Ton père t'a plus aimé que moi son épouse
PDV de Eva
A mon réveil il y avait ma belle mère. Je me demandais où suis avant d'entendre le bip des machines et l'odeur du désinfectant. J'ai su que je suis à l'hôpital.Ma belle mère en me voyant , sourit avant d'appeler le médecin.
Ce dernier vient puis vérifie mon poul ma tension et autres. Allongée je ferme les yeux un moment quand ma belle mère pose des questions au docteur.
- alors comment va t'elle ?
- beaucoup mieux madame. Elle a besoin de repos. Elle doit éviter que la plaie s'infecte. Pas d'eau surtout. Et prendre les médicaments à l'heure. Demain elle pourra rentrer chez elle.
- merci à vous.
J'attends la porte fermée. Il est parti. Ma belle mère me caresse le visage. Ce qui me fait légèrement sourire. Je donnerai n'importe quoi pour avoir l'amour de cette mère. Une larme coule sur ma joue. Elle la nettoie délicatement.
- oh ma belle j'aimerais tellement te soulager. Effacer tes peines mais c'est impossible. Tu es forte tu vas y arriver et sache que je serai toujours là pour toi même si tu divorces de Christophe.
Quoi mais de quoi parle t'elle, j'ouvre immédiatement les yeux en la questionnant du regard.
- je connais la vérité. La raison de votre mariage Et j'en suis terriblement désolé.
- oh maman je....
- non ne dit rien je te comprends. Le plus important est de te rétablir et le reste on verra humm.?
Je dis oui de la tête et elle me prends dans ces bras. Je la serre fort puis la porte s'ouvre , et cet odeur, ce parfum si délicat. Ma mère.Je me redresse et la vois sur son trente et un comme toujours. Une robe de marque bleue azur qui épouse parfaitement ses formes et cet escarpin noir vernis, un maquillage léger et ce chignon stricte. Elle tourne son regard vers ma belle mère avant de dire.
- bonjour Amelia comment tu vas?
- bonjour à toi aussi Rachel
- je dois parler à ma fille un moment ....
Ma belle mère se lève sans répondre à ma mère, m'embrasse avant de sortir.
Dès que la porte se ferme, maman prend place gracieusement, lisse les plis imaginaires de sa robe avant de me regarder.
- Bon Eva je ne vais pas tourner autour du pot. On a repoussé l'inauguration et la fête de charité pour quelques jours.Tu dois faire tout ton possible pour préparer tout à temps. Dès que je sors je vais demander à ton médecin si tu peux sortir aujourd'hui si possible. J'ai d'autres projets en cours donc je ne pourrai t'aider. Mon assistante ainsi que la tienne seront là pour te prêter main forte en cas de besoin.
Je la regarde comme si c'était une personne venue d'une autre planète. Donc ma mère ne va pas demandé comment je vais, ce qui c'est passé pour que je me retrouve à l'hôpital. Rien de tout ça. Elle continue son discours.
- je vois que ton mari n'est pas là. Il a raison. Il doit s'occuper de trois entreprises c'est déjà difficile. Faire des allers et retours pour l'hôpital lui fera perdre de temps. Je dois te laisser j'ai une réunion dans trente minutes. Sors vite stp .
Quand elle voulait ouvrir la porte, j'ai eu enfin le courage de poser cette question qui me dérange tant.
- pourquoi maman.
Elle ne se tourne pas mais s'arrête, sûrement pour que je pose la vraie question.
- pourquoi tant de méchanceté, d'animosité, de colère et d'inattention à mon égard. Dis moi.
Je la vois raidir,elle referme la porte avant de me faire face. En voyant son visage, rien aucun sentiment aux horizon. Elle ne laisse rien apparaître.
- de quoi est ce que tu parles ?
- dis moi juste la vérité aujourd'hui. Pourquoi tu ne m'as jamais aimé, quoi n'as tu pas ressenti la douleur de l'accouchement, cette douleur qui te brûle les entrailles. Les difficultés de la grossesse ne l'as tu pas vécu toi maman ? Alors pourquoi je ne peux pas être là prunelle de tes yeux, je suis ta fille unique bon sang. Ton sang et ta chaire. Je ne suis pas ta rival.
cette fois je vois une lueur dans ces yeux, comme si j'ai percé un tout petit peu ce mystère.Ce sourire narquois quand elle veut dire quelque chose de blessant ,oui je le vois sur ces lèvres.
- tu veux savoir Eva la raison de tout ça ok. Toi ma fille tu as tout changer. oui tu es ma rival car ton père t'a plus aimé que moi son épouse. Oui voilà la vérité Eva.