10ème Partie : Préparatifs
Parmi mes oncles, y’avait un qui est vraiment un comédien, il n’a pas de tabou, il m’a entendu parler avant de me lancer un « Bien sûr que les interdits sont écartés, si tu veux, tu peux aller la récupérer aujourd’hui avant de l’amener au 7ème ciel, c’est ta femme, défaral bamou baax montre lui que t’es un SARRENE » Mdrrrrrr, il est complètement ouf, j’vous laisse parce que j’suis mdrrrr.
Après les déclarations de mon oncle, qui m’ont fait vraiment marrer, Fatima posa des questions
Fatima : Wa mais pourquoi tu ris comme ça t’es content toi.
Moulaye : Si si j’suis trop content mais ce n’est pas ça y’a mon oncle qui me dit que tout est ok et que j’peux maintenant te montrer que j’suis un SARRENE lool
Fatima : loool dis à ton oncle que je n’ai pas peur d’un SARRENE, même si j’suis heureuse d’en faire partie.
Moulaye : Ah bon tu n’as pas peur d’un SARRENE ok on verra.
Fatima : Pffff. On verra. Dis, t’as choisi quel jour pour le mariage ?
Moulaye : Samedi prochain. Y’a pas à perdre de temps. Les choses sont parties vite, inutile de ralentir.
Fatima : D’accord, j’pensais pareil. J’ai choisi une salle tout près de notre quartier pour faciliter le déplacement de mes invités.
Moulaye : J’suis d’accord avec toi. J’donnerai de l’argent à mon oncle pour qu’il vous le ramène au plus tard mardi. Cet argent est pour toi, je te l’offre avec un réel plaisir. Et pour le mariage, tous les frais seront en ma charge, les habits, la salle, la bouffe et tout ce qui va avec, j’payerai.
Fatima : Waouh tu es fou toi ???
Moulaye : Bien sûr que j’suis fou de toi. J’veux essayer de faire de mon mieux pour te prouver que j’suis raide dingue de toi. Tout ce que j’ai maintenant est pour toi. J’veux faire de toi une reine, j’commanderai une couronne pour toi.
Fatima : Je ne sais plus quoi te dire. J’suis complètement émue, ton geste me va droit au cœur.
Moulaye : Tu n’as rien à dire amour, t’as déjà fait ce que j’veux de toi. C’est-à-dire me rendre heureux. Je ne sais pas ce que demain sera mais le présent me fait rêver et prédire un avenir radieux.
Fatima : j’espère que j’saurai te rendre heureux et ne jamais te décevoir.
Moulaye : Bon je te laisse. On se capte tout à l’heure.
J’raccroche mon tél. J’fais appel à mon oncle qui devait amener l’argent pour le mariage. J’voulais un conseil parce que j’tenais vraiment à rendre heureuse ma bien-aimée.
Moulaye : Tonton, j’voulais donner cette somme à Fatima (j’préfère taire la somme), et j’prendrai tous les frais du mariage, j’ai bien dit tout. J’ai fait une commande des accessoires, chaine, bracelets et bague en or. Ils seront disponibles dès demain. Mardi, tu peux livrer les cadeaux.
Mon oncle : Waouh… Je ne sais pas quoi dire, une chose est sûre, ses parents n’en croiront pas à leurs yeux. Mais rien n’est de trop pour sa femme. J’prie que tu trouves tout ce que tu attends de cette union. J’vois que tu es hyper amoureux.
Moulaye : Je n’en ai pas fini avec elle. Vous pouvez me croire.
Mon oncle : Je me tais donc.
Il sort de ma chambre. Peut-être vous vous dites, si mes parents savent ce que j’vais donner à ma future femme, bien sûr que oui. Ils étaient au courant de tout ce que j’faisais. Après un dernier coup de fil avec ma belle, j’pars me coucher, la journée a été longue.
Le lendemain au bureau, j’pouvais annoncer aux collègues mon mariage qui aura lieu le samedi prochain. Ils étaient vraiment contents de cette nouvelle et tout le monde me souhaiter d’être heureux. Cette marque d’affection m’allait droit au cœur. J’avais même les larmes aux yeux. Je ne savais pas qu’ils me portaient tant dans leur cœur. Moussa me serra dans ses bras et me chuchote à l’oreille.
Moussa : Calme-toi bro, tu mérites tout ce qu’on dit sur toi. Tu es une bonne personne simple, responsable bref tu es ce genre de collègue que tout le monde rêve d’avoir. J’espère que cette fille sera à la hauteur.
