Chapitre 4 S'est-elle mariée comme ça ?

Une heure plus tard, lorsque Célia est sortie de la mairie avec le certificat de mariage, c'était comme un rêve pour elle.

Elle n'avait jamais imaginé qu'elle épouserait si soudainement un homme qu'elle avait rencontré une fois auparavant.

Tout semblait si irréel qu'elle ne s'est même pas rendu compte que, dans tout ce processus, l'homme ne lui a même pas demandé pourquoi elle avait sa carte d'identité.

Célia a regardé le certificat et a vu que sur la photo, assis côte à côte, l'homme avait l'air indifférent tandis qu'elle avait l'air très nerveuse.

C'étaient leurs noms à côté de la photo.

Il semblait ridicule qu'elle puisse savoir le nom de son mari seulement dans le certificat de mariage.

Léonard Cazal.

Un nom simple mais élégant qui correspondait au tempérament de cet homme.

Célia ne savait rien de son mari, à part son nom et son numéro de téléphone portable.

« Soudain, elle se demande si elle n'est pas trop impulsive pour se marier. Même si l'homme semble décent, si c'est un bâtard ? »

Célia avait des doutes quand une main avec une carte de crédit est apparue devant elle.

— Célia, je sais que les femmes s'attendent à des mariages et des bagues quand elles se marient. Mais je suis désolé, je n'ai pas le temps pour ça. Si tu aimes les bagues, achètes-en une pour toi.

Sa voix froide est parvenue dans ses oreilles, Célia a tourné la tête et vu Léonard qui la regardait avec un regard profond.

— Pas besoin, a-t-elle précipitamment fait un geste de la main, c'est pas nécessaire.

Elle avait depuis longtemps passé l'âge où elle était excitée par la romance. Plus important encore, elle ne voulait pas lui devoir quoi que ce soit, même si l'homme en face d'elle était son mari.

Mais il ne lui a pas laissé l'occasion de le refuser.

— La bague est nécessaire, a légèrement dit Léonard.

Et soudain, il a saisi son poignet et placé la carte dans sa main.

Au moment où ils se sont touchés, Célia sentait la température de l'homme un peu plus élevée, elle était un peu distraite.

— Bon.

Après tout, ils étaient justement « mariés ». Célia n'a pas voulu refuser sa gentillesse pour une question aussi triviale, et a accepté la carte.

— J'ai une réunion cet après-midi, donc je ne te ramène pas chez toi.

Léonard restait toujours indifférent comme d'habitude. Bien que Célia soit sa femme pour ce moment, son attitude ne semblait pas avoir changé.

— Ok.

Célia ne s'attendait pas non plus à ce qu'il la traite comme une épouse, donc elle n'a pas reculé.

— Au fait, à propos de mon adresse.

Léonard s'est soudain souvenu de quelque chose et il lui a dit :

— Je te l'enverrai plus tard. Quand tu es libre, déménage ici.

Célia était un peu nerveuse et a rapidement dit :

— C'est pas pressé..

Célia savait qu'ils devraient vivre ensemble après leur mariage, mais elle n'était pas prête à vivre avec un étranger.

Peut-être Célia le refusait trop évident, Léonard l'a regardée et l'a fait se sentir à nouveau gênée.

Mais Léonard ne parlait pas plus, il a appuyé sur le bouton de son fauteuil roulant et changé la direction :

— S'il n'y a rien d'autre, je pars.

Célia a hoché la tête et voulait demander s'il pouvait rentrer seul, mais elle a pensé que ce serait un peu impoli et ne l'a pas fait.

En regardant l'homme partir, Célia est aussi allée prendre le bus. Mais soudain, elle s'est souvenue de quelque chose.

— Ah, Léonard, attendez une minute !

Célia a crié d'un air pressé et a pris quelque chose dans son sac, elle a rapidement rejoint son mari nouvellement marié.