09

09

Je tournais en rond autour de sa grande bibliothèque et je regardais les titre des livres. Il y avait beaucoup de livres romantiques.

"Mon amours" "Dans mes rêves" "La femme que j'ai aimé"

A-t-il lu tous ses livres ? Jérémy faisait toujours des vas et viens entre le camion et la maison. Je trouvai un livre et je m'assis pour regarder le résumé.

« Nous avions tout bâti ensemble, elle était la source de mon bonheur et chaque fois que je la voyais. J'oubliais mes malheurs. J'adorais la personne que j'étais quand elle était avec moi. Mon coeur s'est écroulé quand je l'ai vu avec un autre et je pense que je ne saurai pas retrouver cette joie....

Venez découvrir l'histoire de Monsieur Donsdale"

Je sentis une respiration au dessus de ma tête et je soulevais celle-ci. Jérémy avait sa tête au dessus de moi. J'eus une pulsion dans mon coeur.

Jérémy: Désolé si je t'ai fait peur.

Il avait un regard triste.

Celui-là c'est le livre que j'ai eu après ma rupture avec une de mes copines. Il m'a beaucoup aidé à me remonter le moral.

Je le regardais compatient de sa douleur. Bien que je sois plus jeune. Je savais ce que cela représentait.

Jérémy: Tu devrais le prendre...

Moi: Non, ça va merci Jeremy. Je t'assure et puis, je ne suis pas désespéré en ce moment.

Je lui fis un grand sourire et il me le rendit. Je fixai ses yeux. Ils sont tellement beau, d'un vert scintillant, ses cheveux bruns sont éparpillés et son petit sourire sur le côté.

Il se recula un peu, ses joues avaient rosi un peu.

Est-ce moi qui lui fait cet effet là ?

Jérémy: Ce n'est pas bien ce que nous faisons. Enfin, c'est pas bien ce que je fais. Je ne peux pas m'en empêcher Kaissya.

Moi: Mais on ne fait rien de mal. Tu me montres des livres. Cela n'a rien d'interressant. Jérémy êtes-vous sûr que ca va ?

Il me regarda et évada un pouffement, il regardait maintenant vers le sol et mis sa main sur son cou en le bougeant délicatement vers la droite. Pourquoi était-il mal à alaise ?

Moi: Monsieur Sullivan, enfin Jérémy. Ai-je fait quelque chose de mal ?

Jérémy: C'est juste Kaissya, ne parle à personne de notre relation en tant qu'ami. Je ne veux pas avoir de problème avec la direction ou avec les autorités.

Moi: Mais monsieur calmez-vous ! Je ne dirais rien ! Je vous le promets. Et puis une amitié n'a jamais fait de mal.

Jérémy: Et un baiser ? Aussi ca ne fait pas de mal ?

Moi: Mais nous ne nous sommes jamais embr...

Il me prit et s'avança près de mon visage et m'embrassa, je revis alors mon rêve, ce rêve si beau que je ne pouvais plus dormir. Etait-ce réel ? Je ne m'imaginais pas, moi, Kaissya Delmoore une fille de 15 ans embrassait son prof... Embrasser son prof ? Mais qu'est ce que je fais ?

Je me retirai de lui en le repoussant. Il fut aussi étonné que moi...

Jérémy: Désolé Kaissya, si je t'ai choqué ! Je suis désolé !

J'avais ouvert grand les yeux et je me suis mise un mètre de lui sans faire exprès.

Moi: Je suis une élève Jérémy.

Jérémy: Oui, ça je le sais. Dit-il en passant une main dans ses cheveux. Je ne comprends pas pourquoi depuis l'autre jour, je ne pense qu'a toi Kaissya. C'est étrange. Tu m'as l'air si douce si enfantile avec tes beaux cheveux bouclés Tu es... Je ne sais pas... Je suis... fou... Fou de toi. C'est inaceptable... Je suis...

Il ne trouvait plus les mots, il s'arrêta de parler. Moi, je ne disais rien. Ce sentiment était bizarre pour moi aussi. Comment deux personnes d'âge different pouvaient-elle ressentir une telle quelconque passion l'une pour l'autre. Je regardais ses yeux. Ses yeux verts scintillait comme quand nous étions tomber. Il avait une chose que j'aimais chez lui. Une chose spéciale qui m'était impossible d'expliquer. Il attendait de moi une réponse... Mais que devais-je lui dire. C'est une relation voué à l'échec.