Moulaye : Merci pour ce beau témoignage j’essaie juste de vous rendre la monnaie de vos pièces. Vous êtes aussi des collègues extraordinaires. J’vous aime autant que vous êtes.
Moussa : Tu briseras beaucoup de cœur ça c’est sûr. Parce que beaucoup de filles sont tombées sous ton charme.
Moulaye : Nan arrête. Elles sont justes gentilles avec moi.
Moussa : J’parle en connaissance de cause.
Moulaye : trop fou toi. Le boulot nous attend.
Nous regagnons nos bureaux respectifs, l’heure est au travail. J’peux maintenant me concentrer sur mon travail, parce que ça faisait longtemps que je n’arrivais pas à me concentrer. Ce matin, j’ai parlé vite fait avec mon amour. Elle est occupée aussi à cause de ses préparatifs. Les filles aiment trop les programmes. L’heure de la pause, j’faisais un crochet au restau, pour annoncer au personnel le mariage est leur remercier en même temps parce que tout a commencé par là. Ils étaient heureux pour nous et nous souhaite aussi un heureux ménage. Je n’ai pas mangé, je n’avais pas faim, j’voulais juste les inviter à mon mariage.
A la descente, j’fais un crochet chez le bijoutier pour prendre ma commande, il a vraiment assuré pour les accessoires commandés. Trop beau, j’étais fier et content de moi. Inutile de vous dire que ça m’a coûté une fortune. Mais, elle en vaut la peine, si j’pouvais augmenter, je n’hésiterai pas. Mais des cadeaux, elle en aura à gogo.
J’peux maintenant prendre la direction de chez moi. Mon oncle était déjà à la maison. Il m’attendait pour le reste des cadeaux. Il ne perd jamais son temps. J’arrive à la maison, prends mon bain avant de venir les rejoindre au salon.
Moulaye : Bonsoir !!!
Mon oncle : Salut mon fils, tu perds du poids là. Reviens sur terre ce n’est qu’un mariage. Ça va passer vite tu verras.
Moulaye : Rire. Pourtant je ne vois pas que j’perds du poids. Le reste des cadeaux est là. Le bijoutier a respecté sa parole et franchement, il a fait du bon travail.
Ma mère : Extraordinaire. C’est joli fiston. Tu as du goût. Si j’étais la maman de Fatima, j’serai fière d’avoir un gendre comme toi.
Mon oncle : J’voulais te dire que j’vais amener aujourd’hui même ses cadeaux. J’ai déjà appelé ses parents pour leur faire part de ma venue. En matière de mariage faut parfois brouiller les pistes. C’est notre réalité.
Moulaye : Rire comme vous voulez. En tout cas, tout est prêt.
Mon oncle : Je m’en vais.
Il était très bien accompagné. Le griot de la famille, un autre oncle et l’ami de mon père etc. Ce qui est sûr, l’ambiance sera au rendez-vous, le griot de la famille est hyper drôle. Ils sortirent de la maison, direction chez les Fatima. Pendant ce temps, j’collais au téléphone pour parler à ma Fatima, après avoir passé quelques coups de fil pour inviter mes proches à mon mariage.
Moulaye : Amour comment tu vas ???
Fatima : J’suis fatiguée mon cœur. J’faisais quelques courses.
Moulaye : Pourquoi tu ne m’as pas demandé l’argent. Je t’avais dit que j’prenais en charge toutes les dépenses.
Fatima : T’inquiète. J’étais juste partie voir quelques tissus avant de faire mon choix.
Moulaye : Ok tant mieux.
Fatima : Tu m’as beaucoup manqué tu sais. Je ne suis pas venue prendre le déjeuner au restau. J’voulais terminer tôt pour quitter le bureau et faire mes courses.
Moulaye : J’comprends. Moi aussi j’étais juste passé pour annoncer notre mariage.
Fatima : J’ai vu le gérant de la salle, j’ai fait la réservation. Le prix est un peu cher. C’est…. J’ai fait aussi un crochet chez le traiteur. Il m’a fait des offres différentes. Chacune avec son prix. Nous choisirons ensemble.
Moulaye : Ok. Tu peux faire ton choix, il sera le mien. C’est ta fête à toi de choisir et j’appuierai.
Fatima : C’est notre fête pas la mienne seulement. Tu as ton mot à dire.
Moulaye : Tu peux me croire je ne dirai rien. Ce qui se passera chez moi, je ne te demanderai pas ton avis.
Fatima : Donne une minute, y’a du bruit dans la maison.
