Chapitre 4
Durant la nuit, j'ai revu ma vie défiler devant mes yeux, je me demandais pourquoi moi ? Je fais tout pour être à la hauteur et pour plaire aux parents, mais ils y prêtent aucune attention, ils ne voient que ce qu'ils veulent . Que dieu me pardonne, j'avais voulu mourir, je me sentais inutile, sans aucune importance que j'étais pas indispensable pour qui que se soit, et que personne tenait à moi, je me sentait vide, mon cœur donnait et ne recevait rien en retour !
Mes frères ne me comprennent pas et ne cherchent d'ailleurs pas à me comprendre pourtant je suis très sympa avec eux, jamais je leur ai refusé une faveur ou un truc, pareil pour mes parents je fais bien plus que ce que je dois faire, et qu'est ce que j'ai ? Des reproches, du mépris, de la négligence et pas un gramme de reconnaissance !
-Je m'endormis sur ces pensées, le lendemain matin, je sors de ma chambre sur la pointe des pieds, je ne voulais croiser personne, je pars prendre ma douche, j'inspecte mon visage, rien de méchant juste une petite bosse que je cacherai facilement avec ma frange, je regagne ma chambre, et me pose au bord de la fenêtre, je sens une présence derrière moi, je me retourne pas, et sort de la fenêtre et m'accroche à l'arbre, je ne voulais pas l'affronter, je voulais pas que mon corps me fasse sentir des trucs chelou encore, à peine j'allais mettre mon pied, je sens une main qui s'enroule autour de ma taille et qui me tire vers le balconnet de la fenêtre, je n'ose toujours pas me retourner, mais faut bien que je lui fasse comprendre que c'est pas un homme qui va semer la tempête dans mon cœur :
Moi : Ouais tu veux quoi ?
Saphyr : Voir comment tu va, Youssef m'a raconté, tu sais faut pas lui en vouloir à ton père, il était pas dans son état normal et c'était sur le coup de la colère, puis il t'aime ton père, tu es sa préférée, c'est pas pour ça que tu dois mettre terme à ta vie ...
Il a cru je voulais en fait sauter par la fenêtre
Moi : je le coupe dans son monologue Attend attend, tu fais quoi là ? Je sais pas ce que l'autre t'a raconté mais je suis pas suicidaire donc c'est pas la peine que tu me fasse ton discours là, mêles toi de ta vie bordel !
Saphyr : C'est comme ça alors, on verra bien si tu va faire la folle encore longtemps avec moi, je fais le gentil à venir te parler et toi tu me parle comme ça ? Non mais tu te prend pour qui ? Te sens pas pousser des ailes car c'est juste par pitié que je suis venu te voir !!
- Alors là, il m'a achevé bien comme il faut, je me sentis faible et méprisée, j'assumais pas, oui la dernière chose que je voulais était de susciter la pitié des autres envers moi, je n'acceptait pas ça, la pitié pour moi renvoyait à la faiblesse, ou c'était une façon indirect de te dire que tu vaux rien dans la vie !
Je leva un sourcil, et tourna la tête en lançant un : Alors là ! je rentra dans la chambre et attrapa le poignet de la porte en l'ouvrant bien grand et en disant :
Moi : La chambre à Youssef est au bout du couloir, garde ta pitié pour toi, j'en ai pas besoin, puis je pense avoir été clair l'autre fois, me parle pas ! Je comprend pas moi, le mec il m'a jamais parlé de la vie, vient et essaye de m'appliquer sa loi, mais ça ne doit pas tourner bien rond dans ta tête .
Il se dirigea vers la porte avec un sourire moqueur, sadique et me lança avant de franchir la porte :
Saphyr : retiens bien ça, tu le regrettera un jour !
Il sortit et disparu au bout du couloir, j'analysais sa démarche, son attitude, il était vraiment un gamin pour un mec de 23 ans, mais ce gamin ne me laisse pas indifférente putain !
-Bref, on passe, mes parents s'étaient excusés, j'avais cédé comme à mon habitude, d'ailleurs ils se sont en quelque sorte réconciliés, le lendemain en cour, j'affichais mon plus grand sourire, j'ai horreur que les gens pensent que je vais mal, on passe une bonne journée entre cours, délires tout ça, puis à 16h, en haut des escaliers de la grille Nizar et Moi on se foutait de la gueule à Soukaina, car tellement elle était mince bah on pouvait faire le tour de son corps rien qu'avec 1 seuls bras mdrr, Il lui disait :
Nizar : Squelettique Wallah, viens je te donne à manger, tu vois je suis charitable, mais sérieusement Soukaina on dirait un mannequin, il te faut des seins et du cul car tu fera peur nue, demande à Yasmine et Sarah de t'en donner Dans la rigolade
Il avait dis ça on tapotant sur notre dos, mais par manque de chance, ou par chance je dirai, Sarah avait perdu équilibre et a s'est Affalée sur INCONNU qui était poster quelques marches plus bas, bref, Sarah avait fini en bas des escaliers avec inconnu sur elle mdr, on s'est précipité vers elle, elle tenait son épaule droite en criant sa douleur, En voulant l'aider à se relever Inconnu lui attrapa le bras, mais elle a crié un cris strident et a déclenché une avalanche de larmes, j'était terrifiée, paniquée, car c'était la première fois que Sarah pleurait,
Nouhaila : Huuum Sarah Arrêtes de faire semblant en lui faisant les gros yeux, zehma car y avait inconnu lol
Mais elle s'arrêtait pas, Nizar l'a porté dans ses bras, et inconnu s'est proposé de nous emmener à l'hôpital, bref depuis bah c'est devenu notre ami ami ami ami, un Nizar
Il s'appelait Simo, Bref Radio tout ça, elle s'était cassé l'épaule ma chérie, on lui a mis une attelle, on lui a interdit de porter les affaires lourdes, de ne pas trop bouger et tout . De retour à la maison, je devais passer la nuit chez Sarah, Autour de la table, on y était TOUS, je leur dis : « Maman je dors chez Sarah ce soir Elle s'est cassée l'épaule », je dis ça tout en regardant Youssef qui limite allait recracher ce qu'il avait dans la bouche, bah oui, on parlait de son amour mdr, Il me dis d'un ton sévère :
Youssef : « T'en a pas marre de t'incruster chez les gens toi ? » Restes chez toi !