Jérémy: Kaissya réponds s'il te plait ? Je . . .

Il s'approcha encore de moi et me prit les mains. Ses yeux étaient remplis de supplice et d'excuse. Je lui carresai la joue, ses joues sont si douce. Je regardais à présent ses lèvres... Je mis sur la pointe des pieds et l'embrassai une deuxieme fois... Il me rendis mon baiser. C'était comme dans mes rêve les plus fous, mon coeur tambourinait dans ma poitrine. J'avais peur qu'il s'en aille si je continuais à l'embrasser.

Après ce baiser, je fixai le sol. Je voulais tellement m'échapper. Je ne pouvais juste pas le regarder dans les yeux. J'étais amoureuse de lui. Je ne pouvais pas le nier. Je ne pouvais pas m'en empêcher.

Jérémy: Je pense que je vais continuer a déballer mes affaires Dit-il mal à l'aise

Moi; Je vais y aller aussi. Je ne vais pas rester.

Jeremy: Kaissya ? C'est bizarre ce qui nous arrive.

Moi: C'est trop compliqué pour moi pour l'instant. Laisse-moi, laisse-moi le temps de réfléchir... Jeremy... Pense-y toi aussi, à ceux que tu risques de perdre. Ce n'est pas bien...

Jérémy: J'ai essayé, crois moi c'est vraiment...

Moi: INDESCRIPTIBLE.

C'était sorti tout seul.

Moi: Je vais y aller Jérémy. On se voit en cours Monsieur Sullivan.

J'ai insisté sur le monsieur pour qu'il comprenne que c'était ce que nous étions. Je lui fit la bise et sortit avec un coeur lourd comme une pierre. Si c'était un adolescent, cela aurait été facile, on serait sorti ensemble. Ce serait lui et moi contre le monde. Mais là, il s'agit d'un prof. D'un prof qui veut garder son travail. Un prof qui veut se faire respecter. Comment pouvions-nous tomber amoureux ?

Je repris mon velo et je roulais sans penser vraiment où aller. Je fus interrompu par la sonnerie de mon phone.

Moi: Allô ?

???: Allô salut ma meilleure, je me suis réveillée de mon sommeil. Je voulais juste savoir si je pouvais te voir.

Moi: Zack ? Ça va ? Enfin, oui, j'arrive. Je ne suis pas loin de chez toi.

Zack: Pas de problème, de toute facon ma mère m'interdit de bouger de mon lit ?

Je roulai encore quelques mètres et je déposai mon veélo devant la maison. Je sonna à la porte et Gisele m'ouvra avec un grand plaisir.

Gisele: Bonjour Kaissya.

Moi: Bonjour Gisèle.

Gisele: Zack est en haut.

Moi: Merci.

Je montai et je decouvris Zack dans son lit torse nu sur son pc avec pleins sueur. Il avait l'air d'avoir super chaud et pourtant la chambre était d'une température ambiante.

Je me souvins du visage si en colère d'hier.

Quant à lui, il me fit un grand sourire. Avait-il vraiment oublier ?

Zack: Eh ma meilleure ! Comment sa va ?

Moi: Bien... Et toi ?

Zack: Ça peut aller, viens assiez-toi comme chaque fois.

Je m'approchai de lui et je lui fis un bisou sur la joue et m'assis au bout de ses jambes.

Il commença à fixer un des murs de sa chambre en se mordillant nerveusement la joue.

Zack: J'aurais dû vous le dire.

Moi: De quoi parles-tu ?

Zack: Tu sais trés bien de quoi je parle Kays. Tu sais de ma . . .

Il s'arrêta de parler et détourna son regard vers sa fenêtre.

Moi: C'est vrai parce que tu fais très peur.

Silence.

Zack: Kays, qu'est ce que j'ai fait au juste ?

Pourquoi as-tu l'air si distante avec moi ?

S'il te plait Zack. Ne me pose pas cette question. J'ai promis à ta mère de ne pas te le dire. J'ai assez de chose en tête en ce moment.

Zack: Kayss ? Qu'est ce que j'ai fait ?