5 - Première épreuve partie 1

Jude :

Elle ne se plaint pas, elle a du tempérament. Moi qui croyais qu'elle était sans personnalité. Elle ose me défier, je lui fais peur, je lui plais également, mais elle trouve tout de même de la répartie pour me repousser. Elle me propose de boire, alors qu'elle meurt de soif, elle me fait passer avant elle. Cette qualité de générosité me convient. Elle insiste :

"- Tu devrais boire parce qu'il faut très chaud et tu risques de te déshydrater."

"- Tu me tutoies, maintenant !" Je la questionne.

"- Nous sommes des compagnons de galère, nous pouvons le temps du jeu ! Ensuite, nous ne nous reverrons plus donc, le problème ne se pose pas !" Elle m'informe.

"- T'inquiètes pas pour moi, je me désaltèrerais plus tard !" Je réponds sournoisement.

Je souris de sa naïveté. Ce qu'elle ignore, c'est qu'elle ne quittera jamais ces jeux. Mais, elle est tout de même charmante. Je la fixe, elle sent me regard sur elle, ses joues rosissent. Je détourne le regard, l'odeur de son sang est déjà très attractive, alors le voir sur ses joues, c'est trop risqué. Je m'éloigne d'elle pour reprendre mes esprits. Elle reste assise à profiter du temps de repos. Nous devons nous dépêcher de trouver la première boîte contenant des indices.

Je me tourne vers elle, et je lui ordonne de se lever. Elle lève un sourcil, cette réaction me fait sourire. Elle n'apprécie pas que je la brusque, je viens de trouver une corde sensible à exploiter le cas échéant. Elle a genre quoi, un égo très démesuré, elle ne veut pas être soumise à son "Oppa". J'aime bien cette idée, je souris et lui fais signe de se hâter. J'ai bien entendu son soupire et ses chuchotements. Alors comme cela je l'énerve.

"- Tu sais à quelle association sera reversée l'argent gagnée par les différentes équipes ?" Elle me questionne.

"- Une association d'espèces en voie de disparition" je lui explique.

"- Une espèce protégée ?" Elle poursuit son interrogatoire.

Je ricane :

"- Non plutôt une espèce de prédateurs !".

Elle fronce les sourcils. Je ris devant son incompréhension. Puis, elle me questionne à nouveau :

"- Quelle espèce de prédateurs ?"

Elle est agaçante. Je me tourne vers elle et lui répond sèchement :

"- Tu ne te tais jamais ! Tu parles tout le temps !"

Elle se vexe et me traite de "macho abruti".

J'ai entendu, je me tourne vers elle, je suis en colère. Je l'attrape par le tee shirt et la pousse contre un arbre, peut être trop violemment en la voyant se torde de douleur. Elle me fixe, son regard me lance des éclairs. Je caresse sa joue, approche ma bouche de la sienne. Son cœur s'emballe, elle pense que je vais l'embrasser. Je dévie au dernier moment sur son cou. Je sens l'odeur de son sang et de son excitation. Pour l'instant je maîtrise la situation, mais son excitation réveil mon désir.

Je la contemple sévèrement et je lui ordonne :

"- A partir de maintenant, je ne veux plus aucune question, c'est possible pour une bavarde comme toi !"

Elle hoche la tête affirmativement, elle est devenue toute pâle. Je pense que je lui ai vraiment fais mal, mais je ne veux pas lui montrer que je m'inquiète pour elle. Elle se redresse difficilement, je l'entends gémir de douleur. Je poursuis mon chemin, je ne me retourne plus sur elle. De temps en temps je regarde discrètement si elle me suit. Elle est là derrière moi, voutée par la douleur. Qu'est-ce qu'il me prend, je n'ai jamais été violent avec mes partenaires jusqu'à présent ? Avec elle, c'est incontrôlable. Je pense que c'est l'envie presque irrésistible de boire son sang qui me rend dingue. Je m'arrête quelques minutes pour qu'elle puisse arriver à mon niveau. Je la vois lever la tête et me faire un signe. Je n'ai pas le temps de réagir que je me fais agresser par un gros singe. Il arrive à mordre mon bras. Je me défends, je suis plus fort que lui. Je l'éjecte sans difficultés.

Min-Cho court vers moi. Elle pose ses yeux sur ma blessure. Elle commence à me soigner en nettoyant la plaie. Je l'observe, et je suis dubitatif. En dépit du fait que je sois méchant avec elle, elle continue à prendre soin de moi. Elle est surprenante. Je retire mon bras et lui annonce :

"- Ce n'est pas la peine, je vais le faire seul."

Puis, je m'éloigne. Dans quelques minutes, ma plaie sera guérie. Je dois cependant simuler une blessure. Je déchire un tee-shirt que je retire de mon sac, et j'appose le tissu autour de ma plaie. Je reviens vers elle, elle se masse le cou, et essaie d'atteindre son dos. Je pense qu'elle souffre davantage que ce que je m'imagine. Je m'avance vers elle et j'entreprends de masser son dos. Elle s'écarte de moi.

Je n'aime pas du tout qu'elle réagisse ainsi avec moi. Elle me casse :

"- Je n'ai pas besoin de ton aide, Jude !".

Ok, je l'ai bien méritée celle-là ! A chaque fois qu'elle prononce mon prénom, mon cœur s'emballe. Elle s'éloigne de moi et continue à se masser difficilement. Je m'avance sans faire de bruit. Je pose mes mains sur son dos. Je commence à masser et elle se tord de douleurs. Elle a une blessure, on dirait. Je passe ma main sous son tee shirt et je sens du liquide. Je retire ma main, et je découvre son sang. Mes canines commencent à sortir de mes gencives. Je désire boire son sang plus que tout. Je ne peux pas contrôler cette envie. Je me penche à nouveau vers son cou, mais elle s'effondre sur le côté. Elle vient de s'évanouir. Je la transporte à l'abri près d'un arbre et loin des caméras. Je m'assois adossé à l'arbre et je la conserve sur mes jambes et dans mes bras. Elle n'a toujours pas repris connaissance. Je m'inquiète pour elle. Je caresse affectueusement ses cheveux. Qu'est-ce que j'ai fait ? Je dois soigner sa plaie mais pour l'instant, je ne le sens pas. Je vais me jeter sur elle pour boire son sang parce que j'ai soif depuis hier soir dans la chambre.....................

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