Inutile de vous dire que la délégation est arrivée.
Fatima : C’est ton oncle, il est accompagné d’autres personnes et deux autres que j’vois comme des griots. Qu’est-ce qu’ils sont venus faire à la maison ???
Moulaye : rire, ils viennent amener les cadeaux.
Fatima : Tu m’avais dit demain non.
Moulaye : Il parait que je ne devais pas rendre public le jour de la livraison des cadeaux.
Fatima : Thiey Sénégal trop de protocole. J’vais les rejoindre, ils sont déjà au salon.
J’sors pour parler avec ma mère qui voulait une petite discussion. J’savais déjà que c’était pour le mariage.
Ma mère : Que comptes-tu faire le lendemain du mariage ???
Moulaye : J’vous laisse faire. J’suis d’accord sur tout ce que tu feras.
Ma mère : D’accord. J’aimerai une petite fête à la maison pour recevoir les membres de la famille parce que tous ne pourront pas partir chez ta femme.
Moulaye : J’suis d’accord. Je vous donnerai ce don vous avez besoin pour la fête.
Ma mère : Tu penses que tu dois faire toutes les dépenses tu es notre fils. Nous ferons tout ce qui est à notre pouvoir. Tu es l’aîné de la famille et tu ne nous as jamais déçus. Tu sauras que tu as des parents qui sont fiers de toi. Tu diras à Fatima de passer demain à sa descente au magasin pour choisir les tissus qu’elle voudra. Nous irons ensemble chez le tailleur pour sa mesure. J’gère ses habillements du lendemain.
Moulaye : Elle sera au courant. Nous devrons nous voir demain. Nous en profiterons pour vous rejoindre au magasin.
Après cette petite discussion avec ma mère, j’sortis de la chambre pour rejoindre la mienne. Mon portable sonna à nouveau.
Fatima : Mais amour tu es fou où quoi ???
Moulaye : Qu’est-ce qui se passe ???
Fatima : La somme d’argent et les cadeaux c’est trop. Tu ne penses pas que tu exagères là ???
Moulaye : Rien n’est de trop en ce qui te concerne. Je n’ai encore rien fait pour toi.
Fatima : Attends je te passe ma mère au téléphone
Mme Gueye : Bonsoir Moulaye. J’espère que vous allez bien. Nous avons reçu tes cadeaux, ils sont nombreux mais tu sais tes intentions et tes attentes, j’espère que ma fille saura te rendre heureux. Si elle prend le même chemin que moi, je n’aurai rien à craindre. J’étais vraiment surprise d’avoir vu tous ses cadeaux. Ma fille m’a expliquée que tu veux prendre en charge toutes les dépenses du mariage, non je ne suis pas du même avis que toi. Ce que tu viens de donner peux couvrir toutes les dépenses. Je te le demande stp, laisse-nous prendre en charge le reste.
Moulaye : Ne discutons pas de ça. J’suis désolé mais j’ferai ce que j’ai déjà dit.
Mme Gueye : Je te repasse Fatima.
Fatima : Bb, maman a raison, j’vais payer la salle.
Moulaye : Tu ne feras rien du tout. Demain, maman veut que tu passes au magasin pour choisir tes tissus et nous irons ensemble chez le tailleur. Elle prend en charge ton habillement du lendemain. Y’aura une fête à la maison.
Fatima : D’accord. J’commence vraiment à avoir peur.
Moulaye : Peur de quoi ???
Fatima : Est-ce que j’vaux toutes ses dépenses ???
Moulaye : Pour moi oui tu mérites tout. Tu ne vois pas que tu es une reine. Bon il se fait tard, j’vais aller au lit. On se donne rendez-vous, demain à la descente. En tout cas, j’ai hâte que tout ça se termine pour qu’on part en lune de miel. Je ne voulais pas décevoir ma mère mais la fête du lendemain, s’il ne s’agissait que de moi, elle n’aurait pas lieu. Pour qu’on s’envole le soir de la réception, loin des regards et des connaissances pour enfin être seul et dépasser les interdits.
Fatima : Huuum !!! J’croyais que tu étais un sage et que tu ne savais pas ses genres de chose.
Moulaye : Wait and see. Je ne commenterai pas, mets-toi dans ta tête que j’ai hâte.
Nandité : Moulaye nak commence à me plaire aduna amoul solo. Moi aussi j’ai hâte ce que fera Moulaye. On dirait que c’est un bandit qui se cache. Na dioli waye Moulaye amoul yeureumteulou. NA GOREE waye.