Chapitre 4 : Le mistère

PDV extérieur

Mr Frédéric Clark était assis tranquillement dans son bureau et peinait à se concentrer sur son travail. Il ne cessait de repenser à la jeune blonde qu'il vient de prendre hôte dans sa maison. Il ne peut s'empêcher de pensée à cette jeune fille qui incarnait l'innocence même de la vie.

" Comme elle la ressemble ! Ses yeux, ses cheveux Oooh non, quel délire !" pense t-il.

Il se rappelle la première fois qu'il à vu Mia. C'était à une gala de charité que Derek lui avait fait assister il y'a 3mois...

Flashback

- Derek ! Où est-ce que tu m'emmène ? Cela fait plus de 3h qu'on roule et ...

- Relaxe, mon Vieux. On en a plus longtemps. Répondit Derek sans même lui laissé le temps de finir sa phrase, les yeux toujours rivé sur la route.

-Il n'y a même pas de maison à l'horizon.

-Dis-moi au moins où est-ce qu'on va non ?

À peine Frédéric avait prononcé ces mots, que son ami a pris un dernier virage et ils remarquent de loin une maison assez simple on dirait plutôt une école. En se rapprochant plus, on peut lire :" Orphelinat , la Plaisance."

- Tu m'emmènes dans un orphelinat ? Et pour quel raison ? Je ne pense pas que faire des donations pour un orphelinat de pacotille va m'aider à "trouver la paix intérieur". Insinue-t-il en imitant les guillemets quand son ami se garait sur la parking de l'orphelinat.

-cher ami, bienvenue au gala de charité de l'année... Et plus vite tu y serait, plus vite tu saura que ce n'est pas n'importe quel orphelinat. Alors bouge tes petits fesses de ce siège et allons à ce gala. Dit Derek plus ou moins sérieux...

Une fois sortie de la voiture, Frédéric fait une remarque à son ami.

-En faite mes fesses ne sont pas si petits que ça. Vérifie par toi même...

Derek se penche un peu en arrière pour vérifier les dire de son ami avant de se redresser pour dire :

- T'as peut-être pas tord. Dis mois c'est Rachel qui te la dis ou ... Ce dernier n'avait pas pu achever sa phrase qu'il remarque le point serré de Frédéric.

Je pense qu'il est mieux de me taire. A-t-il finir par dire.

-Ouais, c'est mieux...

***

Les deux amis sont assis en première place attendant patiemment qu'on débute le gala. Cela fait près de 30 min qu'il sont là mais Frédéric commençait à se lasser quand soudain une dame de la quarantaine s'approcha de l'estrade avec un micro à la main sûrement Mme Gloria la directrice dont lui à parler Derek.

"Il en est temps," pense t-il.

La dame commença à parler :

-Bienvenue à vous tous mes dames et messieurs. C'est une grande plaisir pour nous de vous avoir avec nous ce soir particulièrement monsieur CLARK le plus grand homme d'affaires de notre pays... Elle fait une pause en attendant les acclamations.

"Comme toujours," pense l'intéressé.

-Merci à tous de votre présence. Je suis la directrice de ce orphelinat Mme Gloria pour ceux qui ne me connaisse pas. Avant tout, nous avons une petite surprise pour vous. Découvrons tous ce que sait.

A-t-elle ajouté avant de s'évaporer pour laisser place à une demoiselle. Elle était de dos. Puis commença à danser le classique et se retourna peu à peu sous une musique des plus apaisant et mélodieuse. Elle était parfait mais portait quand même un masque. Non elle ne dansait pas. Elle vivait la musique. Tout le monde n'arrêtait pas d'applaudir.

Tout d'un coup, la musique changea pour laisser place au Jazz. Elle fut rejoindre plus tard avec deux autres personnes sur la scènes. Ils dansèrent tous en cœur. C'était tellement beau à voir. Finalement ce gala n'était pas si mal que ça pensa Frédéric.

