Chapitre 6
Ce matin au petit déjeuner avec mon mari, je ne parle presque pas car je suis assez préoccupée par notre relation qui commence à devenir pesante pour moi, en plus de cela il s est mis en tête que nous ayons un bébé ce qui est impossible pour moi a lui donner.
Considérer d’avoir un bébé avec lui serait comme si je m’enterrais dans ce mariage pour toujours ce que je ne peux concevoir.
Ma mère arrive comme d’habitude et prends le petit déjeuner avec nous comme si elle n’avait pas de maison.
- Ma puce tu as parlé de notre projet de bébé à ta mère ?
- Euh… à vrai dire non car ma décision finale n’est pas prise et puis ça ne regarde que nous non ? « lui disais je
- Oui peut-être mais ça va être une bonne nouvelle pour ta mère de savoir que bientôt elle aura un petit enfant
- Oh que oui ca sera la plus nouvelle de ma vie et je sais que ma fille fera tout pour que ça arrive le plus vite que possible.
- Oui ou pas ! Excusez moi je n’ai plus faim !
Je préfère quitter la table avant de dire des choses qui pourront être dures à entendre pour les deux.
Ignacio et ma mère font comme si je n’étais pas présente pour entendre ou décider de ma vie ce qui commence à m’épuiser.
J’ai besoin de souffler donc la meilleure solution pour ça est d’aller faire du cheval afin de libérer mon esprit de tout ce stress.
Dans l’écurie, je tombe sur Felipe donc je lui explique que je veut prendre une jument pour une promenade
- Bonjour Felipe ! Pourrais avoir une jument pour sortir ?
- Bonjour Madame Amendola ! Laquelle voudriez-vous ?
- Celle de gauche. Je m’entends hyper bien avec elle.
- Parfait je vous la sort immédiatement !
En le regardant manipuler l’animal, j’ai des pensées salaces qui me viennent en tête mais j’essaye de les oublier rapidement car ce ne sont que des pulsions mal contrôlées.
PDV DE IGNACIO
Je n’apprécie pas trop comment mon épouse vient de quitter la table mais je connais sa relation avec sa mère et je sais très bien qu’elle n’est pas facile.
A son retour, j’irais lui parler pour lui faire comprendre que ce comportement n’est pas appropriée pour une maîtresse de maison.
Je dois partir pour l’entreprise car j’ai énormément de choses à gérer pour faire un maximum de profits.
Sur le chemin, je vois aria qui fait du cheval à une allure assez violente ce qui est assez dangereux donc j’essaye de l’interpeller pour lui demander de ralentir la cadence mais elle ne m’entends pas.
Je prends mon portable et je demande à felipe d’aller rejoindre mon épouse pour qu’il lui conseille de faire du cheval moins vite et il me promets de faire le nécessaire.
En ce moment aria a vraiment un comportement bizarre et nous devons avoir une discussion à propos de ça.
Une fois au bureau, mon homme de mains me confirme que l’achat d’une maison a été faite comme je l’avais demander ce qui est parfait.
J’espère avoir la paix pour un bon moment ou sinon j’en finirais avec elle pour de bon.
PDV DE ARIA
Je galope à toute allure comme pour oublier tous mes problèmes l’espace d’un moment.
Personne ne peut comprendre cette charge émotionnelle que je supporte au quotidien.
A mon âge, je devrais être entrain de profiter de ma vie et de m’amuser comme une folle mais non je suis enfermée dans un mariage qui ne me convient pas du tout.
Alors que je galope sans même faire attention, felipe me rejoint à cheval et me demande de ralentir la cadence pour ne pas me blesser ce à quoi je lui répond de s’occuper de ses affaires
- Excusez moi mais ce sont des ordres qui viennent de votre mari donc je ne fais qu’exécuter.
- Ah Ouais ? Vous lui direz que j’en ai marre d’être sous les ordres d’un homme
- Je ne pourrais pas le lui dire aussi explicitement désolé.
- Je le sais très bien malheureusement ce qui me désole.
Je descends du cheval pour m’asseoir près de la rivière et je me mets à pleurer comme une madeleine.
Toute la colère que je ressent en ce moment est entrain de déborder et je ne sais comment la contenir donc tout cela s’exprime par des pleurs.
- Que vous arrive t-il ? Pourquoi pleurer vous de la sorte ? « me questionne felipe
- Parce que ma vie est un enfer et que tout le monde veut prendre des décisions à ma place comme
si je n’existais pas.
- Je suis vraiment désolé pour vous. Mais si vous en avez marre soyez honnête et dites leur, car il s’agit de votre vie.
- Si cela était aussi simple, je le ferais mais malheureusement je suis coincée dans ce cercle fermé. Enfin bref vous ne comprendrez jamais ce que je vis
- Ah vous seriez étonné si je vous racontais ma vie. Allons y rentrons et comme ça vous allez bien vous reposer
- Non surtout pas ! J’ai besoin d’évasion ça vous dirait de m’accompagner pour faire une ballade ?
- Moi ? Mais je pensais que vous ne me supportiez pas ?
- Oui c’est toujours vrai mais aujourd’hui ça ira, je pourrais me contrôler
- Parfait c’est joliment dit que je vous accompagne.
- Merci beaucoup.
Pendant notre promenade, félipe essaye de savoir pourquoi je suis aussi triste de ma situation et sans même avoir peur de tout lui révéler alors qu’il est mon employé.
Je libère toute ma frustration comme si je voulais m’enlever tout le poids sur mes épaules.
Félipe m’écoute sans me juger ce qui est appréciable et il me conseille de vivre la vie à pleine dent sans demander la permission à quiconque ce que j’aimerais faire
- Je sais ce qui vous fera du bien pour évacuer tout ce stress accumulé.
- Ah oui ? Dites moi donc !
- Suivez moi ! Vous allez voir c’est très libérateur
- D’accord. J’ai hâte de voir de quoi il s’agit. Que faisons nous sur la colline ?
- Vous allez voir. Mettez vous ici et regardez moi et après vous faites pareil
- Je suis le roi du monde. Waouhhhhhh
- Mais vous êtes fous de crier comme cela ? Quelqu’un pour vous entendre « lui disais je
- on s’en fout. Il faut que ça vous libère complètement. Essayez vous aller
voir ! 
- Je suis la reine du monde …
Je dois avouer que cela fait extrêmement de bien donc je l’en remercie pour ça même si au fond je trouve cela assez ridicule.
Felipe me demande si je me sent mieux et effectivement ça va beaucoup mieux donc je l’en remercie.
A notre retour à la propriété, il m’aide à descendre de la jument devant ma mère qui nous fusille du regard.
En rentrant à la maison, elle me demande où je me trouvais et pourquoi je rentre avec felipe mais je ne lui réponds pas ce qui la met dans une colère noire mais je m’en fiche.