’un numéro que je ne connais pas. En décrochant, c’était le papa de Fatima.

Moulaye : Allô !!! salut Qui est à l’appareil ???

Mr Gueye : Salut jeune homme c’est Mr Gueye. J’voulais te dire que la balle est ton camp. Tu peux envoyer tes parents quand tu veux.

Moulaye : merci Mr j’parlerai à mon papa et il vous appellera très bientôt. Merci une fois de plus.

J’raccroche et j’file voir mon père pour l’annoncer la nouvelle.

Moulaye : Papa, j’viens de raccrocher avec le papa de Fatima, il est d’accord, il n’attend que vous pour finaliser.

Mon père : D’accord j’vois que les choses sont sérieuses. J’vais appeler ton oncle et on fixera un rendez-vous.

Moulaye : D’accord papa.

J’voulais faire une petite sieste, mais je ne trouvais pas le sommeil, tellement que j’étais content. J’ai préféré ne rien dire à Fatima, je l’annoncerai face à face. Il est presque 19h, j’prends un bain avant d’aller récupérer ma Fatima. Sur le chemin, elle m’envoie un sms.

Fatima : T’es où bb ??? Je n’attends que toi.

Moulaye : J’vois que madame est pressée pour son rendez-vous. Mais ne t’inquiète pas j’suis en route.

Une quarantaine de minute, me voilà chez elle, j’rentre dans la maison pour saluer la maman.

Moulaye : Bonsoir maman, j’espère que vous allez bien. Au faite, j’voulais vous demander la permission de sortir avec votre fille. J’veux la présenter avec mes parents.

Mme Gueye : y’a aucun problème Moulaye. Partez en paix.

En sortant de la maison, Fatima me lance un grand sourire avant de me taquiner.

Fatima : Tu es comme ça où tu veux impressionner mes parents ???

Moulaye : Pourquoi tu dis ça ??

Fatima : Tu demandes la permission pour sortir avec moi alors que tu sais que c’est déjà fait.

Moulaye : Mais ce n’est rien c’est juste un signe de respect.

Nous montons dans la voiture et direction chez moi. J’profite du trajet pour send un sms à Gora, l’annonçant notre arrivée. J’avais oublié de vous décrire l’habillement de Fatima. Une robe noire serrée comme je les aime, elle était présentable et aimable. Tout ce qu’elle porte lui va. Elle est bien gâtée par dame nature. Nous sommes presque arrivés chez moi.

Moulaye : Tu es prête nous y sommes c’est ici.

Fatima : jolie maison.

Moulaye : Merci.

Nous entrons dans la maison, nous croisons en premier ma petite sœur Aïcha, j’fais les présentations avant de continuer dans le salon où il y’avait déjà Gora, mon père ma mère et mon petit frère. Elle part saluer mon père en premier puis maman, Gora et mon petit frère. J’profite pour faire les présentations au moment des salutations. Elle se met à l’aise dans son fauteuil. J’vois qu’elle est free mais l’accueil en valait la peine. Elle s’est vite intégrée dans l’ambiance familiale. La discussion passait naturellement, elle échangeait beaucoup avec Gora. J’étais dans la cuisine pour aider maman. Une dizaine de minute, elle nous rejoint dans la cuisine.

Fatima : J’veux me rendre utile. Qu’est-ce que j’peux faire ???

Ma maman : Rire. Rien à part t’assoir au salon. Moulaye s’en charge.

Fatima : C’est à cause de moi que tu aides ta maman ???

Ma maman : Non. Il a l’habitude de m’aider les week-ends, il est trop attaché à moi. Malheureusement, tu vas me l’enlever, j’suis jalouse.

Fatima : Rire. Ne dites pas ça maman, tu occuperas toujours une place importante dans son cœur. Il me parle tout le temps de vous.

Moulaye : Maintenant, tu vas aller t’asseoir calmement au salon. Le diner est prêt.

fatima : Je n’irai pas sans toi.

Ma maman : Sortez tous les deux. Vous m’encombrez dans ma cuisine.

