L'amour d'un loup pour une fée

Elle

Il est seize heures, je viens de finir mon cours de dessin, je me dirige vers le parc St Michel, à un quart d’heure de l’école des Beaux Art, où je suis des cours d’art. Je m’arrête à ma boulangerie préféré, qui est près du parc. Elle a ouvert, au début de l’été, pendant les grandes vacances. J’y entre j’achète des chouquettes et une bouteille d’eau, je paie et traverse la route vers le parc.

C’est un parc avec un étang au milieu, un terrain de basket aux à bord d’un bois et de l’autre coté un espace de jeu pour les plus petits. Je m’assois dans l’herbe en face de moi il y a l’étang à gauche le terrain de basket vide et de l’autre coté des enfants qui jouent au tourniquet et aux balançoires. C’est calme agréable, je sors ma pochette mon bloc de dessin mes crayons et j’attends l’inspiration.

J’entends derrière moi des jeunes qui ont de tout les âges, si je réfléchis bien, je dirais de la vingtaine à certains douze ans. Ils courent comme des fous, sautent sur eux, rigolent. De toute évidence, ils ont de l’énergie à revendre. Ils sont un petit groupe quand même environs huit garçons et une fille. Deux sont en arrière de leur groupe, les plus calmes et peut-être, les plus âgés. C’est sans doute les grands frères des plus jeunes.

Ils font la course, un me bouscule en passant et fait tombé mon carnet à dessin.

Un d’eux me le ramasse et dit « Excusez le il est jeune un peu fou fou, Mademoiselle. »

Je réponds « ce n’ai rien ! » et je tends ma main pour reprendre mon carnet. Mais il s’assoit à coté de moi et regarde la page du carnet ouverte « je pense que les crocs sont plus grand ! » en me fait un sourire. Il fait un commentaire du loup noir que j’ai dessiné.

Je réponds « non je ne pense pas, il n’est pas si méchant. »

Il répond « les crocs ne servent pas à être méchant mais pour se défendre. »

Je réponds que ce loup là n’a pas besoin de ça car il est Alpha. Ses amis lui font signent de venir jouer. Il fait signe de la main puis il me rend mon carnet et se relève. Je le regarde, il se diriger vers ses amis, puis se retourne et dit « A bientôt! »

Je ne quitte pas du regard, il va au terrain de basket, je vois qu’il met une petite claque derrière la tête de celui qui m’a heurté.

L’inspiration me vient, je les regarde jouer ensemble, ça me fais penser à une grande famille. Ils rigolent tellement fort, que je peux les entendre depuis ma place. Puis J’entends une voix familière «Flora on est là. »

C’est Marion ma meilleure amie avec deux garçons.

« Je suis venue avec Lucas et John qui sont en cours d’histoire avec moi. »

Je suis timide, j’ai pas d’amis à part elle, elle me dis discrètement.

« C’est le beau Lucas que je t’ai parler hier soir et John c’est son meilleur ami. » Je hoche la tête.

Effectivement elle m’a bien parler de Lucas qui lui plaît mais Marion a un nouveau garçon en tête toutes les semaines. Elle dit « Lucas, je vais m’acheter des chouquettes tu m’accompagnes. » Il hocha la tête et ils partent tout les deux me laissant là avec John.

Je dessine toujours je ne peux pas m’empêcher de regarder vers le terrain de basket. Ça m’apaise je suis stressée d’être avec un inconnu.

Puis il me dis « Tu ne parles pas beaucoup !»

je réponds « Je suis désolée, je ne suis pas une bavarde.»

Il s’allonge dans l’herbe à coté de moi.

Il regarde les nuages et me dit « tu dessines quoi ? »

Je lui répond « rien de particulier. » Je n’aime pas parler de mes dessins, je change vite de conversation « Et toi tu étudies l’histoire ?»

Il me répond « Oui, mon oncle me force a étudier le passé pour mieux anticipé l’avenir »

Je souris et dis «Ma grand-mère dis que dans le passé il y a souvent les réponses aux question du présent. »

« Sage femme, mais oui je pense aussi que dans l’expérience on y trouve souvent la solution. »

Il surenchérir comme ci lui n’aime pas parler de l’histoire comme moi de mes dessins.

« Bon ! Je m’ennuie viens on va s’amuser un peu. »

Surprise je lui dis « Quoi comment ça ? »

- « Viens on va aux balançoires ! »

- « Je ne peux pas j’ai mes affaires !»

- « Laisse là, il n’y a pu grand monde dans le parc, et surtout il n’y a pu d’enfants à la balançoire vient on va en faire. » termine t-il en souriant.

« Très peu pour moi ! » je lui rétorque.

« Mais aller viens ! » il me prend la main et m’y emmène.

Il me tire et je me lève, et trébuche en me claque contre son dos. Il a une odeur fortement boisé. On arrive aux balançoires, il me porte en mettant ses mains sur moi, me soulève et me dépose sur l’une d’elle. Je n’aime pas qu’on me touche depuis toujours, je grimace et il me dit : « Ne t’inquiètes pas je vais te pousser délicatement. » Il souris et me pousse doucement.