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Épisode 3

#Épisode 3

Je ne comprenais pas ce qu'elle entendait par des grains j'avais utilisé la machine à piler pour le foutou donc c'était en quelque sorte impossible qu'elle y trouve des grains cependant je me suis quand même levée pour aller vérifier

Alima : Maman des grains ? Où ça ?

Salimata : Ici regarde (elle pointa du doigt l'endroit)

Alima

Je ne voyais absolument rien le foutou était bien lisse je ne comprenais pas ce que cette femme voulait à la fin

Alima : Où maman ?

Salimata : Comment ça où? tu ne vois rien ? tu es aveugle ou quoi?

Alima

J'en avais assez vraiment assez donc j'ai fait semblant d'être d'accord avec elle

Alima : Oui oui je vois maintenant désolée maman

Salimata : Tu vois tu ne sais pas piler le foutou comme il se doit amène moi le mortier et le pilon pour que je te pile ça et tu vas voir

Alima : Je n'ai pas utilisé le mortier maman

Salimata : Et tu as utilisé quoi? Ne me dis pas que tu as malaxé ça avec ta main

Alima : Non j'ai utilisé une machine à......

À peine j'avais dit le mot "machine" elle commença à hurler

Salimata : Héééé venez voir oh cette fille veut me tuer venez voir cette pauvre fille qui veut ma mort

Mohamed : Mais qu'est ce que tu racontes maman ?

Alima

Elle exagérait de trop et la majorité de ceux qui étaient présents ont pris ma partie

Tante : Salimata calme toi voyons qu'est ce qui t'arrive ?

Salimata : Tu n'as pas entendu ce qu'elle vient de dire ? Elle a utilisé une machine pour piler le foutou

Bintou : Oui maman et ? Nous sommes au 21eme siècle maman et le monde à changer avec l'avènement des technologies ce n'est plus comme à l'époque du pilon et du mortier

Salimata : Le problème ce n'est pas la machine mais la personne qui l'a utilisé Bintou

Bintou : Qu'est ce que tu veux dire par là maman?

Salimata : Alima est ce que chez toi où tu étais dans les bas quartiers tu as déjà eu à utiliser cette machine ?

Alima : Non maman

Salimata : Voilà ce que je dis cette pauvre villageoise n'a jamais eu à utiliser cette machine et si elle l'avait mal utilisé oh mon Dieu comment confier cette machine à une pauvre fille comme elle ? Le mortier et le pilon la convenait....

Mohamed : (la coupa) Stop maman assez ! Est ce que tu t'entends parler ?

Alima

Je m'étais sentie vraiment humiliée je ne savais pas où me mettre cette femme m'avait blessée dans mon amour propre je ne voulais plus rester une seconde de plus dans cette pièce alors j'ai couru pour rejoindre la chambre les larmes aux yeux

Mohamed : Ali....Alima revient s'il te plaît

C'était peine perdu la jeune fille avait déjà gagné la chambre...

Mohamed : Maman je ne suis pas fier crois moi

Il avait suivi Alima dans la chambre laissant sa mère Bintou ainsi que les tantes dans la salle à manger..... visiblement personne n'était content de l'attitude que venait d'avoir Salimata

Salimata : Quoi ? Pourquoi vous me regardez de la sorte?

Tante : Tu me déçois vraiment qu'est ce que cette pauvre fille t'a fait pour mériter cela ?

Salimata : Moi je ne joue pas à l'hypocrisie comme toi si c'est laid je dis que c'est laid c'est tout

Tante : Ce repas qu'elle a fait était le meilleur plat de foutou que j'ai mangé et connaissant tes compétences culinaires tu n'es pas très douée en cuisine je ne sais pas pourquoi tu te la joues subitement les chefs cuistots

Salimata : Qu'est ce que cette fille a même préparé de si spécial et on ne peut plus respirer ?

(Elle prit un morceau de foutou avec un peu de sauce et mit dans la bouche avant d'avaler)

Salimata : C'est tout ? La sauce est même un peu acide et la viande trop dure il manque un peu de cuisson ....

Tante : Arrête Salimata tu deviens ridicule à la fin ton problème c'est cette pauvre fille pas la nourriture

De son côté Mohamed tentait de persuader Alima qui avait visiblement fermé la porte à clé

Mohamed : Ali ouvre moi s'il te plaît.... arrête de pleurer je suis désolé ne fais pas attention aux propos de ma mère.....

Malgré les supplications de Mohamed Alima ne voulait pas ouvrir elle ne cessait de pleurer ce qui chagrinait encore plus Mohamed

Mohamed : Bébé s'il te plaît je t'en prie ouvre moi....Ali n'oublie pas que j'ai le double des clés donc si tu veux pas m'ouvrir j'irai les chercher et je vais venir ouvrir moi même

Toujours rien Alima était décidée à ne pas ouvrir Mohamed était donc allé chercher le double des clés...il n'a pas mis beaucoup de temps avant de les trouver puisqu'il les avaient soigneusement rangé

Mohamed : Voilà Ali j'ai les clés donc dans quelques instants je vais ouvrir

Il inséra la clé dans la serrure de la porte et après quelques tours la porte s'ouvrit.... Alima était assise à même le sol elle s'était adossée contre le lit la tête baissée et elle pleurait Mohamed se précipita vers elle...

Mohamed : Alima arrête de pleurer s'il te plaît regarde tu vas te salir bébé lève toi

Alima : Laisse moi tranquille je veux être seule s'il te plaît

Mohamed : Tu vas devoir me supporter parce que je ne vais nulle part vient par là

Il la prit et la déposa sur le lit et lui essuya ses larmes

Mohamed : Tu vois ceci ? C'est quoi?

