chapitre 06
Adélaïde
“p-p-s’il te plaît, arrête” j’ai pleuré. Bang!bang! Cela fait trois jours que j’ai essayé de m’échapper et que je me suis fait prendre. Depuis lors, j’ai été battu à plusieurs reprises par mon père la plupart du temps et quand il est fatigué, il laisse ses gardes le faire. J’ai des bleus sur tout le corps.
J’ai aussi quelques entailles que j’ai eues le premier jour où je me suis fait prendre. Mon père a pris un fouet, A enlevé mes vêtements pour que je ne sois qu’en sous-vêtements et m’a fouetté le dos 53 fois, j’ai compté. C’était la seule chose qui me gardait sain d’esprit. J’ai crié, pleuré et supplié mais rien ne l’a fait arrêter.
“Je t’avais prévenu, Adélaïde! Je t’avais prévenu mais tu devais m’embarrasser devant tout le royaume! Je t’avais dit que je te le ferais regretter! Maintenant, vous ferez l’expérience des deux choses! Tu épouseras le roi quoi qu’il arrive! C’est compris?”Je n’ai pas répondu alors il m’a frappé au visage, mon visage est tombé par terre, mon nez inondé de sang. Il m’a donné un coup de pied dans le ventre et est parti.
Je me suis allongé sur le sol avec mon visage dans la mare de sang en pleurant mes yeux. Ça fait trois jours, trois jours‼ Je ne peux plus gérer ça! Je ne peux tout simplement pas! Et ça ira de pire en pire! Je lève la tête et regarde autour de moi dans le donjon, il doit y avoir quelque chose qui peut mettre fin à cette douleur! Ce n’est pas comme si quelqu’un serait blessé si je me suicidais.
J’ai trouvé un clou dans le coin et je l’ai pris. Je l’ai regardé pendant un long moment en pleurant. Je suis arrivé jusqu’ici dans la vie, je ne peux abandonner maintenant! Il fallait que ça aille mieux! Il doit y avoir quelque chose de bien qui m’attend. “JE DÉTESTE ÇA! JE DÉTESTE MA VIE! JE DÉTESTE ÇA, JE DÉTESTE ÇA, JE DÉTESTE ÇA “ J’ai crié. J’ai continué à crier jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Une seconde plus tard, j’ai entendu la porte du donjon s’ouvrir.
C’était une femme de chambre qui a disposé une assiette de nourriture. Quand elle est partie, j’ai attrapé l’assiette et l’ai jetée sur les murs. J’ai ramassé le couteau par terre et j’ai commencé à couper aussi fort que possible sur mes cuisses et mes bras. Ça saignait beaucoup. Je suis stupide, comment ces coupures devraient-elles me tuer alors que 53 coups de fouet dans le dos ne l’ont pas fait. Les minutes se sont écoulées et mes visions ont commencé à devenir floues. “quoi le…”J’ai entendu avant que tout ne devienne noir.