Chapitre 4
Mallory avait quitté la villa des Spark en pleurant tout au long de la route qui conduisait à sa maison.
Sa grand-mère s'étant réveillée ce matin là, n'avait pas vu sa petite-fille, elle s'était inquiétée, constatant que Mallory n'était pas rentrée de la nuit. Lorsqu'elle voulut prendre son téléphone pour l'appeler, Mallory fit son entrée, elle éclata en sanglots, se jetant dans les bras de sa grand-mère qui ne comprenait pas la raison de ses pleurs. Elle lui demanda:
" Mallory, qu'est-ce qu'il y a???"
Mallory ne faisait que pleurer, répétant la même phrase
" Granny, je suis désolée, pardonne-moi !"
" Granny, je suis désolée, pardonne-moi "
La pauvre vielle femme ne comprenait pas la raison de l'état dans lequel se trouvait sa petite-fille qu'elle aimait tant, elle était sa raison de vivre, son rayon de soleil dans ce monde dans lequel elle vivait. Tout ceux qui lui étaient chers lui avait été enlevés par la mort, la seule personne qui lui restait était sa chère petite-fille Mallory.
Elle laissa le temps à Mallory de se calmer et de lui raconter ce qu'il s'était passé. Après avoir écouté le récit de sa petite-fille, elle resta silencieuse pendant un long moment avant de lui demander de ne plus pleurer. Elle lui dit :
" Je ne veux pas que tu te sentes coupable de quoi que ce soit, tu es et as toujours été une fille descente je sais que tu as été piégée par quelqu'un, mais cela n'est pas la fin du monde. Tu ne vas te marier avec Kenneth Spark si tu ne veux pas, personne, je dis bien personne ne t'y obligera . Même pas ce vieux Albert Spark. Si ce mariage devra se faire, cela se fera parce-que tu l'auras voulu et non pas parce-que quelqu'un t'y aura obligé "
Mallory sentit la chaleur plein d'amour de sa grand-mère. Après qu'elle se soit remise, elle prit un bain et se prépara pour aller au travail. Mais elle était un peu septique par rapport à la nuit qu'elle avait passé avec Kenneth. Il ne lui semblait pas que quelque chose ait changé dans son corps, mais comment expliquer les traces de sang sur le drap? Elle n'avait pas ses menstrues, mais d'où venait ce sang? La question était sans réponse, du moins pour elle, car le vieux Albert Spark et les employés de maisons savaient très bien qu'il s'agissait d'une eau colorée, qu'ils avaient pris soin de verser sur le lit pour faire croire à Kenneth qu'il avait couché avec Mallory.
Durant toute la journée, Mallory fit son travail comme si de rien ne s'était passé, faisant l'effort de ne pas y penser en évitant au maximum de se retrouver à l'étage où se trouvaient les bureaux de Kenneth Spark. Mais, avant la fin de la journée, la jeune femme qui s'occupait de sa grand-mère l'appela pour lui dire que cette dernière avait eût un malaise et avait été conduite à l'hôpital. Elle courut rapidement héler un taxi et se rendit à l'hôpital. Elle alla directement au service des urgences et retrouva Pauline, qui lui expliqua qu'elle était revenue du supermarché et avait trouvé sa grand-mère étendue sur le sol de sa chambre, elle essaya de l'appeler mais elle e répondait pas, elle dut appeler le 911 . Pendant qu'elles étaient en train de patienter devant la porte des urgences, le Docteur Elson sortit et dit à Mallory
" Nous avons stabiliser son état, mais cela ne s'annonce pas bien, allons dans mon bureau je vais vous en parler clairement"
Pauline fit signe à Mallory de suivre le médecin, qu'elle allait rester au chevet de la vielle femme pendant que Mallory s'entretiendrait avec le Dr Elson
Une fois dans le bureau, le médecin ne cacha pas la vérité à Mallory, il fallait rapidement opérer la grand-mère pour lui sauver la vie. Ils allaient d'abord opérer le cœur avant de trouver une solution pour le rein. Mais pour cela il fallait une grosse somme d'argent, environ 30 milles dollars. Sur le pif, Mallory eut les vertiges:
Où aller-t-elle trouver une telle somme d'argent?
Mallory pensa d'abord à demander une avance à son travail, même si cela lui serait accordée, au vue de son petit salaire, cela serait comme une goutte d'eau dans la mer, cela ne servirait qu'à couvrir une petite partie des frais, même si ses deux employeurs lui donnaient une avance, cela ne servirait pas à grand chose, elle aurait juste quatre mille dollars, très insuffisant. La seule option qui lui restait était d'accepter le mariage avec Kenneth Spark. Ce qui lui donna des frissons, des sueurs froides. Mais il s'agissait de sa grand-mère, le seul être au monde qui lui restait de sa famille. La pauvre femme avait fait des sacrifices énormes pour l'élever. Elle ne pouvait pas compter combien de fois sa grand-mère avait dormi sans manger pour que Mallory puisse avoir quelque chose dans le ventre et ne pas dormir affamée.
Pour elle, elle était prête à tout pour sauver sa vie. Elle avait voulut même donner son rein à sa grand-mère, mais les examens médicaux avaient montré qu'elle n'était pas compatible. Mais Mallory n'avait pas baissé les bras, elle n'avait pas abandonner l'idée de sauver la vie de sa grand-mère.
Elle dû se résigner à épouser Kenneth Spark qui allait par la suite lui faire vivre des moments difficiles, non seulement lui, mais aussi sa mère Martine Spark et sa sœur Yvonne Spark.
Pour elles, Mallory avait piégé Kenneth, elle n'était pas digne de se marier avec lui. Mais comme le dernier mot, la dernière décision revenait au vieux Albert Spark, elles devaient endurer de voir Mallory devenir la femme de Kenneth Spark. Elles avaient mis la barre très haute quand à la future femme de ce dernier, elle devait être de la high society, comme Audrey Mendez, fille du richissime Robert Mendez, qui avait une relation amoureuse avec Kenneth Spark. Si le vieux Albert Spark n'avait pas émis une opposition à cette relation, cette dernière serait mariée à Kenneth, mais une vieille rivalité existait entre les deux vieilles générations.
Oscar Mendez, patriarche de la famille Mendez et Albert étaient des rivaux dans leur jeunesse et ont continué à se haïr jusqu'à leur vieillesse. Le grand-père de Mallory qui était leur ami à tous les deux, avait essayé en vain de les réconcilier, mais, malheureusement, la mort avait eut raison de lui avant qu'il ne puisse les réunir.