Alima : Un torchon mouillé de larme

Mohamed : Exactement mais c'est un torchon très précieux qui coûte très chère tu sais pourquoi ?

Alima : Non non

Mohamed : Parce que ce torchon est mouillé par tes larmes une seule de tes larmes coûte très chère alors le torchon coûte à présent très chère

Alima : (elle se mit à sourire)Quel beau flatteur tu fais !

Mohamed : Je suis sérieux une seule de tes larmes vaut tout l'or du monde alors ne les gaspille plus.... ça me brise le coeur de te voir ainsi... j'aimerais te demander s'il te plaît de ne pas considérer les propos de ma mère

Alima : Elle a raison je ne suis qu'une pauvre fille des bas lieux

Mohamed : Arrête de dire cela tu es ma femme....tu es la femme de Mohamed Diouf l'un des milliardaires de ce pays toi même regarde alors arrête de dire que tu es pauvre

Alima : Merci d'être là pour moi bébé

Mohamed : C'est normal allez fais moi un sourire sur ce beau visage

(Il se mit à la chatouiller)

Alima : (éclata de rire) Arrête ? arrête Mohamed

Un rire qui avait finit par un tendre baiser entre nos deux amoureux

Mohamed : On descend ?

Alima : Oui oui

Je ne voulais pas donner ce plaisir à Salimata de me blesser les tantes commençaient à bien m'apprécier et si je ne descendais pas pour finir ce que j'avais commencé elles pourraient avoir une mauvaise impression de moi alors j'ai suivi Mohamed et nous sommes descendus

Bintou : (les voyant arriver)

Oh vous revoilà.... Alima ça va ?

Alima : Je n'ai jamais été aussi bien je suis désolée pour ce petit désagrément de tout à l'heure

Bintou : C'est rien Ali on ne t'en veut pas n'est pas Tantie ?

Tante : Oui oui ce n'est rien ma fille tu as très bien fait de descendre pour t'excuser ça prouve encore une fois ta bonne éducation

Alima : Merci ma tante

Mohamed : Maman j'aimerais que tu présentes tes excuses à Alima devant tout le monde s'il te plaît

Salimata : (faisant semblant de ne pas avoir entendu)

Mohamed : Maman je te parle tu m'écoutes ?

Salimata : Tu ne dis rien de bon alors pourquoi devrais-je t'écouter ?

Mohamed : Présente tes excuses maman sinon....

Salimata : Sinon quoi?

Mohamed : Sinon je....

Alima : (le coupa) C'est bon arrête bébé c'est pas grave calme toi

Bintou : Oui c'est vrai tout le monde se calme....calmons nous

Alima : (s'adressant à Salimata)

Maman je suis vraiment désolée si je vous ai offensé ce n'était pas mon intention excusez-moi pour tout

Salimata : ......

Elle n'avait dit mot et avait ignoré les excuses d'Alima... elle se leva et quitta la pièce il ne restait à présent que Mohamed Alima Bintou et les tantes

Alima : Tu devrais aller la chercher bébé

Mohamed : Non laisse là de toute façon elle ne voudra pas m'ecouter

Alima : Je suis désolée d'avoir créé des tensions entre ta mère et toi

Mohamed : Non ce n'est pas de ta faute maman exagère parfois maintenant oublions tout ça et si on passait au dessert

Alima

Ah oui le déssert j'avais complètement oublié heureusement qu'il existait on truc qu'on appelait mon déssert reposait au frais au congélateur...... c'était de la bouillie de tapioca avec un mélange de coco râpé du sucre et du lait.....le tout était accompagné de glace j'étais donc allée chercher le déssert que j'ai servi à tout le monde....une fois encore j'avais assurée sur ce coup

Bintou : Hummm Alima c'est tellement bon comment tu as préparé ça ?

Alima : Après je te le montre si tu veux bien

Bintou : Merci....oh lala c'est sucré j'adore en plus c'est très originale comme idée d'habitude quand on dit déssert on a tendance à trouver du gâteau mais ceci c'est la première fois et j'adore vraiment

Alima : Maman avait l'habitude de nous faire ça à la maison et aussi elle en faisait pour vendre du coup j'ai appris cela d'elle..... ravie que cela te plaise

Tante : C'est vraiment bon Alima je peux en avoir encore ?

Alima : Bien sûr

C'était donc ainsi que se terminait le repas....un repas qui a connu des hauts et des bas à cause de Salimata en parlant d'elle je ne l'avais plus revu jusqu'à la fin de la soirée d'après Maï elle était dans une des chambre tant mieux !

La soirée était plutôt mouvementée en raison de la fête qui allait avoir lieu demain...... une fête en mon honneur oh mon Dieu j'étais tellement excitée mais je ne devrais pas m'en faire les tantes avaient tout pris en charge et je n'avais pas le droit de toucher à quelque chose je suis donc allée me coucher avec Mohamed

J'avoue que toute la journée j'avais envie de mon mari et enfin la nuit était là on pouvait faire l'amour

Mohamed aussi avait hâte apparemment

Alima : Oh calme toi bébé doucement

Mohamed : Tu me rends fou chérie

(Il se mit à lui donner des bisous partout )

Alima : Va fermer la porte d'abord non je suis là je ne vais pas m'enfuir bébé

Mohamed : (il courut pour aller refermer la porte cependant au lieu de la fermer il s'arrêta on aurait dit qu'il y avait quelqu'un à la porte)

Alima : Chéri tout va bien ? C'est qui?

#À_suivre

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