Moi : Mais c'est pas des gens, c'est Sarah !!
Youssef : Sarah est un alien peut être ?? J'ai dis non, c'est non, moi je dors chez Moncef ce soir, on a un truc à faire demain matin, on va pas y allez tout les deux
-Alors tu peux toujours rêver mon coco, vers Minuit je traverse l'arbre, toque à la fenêtre et rentre, je sort de mon sac toute sorte de friandises pour passer la soirée, on a mis un film puis on s'étaient endormies, plutôt, elle s'était endormie, moi je pensais à tout et à rien, puis j'entend sa porte qui s'ouvre doucement, et des pas qui s'approchent du lit, je me demandais bien qui ça pourrait bien être à une heure si tardif il devait être vers les 3h, 4h du mat, puis j'entend cet individu dire en secouant Sarah : « Bébé », Cette voix bah elle m'est si familière que je la reconnaitrai entre mille, c'était mon frère YOUSSEF !!!
Youssef : Bébé, bébé !!! Réveille toi !
Sarah : Ouii, c'est quii ? à moitié endormis
Youssef : Vas y, lève toi c'est Youssef là !
Sarah : levée d'un coup : Non mais t'es fou ? Y a mon frère et mes parents à coté et ...
Youssef : Shhuuuuut, tu parles trop pour rien dire, ferme ta gueule ma chérie romantique mon frère
Sarah : Evites les petits surnom si tu va pas paraître pour un canard devant ta sœur, elle est à coté de moi .
Youssef : Têtue qu'elle est, je lui avait pourtant dis de ne pas venir, mais je m'en fou elle dort là Faux mon frère
Sarah : d'une voix douce et toute calme : et toi tu veux quoi ? Des bonbons et lui tendant le sachet qu'il restait sur le lit, et en en prenant
Youssef : Non, je veux voir comment mon bonbon va, t'as pas trop mal hbiba ?
Sarah : Pas trop, mais plus en te voyant à mes cotés
Youssef : Ben çava alors, je m'inquiétais pour toi, c'est pas une simple fracture l'épaule, bon je te laisse, Bonne nuit, rêve bien de moi !
Sarah : Attend !
Il se rapproche d'elle car il était déjà à coté de la porte, et elle se relève et se met à genoux sur le lit, moi je fais semblant je me retourne dans mon sommeil et être face à eux pour regarder d'un petit œil, bon, lui il est là debout à coté du bord du lit et elle noue ses mains derrière son cou, et mon frère rapproche son visage de lui et lui tenant la nuque et ils s'embrassent un petit moment, quand il eurent fini :
Sarah : Je t'aime Youssef
Youssef : Moi aussi Sarah
- Il lui fait un bisou sur le front et il se casse, Sarah soupire de satisfaction, elle se retourne vers moi et me dit :
Sarah : C'est bon il est partit tu peux ouvrir les yeux
Moi : l'imitant : Je t'aiiiiime Yassiine !! mdrr
Sarah : Ouais je l'aime de fouuuuuuuu et alors ? C'est toi qu'il te faut quelqu'un pour libérer tout l'innovation que t'as, je sais que tu fera de plus belle déclaration
Moi : Peut être, mais non merci, vas y dort, je suis morte, demain on a court hobi
- Je lui donnais dos, et des larmes se mirent à couler, pourquoi je me voile la face, j'ai besoin de la présence d'un homme qui me fera sentir revivre, un homme qui me protègera et qui sera mien, un homme qui me respectera et m'aimera, mais où est cet homme qui fera battre mon cœur ? Saphyr peut être ? Avec lui, je ressens des choses inhabituels, il me plait c'est vrai ? Serait-ce de l'amour qui naîtrai en moi ? Non non, qu'est ce que je chante encore, j'hallucine là...
- Bref, le lendemain ça devait être un jour de cours habituels, avec Simo alias Inconnu qui s'était join à nous, donc on a viré l'autre Bader pour lui laisser sa place Haha, le soir en rentrant chez nous, mes parents et ainsi que ceux des filles ont décidé de partir au maroc pour assister au mariage de la fille de la couturière leur amie à toutes, donc on allait rester seules, on organisait déjà nos plans de sorties nocturnes, mais si je savais que tout ce qui se passera durant ces sorties, jamais j'allais laisser mes parents partir...