À la fin de leur danse, La jeune danseuse principal enleva son masque et la jeta dans la foule devant lui, ce qui avait eu l'honneur d'atterrir en plein figure du milliardaire. Quelle blague ! Il était rouge de colère mais quand il rencontra ses yeux bleu claire, il la voyait en elle, il avait eu la sensation que c'était elle, de retrouver quelques choses de perdu. Son coeur fut alors remplit d'espoir alors que la jeune fille avait tellement peur de sa réaction. Cela se voyait dans ses yeux. Elle se détendit et descendit de l'estrade quand elle vit l'homme faire un sourire en coin.

La directrice réapparait sur l'estrade et fait son discours :

- C'était du feu. Je n'ai plus besoin de demander pour savoir que vous avez adorée. Merci à toi Mia-Émilie ANDERSON d'avoir rendu cela possible.

Quand l'homme d'affaires écouta ce nom, il resta ébahi. Il se dit que cela ne pouvait qu'être impossible. Il lança un regard vers son ami qui en fit de même lui sourit et lui fit signe de suivre le discours. Il revint à lui même à temps pour suivre la directrice.

-Cette fille que vous venez est une de nos enfants. Il y'a 16 ans lorsqu'elle est sortie indemne d'une accident de voiture survenue sur cette route qui emporta à jamais sa mère, je n'aurai cru qu'elle deviendra une jeune fille plein de talent, de vie et de rêve. Je remercie Dieu de nous l'avoir donner comme tout autres enfants de cet orphelinat...

Ces quelques mots suffisent à Frédéric pour conclure. C'était elle. Oui c'est elle. Enfin il l'a retrouve. Il se rappela de ce que lui avait dit son ami.

"(...) Tu saura que cet orphelinat n'est pas n'importe lequel."

Derek savait c'est le pourquoi il l'a emmené ici.

Il était tellement perdu dans ses pensée qu'il n'a pas suivi la fin du discours mais il était tellement émut par le commencement qu'il offre une importante somme lors des donations.

Il garda alors ce masque en souvenir de ce jour.

Fin du flashback

Frédéric fut extirpé de sa torpeur par des bruits à la porte avant que sa femme ne surgit en trombe dans son bureau suivie par sa secrétaire Viviane.

- Mr Clark, j'ai tout fais pour l'arrêté mais elle n'a pas voulu m'écouter. S'excuse Viviane sa secrétaire.

-T'inquiète, Viviane, retourne à ton poste. Répondit calmement Frédéric ayant une idée sur la colère de sa femme.

-Quel Folie t'emmène Rachel ? Dit-il à l'égard de sa femme une fois la secrétaire sortie. Il semble la tête enfouie dans des dossiers qu'il feuillette sans savoir ce qu'il cherche réellement.

Rachel s'approche dangereusement d'une des fauteuils du bureau de son mari, y dépose son derrière, reprend son souffle et demande calmement :

" Est-ce que je peux savoir ce que fiche cette.... Cette... Cette chose dans ma maison ? "

Frédéric qui jusque là ne prêtait pas attention à sa femme, relève la tête de ses dossiers.

- D'abord, c'est ma maison donc j'invite qui je veux , quand je veux et je n'ai absolument pas d'explication à te donner. Contredit ce dernier sans aucune once de gène la fixant dans les yeux sévèrement.

Rachel a reçu ces mots en plein figure tel un gifle.

- Mais chérie on s'était mise d'accord que... Commence celle-ci en voulant le faire molo molo avant d'être coupé brutalement par le milliardaire ;

- Non, Rachel, tu t'étais mise d'accord. Jamais je n'accepterai laisser Mia crevé dans cet orphelinat tordu. De plus sa place est ici à mes côté, S'énerve Frédéric.

Rachel voyant qu'elle ne réussira pas à dissuader son mari, s'énerve à son tour :

- Jamais de mon vivant je n'accepterai cette fille de traînée dans ma maison parce que oui, c'est aussi MA MAISON. Et tant que je vivrai, je la ferai endurer l'enfer...

- Tu n'a pas intérêt à toucher un seul de ses cheveux sinon l'enfer que tu vivras avec moi sera mille fois pire car c'est à cause de toi sa mère est morte sur cette route et ça, je ne compte pas l'oublier.