chapitre 3
Kate
Moi : alors tu comptes enfin m'expliquer ce qui se passe ?
Yann : c'est compliqué
Moi : allez vas-y quand même
Yann : ces hommes me poursuivent partout parce que je leur ai pris quelque chose d'important alors ils veulent le récupérer.
Moi : alors là c'est la meilleure en plus d'être un pervers tu es un voleur c'est ça ?
Yann : mais non qu'es-ce que tu vas imaginer ? C'est quelque chose qui appartenait à mon père j'ai juste récupéré quelques choses qui m'était destiné.
Moi : j'avoue que je ne comprends pas grand chose mais ça n'explique pas pourquoi tu me tombez dessus à chaque fois.
Yann : puisque je le dis c'est juste une coïncidence.
Moi : drôle de coïncidence quand même.
Yann : c'est encore plus étrange de te voir en larme à chaque fois.
J'évite le sujet en restant silencieuse, je préfère ne pas en parler au risque de pleurer encore plus.
Yann : je peux savoir ce que tu fais toute seule ici à cette heure ?
Moi ( sarcastique) : une promenade de santé
Yann : c'est bon cendrillon, je te laisse.
Moi : tant mieux je ne me voyais pas continuer ma route avec un pervers dans ton genre.
Il s'en va un peu énervé, Je croyais pouvoir tenir seule mais plus il s'éloigne, plus j'ai peur de rester dans cet endroit inconnu. Je lui cours après en criant son nom il s'arrête finalement un peu plus loin. Pressée de le rejoindre mes talons aiguilles se brisent sous mon poids, comme d'habitude il ne m'arrive que des choses étranges en plus au mauvais moment. Je le rejoins enfin en boitant un peu.
Yann : tu veux quoi encore ? Me traiter de pervers ?
Moi : tu ne vas quand même pas me dire que j'ai tort, nous savons tout les deux que tu es un pervers puisque tu n'arrête pas de me tripoter à chaque fois.
Yann : je ne t'ai pas tripoté... Enfin c'était juste pour survivre.
Moi : ça ne change rien
Yann : ça va maintenant tu arrêtes de me suivre.
Il se remet à marcher rapidement, j'ai du mal à le suivre en boitant.
Moi : attends moi, où es-ce que tu vas ? Tu ne vas quand même pas me laisser toute seule comme ça.
Il s'arrête et se retourne vers moi, je le heurte n'ayant pas pû ralentir assez tôt il me retiens par la taille m'empêchant de tomber. C'était moins une.
Yann : tu veux quoi à la fin ?
Moi : que tu arrêtes de me tripoter sale pervers
Il me relâche aussitôt, mais on dirait qu'il est en colère.
Yann : Écoute j'en ai mare je veux que tu arrêtes de me suivre.
Moi : j'arrêterai de te suivre quand tu aurais trouvé un moyen pour que je rentre chez moi parce que là je suis un peu perdue.
Yann : c'est ton problème pas le mien
Moi : Je te rappelle que c'est un peu de ta faute, j'aurais pu trouver une solution si tu ne m'avais pas bousculé et je ne serais pas appeurée si ces gens qui te poursuivait ne m'avait pas vus. Tu pourrais au moins te sentir un peu coupable.
Yann : Débrouille toi toute seule je ne compte pas t'aider.
Moi : alors je te suivrai partout.
Yann : mais il n'y a même pas de taxi dans le coin il faut parcourir des kilomètres pour arriver sur la grande route
Moi : si tu tiens à ta tranquilité trouve une solution.
Yann (exaspéré): c'est bon je vais vous emmener en voiture.
Moi : mais je ne vois pas de voiture
Yann: suis moi il y en a un au garage et surtout dépêche toi je n'ai pas toute la nuit
Il marche très vite et j'ai du mal à le suivre, nous arrivons enfin au garage où il y a un tas de voiture de marque j'espère qu'il m'emmènera à la maison avec l'un d'eux. Malheureusement mon rêve s'arrête lorsqu'il démarre un vieux tas de ferraille.