Nous sortons pour regagner les autres au salon. Une dizaine de minute, ma petite sœur, nous invite à nous installer à table pour le diner. Tout se passait super bien. Nous avions beaucoup rigolé, échangé. A la fin du diner, elle insiste pour débarrasser la table, ce que mon père a apprécié à sa juste valeur.

Mon papa : Elle est gentille. J’espère que le courant passera entre vous. J’ai appelé ton oncle demain nous finaliserons avant de fixer rendez-vous avec les parents de Fatima.

Moulaye : Merci papa.

Après une trentaine de minute, mon père nous faussa compagnie pour aller se coucher. Ma mère appelle Fatima pour une tête à tête que j’ignore jusque-là les tenants et les aboutissements de cette discussion. J’profite de ce moment pour discuter avec Gora.

Moulaye : Qu’est-ce que tu penses d’elle ???

Gora : J’vois que tu n’es pas fou. Tu as fait le bon choix d’après ce que j’vois en elle. T’as pris ton mal en patience pour choisir le bon numéro. Elle est aimable félicitation. Maintenant, j’comprends pourquoi tu es si pressée de te marier avec elle.

Moulaye : Merci pour ce compliment

Gora : Bon je vous laisse. Aujourd’hui c’est samedi, j’ai un rencart tu me connais

Moulaye : Tu ne changeras jamais. Merci d’être venu.

Je l’accompagne jusqu’à la rue avant de faire demi-tour. Heureusement, que maman avait terminé avec Fatima. Nous rejoignons ma chambre main dans la main. Nous nous couchons côte à côte. J’avais vraiment envie de l’embrasser, de la caresser, sentir de plus près son parfum. Mais je ne pouvais pas violer mes convictions. Les filles ont vraiment des atouts à faire valoir, elles sont irrésistibles lorsqu’elles veulent. Cette fois-ci, je l’ai embrassé sans aller loin. C’était vraiment bien, ses lèvres pulpeuses sont si douces, je me suis retenu, j’sais me retenir même si l’envie d’aller trop loin m’a traversé l’esprit, je ne pouvais pas me permettre de franchir les choses interdites. J’me lève avant de l’annoncer la nouvelle de son papa.

Moulaye : Oups !!! J’allais oublier ton père m’appelé cet aprèm pour m’annoncer que la balle était dans notre camp. Il a discuté avec toutes les personnes concernées. Si ça tarde ce sera de notre côté.

Fatima : Quoi ??? Pourquoi tu ne me l’avais pas dit depuis le soir ???

Moulaye : J’voulais te l’annoncer en tête à tête.

Fatima : j’espère que tes parents ne tarderont pas.

Moulaye : Nan dès demain, papa fera tout avant de fixer rendez-vous avec tes parents

Fatima : J’suis si contente.

Elle me sert dans ses bras avant que nous recommencions à nous embrasser à nouveau. Il était 1h du mat, le moment choisi pour l’accompagner chez elle. Sur le chemin, elle me remerciait de cette belle soirée avant de complimenter maman pour les belles paroles qu’elle a pues s’échanger avec elle et que j’ignore jusqu’ici. A mon retour, je ne pouvais que dormir dans le plus grand calme. J’avais hâte d’être à dimanche pour voir ce que papa fera. Je ne suis pas surpris, dès mon réveil, cette fois-ci, j’ai un peu tardé à me réveiller, mon père me fait venir au salon, avant de m’annoncer qu’ils partiront dans l’après-midi pour rencontrer les parents de Fatima. Cette fois, j’avais le cœur qui battait trop fort. Tout s’accélérait, tout est si rapide. Si j’pouvais revenir en arrière pour prendre un peu de temps, je le ferai, parce que les choses sont si rapides. En même temps, j’avais hâte qu’elle soit à moi éternellement. Mon père a remarqué cette petite angoisse sur mon visage. Il posa sa main sur mon épaule avant de me rassurer.

Mon père : Ne t’inquiète pas ça ira. J’sais ce que tu ressens actuellement, mais nous sommes passés tous par là. Tu es un homme, un Sarrène tout se passera bien.

J’suis resté bouche bée pendant quelques minutes. Laisser-moi le temps de digérer cette nouvelle avant de me prononcer