Yann : tu veux te faire prier ?
Moi : ne me dis pas que c'est ça que tu appelles une voiture mais ce truc démarre à peine. Je refuse de rentrer dans cette chose c'est trop dangereux.
Yann : tu trouves autres solution peut-être ?
Je me résigne à entrer, je dois avouer que l'intérieur est beaucoup plus confortable que ça en a l'air. C'est une marque de voiture qui m'est totalement inconnu. Le trajet vers la grande route se passe en silence il a l'air pensif.
Moi : au revoir le pervers
Yann : au plaisir de ne plus jamais te revoir
Je parviens à trouver un taxi très vite et à rentrer chez moi je retrouve enfin le confort de ma maison. Je repense à Yann quel effronté ? D'un autre côté il y a James un insensible que je n'arrive toujours pas à cerner il est carrément contrôlé par sa mère dès qu'elle parle il n'arrive pas à piper le moindre mot depuis mon départ il n'a pas appelé comme d'habitude. Oh en parlant d'appel je ne retrouve plus mon téléphone je cherche frénétiquement partout sans succès. J'ai dû le laisser chez James à l'aide du téléphone fixe j'appelle le numéro pour m'en assurer mais au lieu de la voix de James j'entends.
Moi : Yann ?
Yann: non pas encore
Moi : mais c'est toi qui a pris mon téléphone. Dis moi comment tu as fait pour l'avoir
Yann : je l'ai retrouvé dans la voiture tout à l'heure
Moi : et tu penses que je vais gober ça ? Comment je peux faire confiance à un pervers ?
Je n'arrive pas à croire que cet imbécile ait pu me raccrocher au nez, c'est incroyable comme il peut être énervant. Je le rappelle et cette fois ci j'évite de l'appeler pervers puisqu'il m'a déjà mis en garde.
Moi : Yann écoute je dois reprendre mon téléphone c'est très important j'ai des informations très utiles là dessus je ne voudrais pas les perdre alors merci de bien vouloir me le rendre.
Yann: et pourquoi je dois te le rendre ? tu sais un voleur ne ferait pas ça.
Moi : ne sois pas si difficile, bon on fait un comme ceci tu me rends mon téléphone et en échange je te rends un service n'importe lequel.
Yann : intéressant
Moi : alors tu es d'accord ?
Yann : c'est d'accord rendez-vous demain soir. Ce sera à moi de décider du lieu de rendez-vous rappelle moi demain soir je te ferai savoir.
Il raccroche à nouveau, quel impolitesse j'en suis rouge de colère j'espère vraiment qu'il me rendra mon téléphone sans en faire des tonnes. Le lendemain à mon retour du travail je l'appelle il m'indique un endroit un peu reculé un s'agit d'un petit bar pas du tout luxueux il m'y attendais déjà.
Yann : j'ai cru que tu ne viendrais pas
Moi : où est mon téléphone ?
Yann : relax il est en sécurité, mange quelque chose c'est moi qui régal.
Moi : pas question
Yann : ne l'oublie pas ton téléphone n'attends que toi
Exaspéré je finis par prendre une part de pizza et un bol de riz au lait très délicieux. Le bar n'est peut-être pas luxueux mais la nourriture est de qualité.
Moi : alors où est mon téléphone ?
Yann : je l'ai laissé chez moi
Moi : quoi ? Mais quel crétin ?
Yann : tu ne pensais quand même pas que j'allais me promener avec un téléphone qui n'est pas le mien alors que je pourrais le perdre.
Il n'est pas aussi idiot que je le pensais finalement. Il me propose qu'on aille le chercher et encore une fois je suis obligée de le suivre dans sa voiture toute moche, après plusieurs longues minutes nous arrivons au garage.
Moi : je croyais que le téléphone était chez toi
Yann : c'est chez moi ici viens suis moi.